Salon Fantastique (Paris) – 19-21 avril
Il y a des événements que j'adore, et les salons du style "Comic-Con" sont parmi mes préférés. J'ai souvent été à la FACTS, en Belgique, ou plus récemment à Yggdrasil, à Lyon. Du coup, quand l'opportunité m'a été donnée de venir vendre mes livres au salon du fantastique, sur Paris, j'ai voulu y aller avec la double casquette, pour aller à la rencontre des créateurs.
La vidéo n'a pas encore été partagée pour cette année, mais voilà celle de l'année dernière, qui vous donnera un bon exemple !
Ces salons, c’est un peu comme une faille spatio-temporelle qui vous embarque dans un monde où les elfes font leurs courses à côté des chasseurs de démons, où les tatoueurs grattent des runes sur des bras de nains, pendant que les joueurs retournent à l'aube des jeux vidéo sur des consoles rétro.
Dès l’entrée, l’ambiance est posée, avec un bon pourcentage de joueurs déguisés, parfois méconnaissables tellement la tenue est travaillée. Entre un trio de démons de la radio de Hazbin Hotel, des Jedis et des sorciers de Harry Potter, j’ai croisé des dizaines de personnages incarnés avec passion.
Les allées sont truffées de créateurs indépendants, ces artistes transforment le cuir, le bois, la résine ou même la poussière d’étoiles (si, c’est marqué sur leur stand) en bijoux, armes, grimoires, artefacts. L’imaginaire est palpable à chaque étal. J’ai craqué pour une boule, qui ressemble à un mini univers, créée avec des métaux précieux, et j'ai hésité à investir pour des dés, enfermés dans une fiole, qu'il faut remuer pour que le bon chiffre apparaisse sous le culos de la fiole. J'avoue par contre avoir été un peu perplexe devant une peau d'ours noire (et un panier rempli de peaux de lapin).
Et c’est sans compter les illustrateurs et auteurs qui partagent leur univers comme si on entrait chez eux. Je repars avec plusieurs livres, d'ailleurs, dont deux échanges dans ma maison d'édition, et le pack des légendes de Noïram, qui créé un véritable univers de science-fantasy mystique appelé Krönos ! En même temps, normal, je me trouvais dans l'allée du livre, à notamment présenter Notre éternité pour harmonie, un roman qui dépoussière le mythe du vampire, dans un monde où les immortels sont régis par des lois, et notamment le processus à suivre pour transformer un humain en vampire.
Des ateliers sont organisés, j'ai vu passer des gens avec de petites plantes, et d'autres décorer des objets (pas sûre de ce qu'ils faisaient). Plus loin, ce sont des épéistes qui s'affrontent dans une démonstration de sabres laser, et une DeLorean attend les fans de Retour vers le futur pour s'embarquer pour une photo. De nombreuses tables sont une invitation à tester des jeux de société.
Et que dire des tatoueurs, présents avec leurs aiguilles et leur magie noire. Des flashs inspirés de mangas, d’animés, d’univers SF. Certains visiteurs venaient uniquement pour ça : repartir avec un souvenir à vie dans la peau. Du coup, d'ailleurs, contact est pris pour mon prochain tatouage !
Et puis, dans un coin, un peu à l'écart, l’espace jeux vidéo. Honnêtement, je suis un peu déçue, car ce sont juste des jeux laissés là, dont certaines consoles, et un écran pour un jeu de danse. J'avais espéré des démos de jeux indés, des prototypes en alpha, des challenges lancés à la volée.
Le seul projet intéressant concerne un jeu cross plateforme, dont je dois bientôt recevoir les détails. Ce qui pourrait aussi vous intéresser, c'est le jeu de carte Donjon & Procrastination, j'ai acheté un Starter Pack, je vous en dirai plus si j'ai l'occasion d'y jouer !
Pour conclure, ce qui frappe, c’est la mixité des passions. Tu passes de la table d’un rôliste en pleine campagne à un défilé cosplay sur de la musique live d'une violoniste, tu fais une pause à un stand qui vend des pâtisseries inspirées de recettes du passé, et tu ressors discuter avec un artisan qui t’explique comment il a conçu une épée enchantée… en impression 3D recyclée.
Le Salon Fantastique, ce n’est pas juste un événement, c'est une parenthèse pour les rêveurs, les codeurs, les conteurs et les enfileurs de capes. Tu viens pour voir, tu repars avec de belles images, et souvent plein de belles choses dans ton sac, une figurine, un livre dédicacé et deux nouvelles passions.