Une soirée sur… Dispel
Game-Guide reçoit chaque mois de nombreux jeux à tester. Et même si la rédaction s'est bien étoffée dernièrement et qu'on en teste déjà beaucoup, il y a irrémédiablement des titres qui passent à la trappe.
Nous avons donc eu l'idée d'un format d'aperçu un peu spécial : passer une soirée sur un jeu sélectionné au hasard dans la looongue liste des titres en attente ou sur un jeu dont la clé était sur le point d'expirer. Ça promet quelques surprises, aussi bonnes que mauvaises. Vous imaginez si je tombe sur un jeu d'horreur alors que je manque de m'évanouir quand je croise une araignée ? On va sûrement alterner rires et larmes de sang !
Aujourd'hui j'ouvre le bal avec Dispel !
Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC(Steam)
Genre : RPG, Roguelike
Prix conseillé : 9,75€
Date de sortie : 13 février 2024 (accès anticipé)
Studio / Editeur : LegionSword
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
On lance le chrono !
Dispel est développé par LegionSword. Le jeu est décrit comme un RPG avec des éléments de roguelike et de dungeon crawler. L'accès anticipé permet de joueurs trois niveaux ainsi qu'un autre secret.
On commence directement par la création de notre personnage. L'originalité prime car on a le choix entre être un Satyr, un Fungoid ou un Skeleton. Chaque race a ses points forts et faibles, de même que pour les classes.
Pour ces dernières, nous avons : Knight, Sorcerer, Thief, Barbarian. Hunter, Pikeman, Cleric, Bone Breaker, Reaper, Pyromant et Druid ! Vous aurez donc remarqué que le choix est vaste !
J'opte pour une Fungoid Sorcerer. L'idée d'incarner un champi me plait bien. Une courte cinématique montrant notre personne s'avancer immédiatement après avoir été créé s'ensuit.
J'avance un peu dans le donjon, avec une certaine prudence car je sens bien le traquenard me tomber dessus à tout moment. Puis en tant que mage, on n'est en général pas très résistant.
Quelques mètres à peine parcourus, le sol se dérobe et je chute dans une salle. Je n'ai ai aucune compétence équipée et je fouille un peu le menu. Je vois qu'on peut se spécialiser dans différentes branches, qu'on a besoin de points pour débloquer les sorts. Je note aussi les différentes pièces d'équipement.
Bon... c'est franchement la catastrophe, je ne survis à quasiment aucun des combats en Sorcerer. J'opte donc pour une approche différente : créer un autre personnage plus résistant afin de pouvoir prendre le gameplay en main. Je pars sur un Knight afin de pouvoir utiliser une épée+bouclier et mieux me protéger des attaques. À noter qu'en tant que Fungoid je bénéficie d'une immunité aux toxines mais que je suis particulièrement vulnérable au feu.
La même scène est répétée : j'avance, je tombe et commence l'exploration. En dehors des ennemis qui rôdent il faut aussi faire attention aux pièges : des tombes à fouiller peuvent être piégées, des pics peuvent tomber du plafond, des flèches sortir d'un mur.. Bref c'est hostile au possible et c'est vraiment dur. En prime c'est du perma-death : si vous mourrez, vous devez recommencer depuis le début comme si vous n'aviez jamais joué.
Qu'à cela ne tienne, j'ai dis que j'y passerais une soirée et je le ferais ! J'ai arrêté de compter après 20 morts, et j'ai pourtant persévéré. Je chope un peu d'équipement, quelques niveaux et de ce fait des compétences ainsi que des points pour améliorer mes caractéristiques.
Je survis tant bien que mal (et j'oublie aussi de prendre des captures d'écran tellement je suis concentrée haha) et parvient à compléter le premier niveau du jeu !
J'entame le second avec prudence : la zone est différente, à ciel ouvert dans un dédale de ruines. Le bestiaire change aussi. Je finis par mourir et surprise : je recommence depuis le début ! Mais pas depuis le début du niveau, c'est comme si je n'avais pas joué.
En fin de soirée
La frustration est grande car c'est quand même quelques heures de jeu qui n'auront servi à rien. J'aurais aimé gardé quelques éléments pour n'avoir pas cette impression de perdre mon temps.
Je pensais qu'en complétant un niveau, il y aurait une sauvegarde pour ne pas recommencer depuis le tout début.
Verdict
Une soirée, c'était bien assez !
Mais c'est vraiment dommage car ce n'est pas la difficulté de jeu qui est un frein pour moi mais la mort permanente, le fait de tout perdre comme si je n'avais joué.