Publicité

Gamescom 2025 – THE SIGNAL: Stranded on Sirenis

L’histoire de THE SIGNAL: Stranded on Sirenis commence sous la bannière d’Embracer. Mais, en 2023, une séparation devient nécessaire pour éviter des complications internes. Le projet prend alors une autre tournure : celle de l’indépendance. Ils ne sont plus qu’une petite équipe de huit à porter ce titre ambitieux : un game designer, trois développeurs, deux artistes, un sound designer et le responsable. Cette taille réduite implique des choix différents, des contraintes de production fortes, mais aussi une liberté créative retrouvée.

En juillet 2024, l’équipe prend une décision radicale : tout ce qui avait été fait jusque-là est jeté à la poubelle. Trop cher, trop complexe, pas viable avec leurs moyens actuels.

C’est ce virage qui donne naissance au jeu tel qu’il est présenté aujourd’hui. Le trailer diffusé la veille de mon meeting montre le jeu tel qu'il sortira :

Vous avez vu la date, le 13 octobre, une démo jouable sera disponible sur Steam.

En prévision, l'équipe travaille à finaliser les fonctionnalités, à stabiliser la base, afin de proposer environ quarante-cinq minutes de gameplay le plus propre possible. D'ailleurs, lorsque je jouais, le lead dev a noté plusieurs bugs (que je n'ai pas remarqués). Comme ils me l'expliquent, le jeu aura une fenêtre très courte pour convaincre. Si les retours sont mauvais, Steam a tendance à beaucoup moins mettre en avant les titres après un ou deux jours de mauvaises performances.

L'un des points particuliers mis en avant sur THE SIGNAL: Stranded on Sirenis est son aspect narratif, là où les concurrents du genre misent sur un monde ouvert. Le titre prend le parti d’une structure plus resserrée, pour concentrer l’expérience et renforcer l’immersion. Afin d'ajouter à l'ambiance, les personnages bénéficient de voix enregistrées et la musique est spécifique au jeu.

Nous incarnons Jane, une jeune femme à la recherche de son frère disparu sur Sirenis. Toute personne qui tente de s’approcher de cette planète finit par s’écraser dessus, comme attirée par une force irrésistible. Le parallèle avec le chant hypnotique des sirènes mythologique est assumé, avec des inspirations allant d’Homère au roi Philippe d’Espagne, tout en explorant des thèmes plus modernes comme les réalités imbriquées et la perception multiple du monde.

Le projet, conçu pendant la période du Covid, intègre une réflexion sur les systèmes imbriqués, une sorte d’écosystème « zoom in / zoom out. » Selon la perspective adoptée, la réalité change, elle n’est jamais unique. Ce thème se traduit aussi dans la structure du gameplay... sans que j'en sache plus. Mystère !

Le système narratif repose sur une progression graduelle. Au début, le tutoriel donne beaucoup d’aide, des indications et des soutiens qui rendent la survie plus accessible. Puis il s'efface, au profit des choix personnels. Faut-il faire confiance aux PNJs ou les remettre en question ? Le jeu propose des chemins différents selon les décisions, renforçant la rejouabilité.

J'avoue que je n'ai pas trop vu cet aspect narratif, mais je n'ai joué qu'une vingtaine de minutes.

Par contre, j'ai pu expérimenter les mécaniques d'extraction, ayant exploré une zone à travers un portail. La logique habituelle est reprise, des risques à prendre en fonction des récompenses espérées. Si l’on meurt, tout est perdu... sans oublier que l'inventaire n'est pas infini. J'ai ainsi pu aller faire un tour dans une zone à part, et je n'avais rapidement plus de place pour ramener le contenu des coffres. Tristesse !

À noter qu'aucun asset n’est généré de manière procédurale. Tout est façonné à la main, l'éloignant de cette impression de contenu générique souvent associée aux jeux d'extraction.

J'ai également pu tester le ramassage de ressources et la création de mon habitat, qui n'est pas sans rappeler The Planet Crafter auquel je joue en ce moment, basé sur des carrés, qui se relient les uns avec les autres. Des portes et des fenêtres se posent à volonté, puis des machines pour générer des points de recherche (je n'ai pas noté le terme exact).

La spécificité est, qu'ici, presque tout peut être utilisé pour générer ces points, y compris des ressources nécessaires comme composants pour d'autres objets. Mais sans points, pas de plans pour de nouvelles machines, et pas d'évolution... Que faire ?

La copie présentée reste ambitieuse, malgré les changements apportés au scope du jeu. Il reste encore pas mal de petites améliorations à apporter, le jeu manquant de polissage global et souffrant de la comparaison avec d'autres mastodontes du secteur.

Le rendez-vous du 13 octobre sur Steam donnera un premier aperçu concret, cela laisse encore plusieurs semaines d'améliorations possibles. Dans, tous les cas, il faudra suivre attentivement cette aventure prometteuse qui s'inscrit dans un genre que j'adore !

Le jeu se trouve sur Steam, où vous pouvez dès à présent demander l'accès à l'alpha, si vous n'avez pas envie d'attendre deux mois !



Découvrez nos derniers aperçus :




Jeux du moment

>> Liste complète <<