Gamescom 2025 – Metro Rivals: New York
Metro Rivals: New York prend place dans le métro new-yorkais, réimaginé dans un contexte où le réseau a été privatisé. Les lignes utilisées incluent notamment la Lexington Avenue, avec les services 4, 5 et 6, couvrant des portions allant de Manhattan au Bronx.
Le jeu propose une expérience centrée sur la compétition et le contrôle des zones, mêlant conduite de train et affrontement avec des rivaux appelés Track Titans.
L’univers repose sur une division du métro en quatorze zones distinctes. Ces zones sont contrôlées par cinq Track Titans, un sixième étant prévu après la sortie. Le joueur incarne un nouvel arrivant qui doit gagner de la réputation et de l’argent en réalisant des missions, des courses et des quêtes.
La progression se mesure par l’accumulation de plusieurs éléments, à savoir le nombre total de passagers transportés, les gains financiers et le niveau d’influence sociale représenté par le nombre de followers. Une fois un seuil de notoriété atteint, il devient possible de défier un Titan et de tenter de prendre le contrôle de sa zone. L’objectif final consiste à dominer l’ensemble du réseau new-yorkais.
À savoir que le jeu intègre des classements actifs qui sont mis à jour sur des périodes définies. Ceux-ci se basent notamment sur le nombre de followers acquis, mais d’autres critères doivent encore être ajoutés. Des récompenses sont prévues pour les meilleurs joueurs. Les classements existent à l’échelle globale, en mode saisonnier ou encore dans un cadre limité aux amis.



La conduite repose sur un mélange de vitesse et de prudence. Bien que l’esprit général soit celui d’un jeu de course, la présence de passagers oblige à garder une certaine attention. Les déraillements font partie intégrante de l’expérience et peuvent détériorer la santé du train.
Un excès de vitesse répété peut user les freins et endommager le moteur, obligeant le joueur à investir de l’argent pour effectuer des réparations et maintenir la performance de la rame.
Le jeu introduit des événements contextuels de type quick time events, par exemple l’extinction des phares à l’approche d’un autre train ou l’utilisation du klaxon en croisant des ouvriers sur les voies. Leur réussite rapporte de l’argent, de la réputation et des bonus de vitesse.
Un système de boost permet d’accélérer plus rapidement ou de freiner plus brutalement. Cette mécanique peut être utilisée de façon stratégique, notamment pour éviter un accident dans un virage serré.



La carrière débute avec une rame R33 décrite comme le train de départ basique. Au fil de la progression, l’argent accumulé permet de débloquer des modèles plus performants. Ces nouveaux trains disposent d’une meilleure accélération, de freins plus efficaces et d’une stabilité accrue dans les virages, ce qui facilite la prise de risques en course.
Le mode multijoueur repose sur des courses où les arrêts sont aléatoires mais identiques pour chaque participant, afin de conserver l’équité. L’objectif ne se limite pas à franchir la ligne d’arrivée en premier. La précision des arrêts et l’accomplissement de tâches spécifiques influencent également le score.
Les développeurs envisagent d’intégrer des mécaniques permettant de nuire directement à ses rivaux. Le boost pourrait par exemple être utilisé pour bloquer temporairement les roues d’un adversaire, ou bien pour manipuler un signal et provoquer une pénalité de passage au rouge. Ces éléments introduisent une dimension d’interaction imprévisible qui accentue la compétition.


L’économie interne du jeu sert à acheter de nouveaux trains, effectuer des réparations et débloquer des améliorations. Une personnalisation complète des trains et des avatars est prévue, allant du choix de la couleur de base grâce à un sélecteur RVB jusqu’à l’ajout de décalcomanies et d’éléments en trois dimensions. L’intérieur pourra aussi être modifié, y compris l’apparence des sièges.
Pour les personnages, un choix de visages prédéfinis sera proposé, accompagné de différentes coiffures, vêtements et accessoires. L’éditeur prévoit de fournir régulièrement des packs cosmétiques ou de contenu additionnel dans le cadre d’un service en ligne.

Le réseau comprend quatre-vingt-onze stations, dont environ soixante pour cent sont souterraines et quarante pour cent en extérieur. La démo jouable que j'ai testée se limitait à une portion de cinq stations.
Contrairement à Train Sim World, qui privilégie une présentation soignée et sous licence officielle, Metro Rivals propose une atmosphère plus sale et urbaine. Les stations peuvent être recouvertes de graffitis et les voies jonchées de détritus. Les développeurs insistent toutefois sur une exagération volontaire de ces éléments pour renforcer le contraste avec la réalité.
Des flèches et indicateurs intégrés au décor servent de guides pour informer le joueur de la vitesse adaptée à l’approche d’un virage. Ce principe rappelle les repères visuels des jeux de course automobile.
Metro Rivals: New York transforme la conduite de train en une compétition où vitesse, maîtrise technique et influence sociale sont liées, et c'est plutôt cool !






