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Akimbot – Deux héros sarcastiques !

Version testée : Xbox Series X
Plates-formes disponibles : Xbox Series, PS5 et PC
Genre : Plate-forme, Action, Aventure
Prix conseillé : 19,99€
Date de sortie : 29 août 2024
Studio / Editeur : Evil Raptor / Plaion
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

Je ne vais pas rabâcher encore une fois mon amour pour les jeux de plates-formes des années 2000, bon je viens de le faire, zut ! J'ai souvent regretté de ne plus trouver ce genre de jeux de nos jours, que ce soit en termes d'écriture de scénario ou de gameplay. Lors du Steam Neo Fest de juin 2024, j'ai pu m'essayer à Akimbot et je dois dire que j'en suis de suite tombé amoureux. D'ailleurs nous avions pu vous en reparler encore une fois lors de la gamescom. Un titre très suivi à la rédaction pour le coup.

Deux robots, Exe et Shipset, se retrouvent capturés par la mafia locale car leurs têtes sont mises à prix. Dans une cinématique très drôle et qui donne directement le ton que prendra le scénario, Shipset montre ses talents de casse-pieds et permet aux deux héros de s'échapper dans un crash spectaculaire. Les voilà sur l'île de DataBay où, pendant la recherche d'un vaisseau pour s'enfuir, les deux complices apprendront tant bien que mal à se connaître à coups de pique biens placés et de réponses sarcastiques. En effet, Exe est peu enclin à travailler en équipe et essaiera de dire à Shipset, sans mettre de gants, de le laisser tranquille. Cette première planète/îles servira de tutoriel et se conclura par un combat contre un boss qui n'est autre que le chef de la mafia.

Bien qu'ils aient trouvé un vaisseau et que leurs fuites ne tiennent qu'à un démarrage, DataBay se fait attaquer par le grand vilain de l'histoire,Evilware, ancien scientifique de l'Algorithme, qui recherche l'Artefact, objet qui lui permettra de régner en maître sur l'univers. L'Ambassadeur, chef de l'Algorithme, ne l'entend pas de cette oreille et convainc nos deux protagonistes de l'aider en échange de cupidité et de liberté. Ce que nos deux héros acceptent, Shipset avide d'argent et Exe de tranquillité. J'espère ne pas vous avoir perdu ! Le scénario du jeu est très bien écrit et, sur un ton très humoristique, il m'a tenu en haleine pendant la dizaine d'heures que dure le jeu.

Le titre est bourré de références à d'autres jeux vidéo, on pourra y retrouver l'humour de Jak and Daxter, le physique des héros qui fait penser à Rachet (Rachet and Clank) pour Exe et l'humour et le timbre de voix de Claptrap (Borderlands) pour Shipset. D'autres personnages secondaires ou vaisseaux m'ont rappelé Halo, des moments de gameplay à la Street Fighter ou encore une punchline sortie tout droit de Pokémon. J'ai ressenti l'amour des jeux vidéo qu'ont pu avoir les développeurs pendant la création du jeu, et cela m'a agréablement fait apprécier le titre.

Le gameplay est très bien réalisé que ce soit lors des sessions de plate-forme avec un level design très bien modelé avec plusieurs déplacement différents tels que des ruées, des courses contre les murs ou l'utilisation d'un grappin Les plateformes se trouvent à distance raisonnable et laissent place à une petite marge d'erreur, cela évite la frustration d'un saut calculé au millimètre près. Certaines sessions demanderont quand même d'enchaîner saut, tir ou grappin et le timing sera là très important. Les phases de combat demanderont un placement bien précis pour éviter d’être submergé par les tirs ennemis, cela peut être très frustrant sur le coup, mais généralement le point de réapparition n'est pas très loin et l'on peut aisément retrouver le bon placement. Le regain de vie se fera par le biais de petits robots verts volants et régénèrera la barre de vie intégralement. Ces derniers sont placés très régulièrement ce qui n'handicape pas la progression. La mécanique des différents boss est aisément compréhensible, aucune difficulté de ce côté-là et demandera beaucoup de mobilité, ce qui rend l'action intense. Plusieurs phases en véhicules seront à noter que ce soit en buggy, fusée ou encore vaisseaux, la plupart sont plutôt maniables sauf le buggy qui imposera une lourdeur très contraignante.

Plusieurs caisses pourront être détruites tout du long pour récupérer des Botcoins, la monnaie du jeu, et pourront être échangées dans une boutique tenue par des robots-vendeurs qui jureront être 100% sans arnaque. Dans cette boutique, il sera possible d'acheter quatre armes spéciales et de les améliorer, cependant une seule pourra être équipée. Les munitions pour ces dernières se rechargeront en éliminant des ennemis et permettront de se sortir de certaines situations compliquées ou quand l'arme principale aura trop surchauffé. D'ailleurs, le jeu permettra d'utiliser quatre armes différentes qui se débloqueront au fil de l'histoire. Nous retrouverons donc un fusil d'assaut, un sniper, un lance-roquette et un mini-gun qui pourront être changés n'importe quand grâce aux flèches directionnelles.

Le jeu est fluide et côté graphisme c'est plutôt agréable. Seul bémol à noter et qui n'est que mon appréciation personnelle, mis à part le premier niveau à DataBay sous le soleil et les palmiers, le reste du jeu est sombre, alors oui c'est la guerre, mais j'aurais apprécié pouvoir souffler un peu dans un environnement ensoleillé. La bande sonore est très agréable et permet de rester dans l'action, ce qui est un plus, on perçoit pendant toute la durée du jeu un sentiment d'urgence de mettre fin à la guerre menée par Evilware.

En conclusion, Akimbot est un jeu de plate-forme agréable et prenant, avec un scénario bien construit qui a su me mettre en haleine. Les clins d'œil à d'autres jeux, l'humour mis dans les dialogues et le level design sont un bon mixage. Le studio derrière Akimbot est Evil Raptor, un studio français : un peu de chauvinisme ne fait pas de mal. Le studio a aussi créé le jeu Pumpkin Jack que je ne connais pas du tout, mais auquel je jouerai dès que l'occasion se présentera, un test a été fait sur Game-Guide en 2021 et peut être trouvé ici.

Points forts Points faibles
Un scénario bien ficelé La conduite en buggy lourde
Un level design soigné Plusieurs niveaux sombres
Beaucoup de références au jeux vidéo
Des graphismes et une bande sonore au top

Vous l'aurez compris, j'ai adoré me plonger dans Akimbot et je surveillerai avec soin la prochaine production du studio Evil Raptor. L'histoire m'a captivée et beaucoup amusée, et j'ai adoré me rappeler certaines références. C'est pour moi le gros coup de cœur de cette année 2024 et je pense qu'il va être compliqué de le détrôner.



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