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FANTASY LIFE i : La Voleuse de Temps – Un sous-titre révélateur

Version testée : Nintendo Switch 2
Plates-formes disponibles : PC, PS4/PS5, Xbox Series, Nintendo Switch 1 et 2
Genre : RPG
Prix conseillé : 59,99€
Date de sortie : 24 mai 2025
Studio / Editeur : LEVEL5
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

De Fantasy Life i : La Voleuse de Temps, je ne savais rien, hormis cette vibe « choupi » qui tranparaissait via les trailers. Je me suis lancé sur Nintendo Switch 2, le sourire aux lèvres, prêt à plonger dans un jeu tout mignon, pensant à une expérience légère, un peu comme dans un Animal Crossing auquel on aurait greffé des stats pour en faire un RPG. Sur le côté mignon, je ne m’étais pas trompé : l’île de Mystéria, ses couleurs pastel et ses personnages adorables m’ont tout de suite charmé. Mais ce que je n’avais pas vu venir, c’est que ce titre de LEVEL5 est un véritable piège à temps, une ode au farm si addictive qu’elle rivalise avec mes fantasmes inavoués de grind dans les MMO asiatiques. Je suis tombé dedans, et quelque part, j’en suis ravi.


Fantasy Life i vous accueille sur Mystéria, une île mystérieuse où vous incarnez un aventurier guidé par un fossile de dragon magique. L’histoire, centrée sur des voyages temporels pour reconstruire une civilisation perdue, est simple mais diablement efficace, avec juste ce qu’il faut de mystère pour vous pousser à explorer. Si le scénario reste gentillet (et je le confesse, ne me comble pas trop pour le moment), il sert de toile de fond parfaite à un gameplay d’une liberté folle. Le jeu propose 14 carrières que l'on peut toutes faire EN MÊME TEMPS, en changeant juste à la volée dès qu'on arrive devant un ennemi ou une ressource qui nous intéresse. Vous souhaitez passer de chasseur de monstres à cuisinier étoilé, puis construire une canne à pêche ? C'est possible, et même vivement recommandé pour peu que l'on souhaite compléter toutes les quêtes qu'on peut nous proposer de ça de là. Tout se fait très naturellement, à tel point que les heures défilent sans que l'on s'en rende compte.

On est donc assez libre, et c'est cette liberté qui m'a piégé. Entre les quêtes principales, les missions secondaires, l’artisanat, la pêche, la chasse aux trésors et la personnalisation de l’île, le contenu est colossal. J’ai vite perdu le compte des heures passées à farmer des minerais pour forger une épée légendaire ou à chercher l’ingrédient manquant pour concocter un plat savoureux. Les voyages temporels, qui vous font alterner entre le présent et un passé vibrant, ajoutent une couche d’exploration bienvenue, puisque l'on peut voir l’impact de nos actions sur l’île à travers les âges. A l'heure où j'écris ces lignes, j'ai une vingtaine d'heures au compteur, et si j'en crois certains retours de joueurs, je peux tabler sur autant de temps pour voir la fin de la quête principale, et bien plus encore si je veux tout compléter !

Ce qui rend ce farm si addictif, c’est son équilibre. Chaque carrière a ses propres mécaniques, simples mais suffisamment variées pour éviter la monotonie. Par exemple, couper du bois en tant que bûcheron demande un peu de rythme, tandis que l’alchimie exige de jongler avec des recettes. Les mini-jeux liés à ces activités sont souvent assez basiques mais restent suffisamment engageants pour qu’on y revienne et séduiront sans aucun doute les enfants grâce aux animations choupis et à la durée de chaque activité, ni trop longue, ni trop courte. La récompense génère juste ce qu'il faut de dopamine pour qu'on ait envie de recommencer, en espérant fabriquer une armure ou une arme légèrement meilleure que la précédente. Un bémol toutefois, puisqu'il en faut. Le craft peut parfois être un peu injuste si l'on est juge au niveau d'un métier… et les combats deviennent vite très répétitifs. On tape, on esquive, on lance une compétence et on recommence… le bestiaire n'est pas bien féroce et on triomphera souvent sans mal dès qu'on partira à la chasse aux monstres.

C'est sans doute ma seule véritable réserve sur le jeu. Du reste, la Nintendo Switch 2 est la console parfaite pour profiter de Fantasy Life I. On peut y jouer par courtes sessions, tout en profitant d'une meilleure technique que sur la première Switch. Les graphismes sont plus nets, avec des textures légèrement retravaillées et une fluidité exemplaire (adieu les nombreuses micro-saccades de la version Switch classique). Les temps de chargement sont réduits de moitié environ. Ces optimisations, bien que discrètes, rendent l’expérience encore plus immersive. Dommage toutefois qu'on doive composer avec un effet de flou omniprésent en fond, et que la console ne tienne pas la charge plus de 2h30 en mode portable. Car même si le jeu est agréable à l'oeil, il n'affiche jamais rien de transcendant, ce qui rend difficilement justifiable le fait que la console tienne si peu sur la durée.

A noter que je ne me suis toujours pas essayé au mode multijoueur à l'heure actuelle, n'ayant joué au jeu qu'en déplacement pour le moment !

Points forts Points faibles
Une ode au farm Quelques mini-jeux qui peuvent lasser à la longue
Un jeu tout mignon Les combats, trop simples dans l'ensemble
Les voyages dans le temps Un scénario pas très passionnant
Craft et exploration gratifiantes La mise à jour Switch 2 payante... à 2,27€

Fantasy Life i : La Voleuse de Temps est une drogue douce. Derrière son esthétique mignonne se cache une profondeur redoutable, où chaque action, du plus petit craft à la plus grande quête, donne envie de continuer. Sur Switch 2, le jeu est plus agréable que jamais, et malgré quelques défauts, il m’a charmé (et piégé) comme peu de titres l’ont fait cette année.



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