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Gamescom 2025 – Arknights: Endfield

Lors de la gamescom 2025, Arknights : Endfield s’est affirmé comme une surprenante évolution de la licence, un jeu difficile à décrire, oscillant entre action-RPG et construction de base, complété par une bonne dose de tower defense.

Et je dois avouer que le stand était VRAIMENT énorme !

Dans ce jeu solo, on incarne un(e) Endministrator, responsable d’une zone virtuelle en reconstruction sur la lune Talos-II. La prise en main débute par un tutoriel qui nous initie aux mécaniques fondamentales du jeu : collecter des matériaux, construire des tours, gérer des ressources, et protéger ses installations d’attaques d’ennemis incessantes.

La construction défensive occupe une place centrale : ces fameuses tours, si bien représentées sur les stand, ne sont pas de simples décors, mais des bâtiments stratégiques à placer judicieusement pour contenir les vagues ennemies. Nous pouvons déployer des tours capables de tirer sur les affrontements, mais l’optimisation de leur position, leur alimentation et leur portée restent un défi tactique.

Nous sommes à la tête d'une équipe de quatre personnages, chacun possède des compétences uniques, c’est la synergie entre ses persos et ses tours, qui définit sa puissance réelle.

Des mécanismes de switch de personnage en temps réel permettent de s'adapter. J'avais dans ma team des personnages efficaces au contact (dont un super panda, nommé Da Pan !), et d'autres à distance, et j'essayais autant que possible de passer de l'un à l'autre. Avec un succès mitigé, je dois l'avouer.

La démo de la gamescom proposait d'affronter un boss, où il n'y avait malheureusement pas de tours, juste de l'action en combat direct. La dimension tower defense se montrait davantage dans une autre quête, que je n'ai qu'à peine testée. À priori, dans ce cas, il est préférable de rester plus en retrait, et d'optimiser en premier ses tours.

La dimension économique et constructive du jeu s’exprime notamment via une usine, j'ai pu voir une version de fin de jeu, optimisée et bien rangée ! Cet ensemble de machines permet de transformer des matériaux bruts en produits finis, destinés à renforcer nos infrastructures.

Pour les néophytes de l’automatisation, une interface en 2D a été implémentée. Pratique pour visualiser d'un coup d'œil le fonctionnement des machines : entrée, ligne de convoyage, produit final, électricité…

Je suis moyennement fan, habituée que je suis à l'automatisation. Mais ça fonctionne bien, et il est vrai que la caméra 2D offre une vue utile pour repérer d’éventuels dysfonctionnements. Il reste toujours la vue 3D en jeu.

De ce qui m'a été expliqué, les déplacements entre zones ne sont plus laborieux : un zeppelin sert de moyen de transport rapide pour rejoindre différents secteurs. Cette abstraction narrative colle bien à l’univers du jeu tout en rendant l’exploration bien plus fluide. Quant aux quêtes, leurs déclenchements s’effectuent au fil de la progression, sans narration intrusive entre elles.

Pour conclure, Arknights : Endfield paraît être un ambitieux cocktail entre action, gestion défensive et automatisation. À voir sur la durée de vie si ces systèmes, pas forcément prévus pour cohabiter, sauront se combiner, sans qu'un aspect ne l'emporte sur un autre !



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