Publicité

Nothing Phone (2a) – Un téléphone

Après avoir été impressionnée par la qualité des écouteurs de Nothing (dont je vous parle ici), j'ai demandé à l'agence presse responsable de la marque londonienne s'il était possible de tester l'un de leurs téléphones dont ils parlaient dans les plaquettes de présentation. Et cette opportunité s'est présentée assez rapidement. Grâce à ça, pendant deux semaines, j'ai donc pu avoir à la maison le Nothing Phone (2a) pour vous en parler.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, deux points à noter. En premier, je ne suis pas spécialiste des tests de téléphone. Je crois d'ailleurs que c'est le premier que je réalise pour Game-Guide. Je vais donc avant tout vous donner mon avis en tant qu'utilisatrice de base, plutôt habituée à l'iPhone. En second, je n'ai pas mis ma carte Sim dans le téléphone, que j'ai donc utilisé plus comme un accessoire que réellement un outil de communication au quotidien. J'espère que malgré ces deux points vous trouverez cette lecture intéressante si vous vous demandez si votre prochaine smartphone pourrait être un Nothing.

La première chose que je remarque quand je découvre mon nouveau jouet pour ces deux semaines, c'est la taille de l'écran, ce téléphone est plus grand que mon iPhone 14, il mesure 6,7'' (161,74 x 76,32 x 8,55 mm).

Ensuite, c'est l'effet transparent de l'arrière qui donne une vue imparable sur les composants à l'intérieur, dont une grande nappe un peu blanche qui serpente. C'est déjà sympa en l'état. En plus, la forme exacte a été pensée, car il parait que c'est inspiré du plan du métro de New York de Massimo Vignelli. Par contre, contrairement aux apparences, pas de charge à induction (et c'est d'ailleurs l'un des seuls gros manques de ce téléphone).

L'accueil est chaleureux. Je sais, ce terme peut paraître étrange, mais toute la phase de découverte et de configuration du téléphone, personnalisée par Nothing, est vraiment bien pensée. L'appareil avait été réinitialisé, et j'ai donc pu suivre tout le processus mis en scène dans les tons rouges et noirs si reconnaissables de la marque.

L'OS Nothing 2.5 s'appuie sur Android 14. Pas mal d'améliorations ont été apportées, avec notamment un écran d'accueil (optionnel) basé sur des widgets qui donne un beau look à l'ouverture du téléphone. J'y ai mis la météo, une horloge, le calendrier... Tout est très bien rangé dans ses blocs, et j'aime beaucoup. Rassurez-vous si ces teintes ne sont pas à votre goût : il existe d'autres ambiances.

En plus d'être grand, l'écran profite de bords très fins, avec une belle qualité d'image grâce à la technologie AMOLED cumulant pas moins de 1,07 milliard de couleurs vives. Cela se ressent à tout moment. Le capteur d'empreintes digitales est caché sur la partie inférieure, et ça compense sans souci l'absence de Face ID pour s'authentifier vite et bien, sans avoir à taper son code à chaque fois.

Sous le capot, une puce personnalisée (Dimensity 7200 Pro 5G pour les connaisseurs), avec 8 cœurs. Au-delà de ses performances, ce processeur TSMC a aussi l'avantage d'optimiser l'utilisation de la batterie grâce à une consommation d'énergie maitrisée. Tant qu'on parle de chiffres, la mémoire est de 12Go de RAM, avec 8 qui viennent se surajouter en mode booster pour les applications souvent utilisées.

Autant dire que je n'ai jamais ramé, sur aucun des jeux que j'ai pu tester. Je n'ai pas eu de ralentissements étranges, ou encore de lags dérangeants à regarder des vidéos YouTube ou une série sur Netflix.

La capacité de la batterie est étonnante. Je n'ai rechargé le téléphone qu'une seule fois en deux semaines... Bon, après, il faut bien rappeler qu'il n'a pas de carte SIM, ce qui le rend aussi drastiquement moins gourmant (ce qui est vrai pour tout téléphone). En condition normale, il tiendrait deux jours de ce que j'ai lu. Surtout, il profite d'un mode de charge rapide, et ça c'est pratique. En 20 minutes, il regagne de quoi déjà tenir presque une journée.

L'appareil photo, c'est peut-être ce que j'ai le plus utilisé. Deux caméras sont présentes à l'arrière, une grand-angle, et une ultra grand-angle (avec 114° de champ visuel), et une caméra frontale à 32 MP qui permet d'enregistrer en 1080 à 60 images par seconde. Voilà pour illustrer quelques images prises à un salon du maquettisme sur Aumetz pour étrenner l'appareil photo. Je suis assez satisfaite du résultat malgré pas mal de flou et des photos qui tirent beaucoup sur le jaune malgré une ambiance de base qui me semblait assez neutre :

Mes écouteurs se couplent sans mal à tout, mais bien sûr, ils sont dans leur élément avec le Nothing Phone (2a). Déjà, l'application pour les gérer est présente par défaut. Ensuite, un widget n'attend qu'eux pour visualiser d'un coup d'œil leur charge de batterie. Enfin, c'est la porte ouverte vers l'IA, avec une interaction directe avec ChatGPT une fois l'installation spécifique installée (sinon c'est l'IA Google). C'est gadget, mais ça fonctionne bien.

Ce qui fait la spécificité du Phone (2a), c'est sans doute son interface Glyph, avec des LED sur la partie supérieure de l'arrière du téléphone, autour des caméras. Le concept est simple : permettre de pouvoir retourner son téléphone sur la vitre, de façon à ne pas être perturbé, tout en ayant certaines informations primordiales transférées vers ces lumières. Cela peut servir à suivre un minuteur, à vibrer en même temps que le rythme de la musique, ou à indiquer le niveau sonore actuel. Nul doute que côté accessibilité, c'est énorme pour les utilisateurs ayant des soucis auditifs. Je vous ai fait une petite vidéo rapide ici si ça vous intéresse de voir ça en action, mais voilà une photo officielle bien plus propre :

Au final, tout dans ce téléphone me donne l'impression d'être haut de gamme, et il n'a pas à rougir face à un iPhone. L'attention aux détails de Nothing se ressent, il n'y a qu'à citer en exemple cette histoire de plan du métro. Tout en retrouvant cette volonté de créer un écosystème, entre téléphone et écouteurs aux compatibilités poussés à l'extrême.

Mon seul regret, c'est vraiment l'absence d'un chargement à induction et d'aimantation. Surtout que la marque sait le faire, la preuve avec les écouteurs. Mais devoir ressortir mon câble USB-C, j'avoue, ça m'embête, surtout pour un appareil qui se veut de bonne facture.

À part ça, par rapport aux 349€ du prix catalogue, il me parait être un excellent rapport qualité/prix, avec de belles performances par rapport à ses concurrents. Pour vous en convaincre, je ne peux que vous inviter à consulter le site officiel qui référence l'intégralité des statistiques du téléphone, et qui en plus propose de beaux visuels. Car oui, le Phone (2a), c'est aussi un look !



Découvrez nos derniers aperçus :




Jeux du moment

>> Liste complète <<