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Vertigo 2 – Une grande aventure en VR

Version testée : PlayStation VR 2
Plates-formes disponibles : PlayStation VR 2, Steam VR
Genre : Aventure, Action, Shooter
Prix conseillé : 28,99€
Date de sortie : 30 mars 2023
Studio / Editeur : Zach Tsiakalis-Brown / Zulubo Productions
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !

Fin décembre est sorti Vertigo 2 sur PlayStation VR2, le casque de réalité virtuelle de Sony. J'ai mis un moment avant d'y jouer, n'ayant que peu de temps à accorder aux jeux en ce début d'année. Mais je me suis rattrapée récemment et de belle manière avec cette super découverte !

Je n'ai pas joué au premier Vertigo, l'univers s'est donc dévoilé au réveil de mon personnage dans un étrange bunker, grâce au bref résumé qui m'a été fait des événements. Honnêtement, je n'ai pas trop suivi ce qu'il s'était passé mais, dans les grandes lignes, je comprends vite que je suis dans les ennuis jusqu'au cou en tant qu'humaine catapultée hors de son monde dans cette réalité alternative bizarroïde. Pour avoir une chance de retourner chez moi, je dois m'enfoncer dans les tréfonds du Quantum Reactor VII, et peut-être trouver un trou noir ! Rien que ça.

Après une brève visite des locaux autour de ma chambre, le plafond menace de s'écrouler et il faut se rendre dans une zone sous quarantaine. La routine, quoi. Du coup, l'action débute, avec la première arme des quatorze qui seront proposées. Les monstres sont tous plus étonnants les uns que les autres ! Des vilains pas beaux avec une main au lieu d'une tête. Des sortes de carrés avec un gros œil. Et des robots, plein de robots.

Mais ce n'est que le début ! L'univers est complétement déjanté, et l'ambiance s'accorde avec l'humour décalé des PNJs. Certes, ils sont parfois un peu trop bavards. J'ai râlé une fois ou deux sur le côté scripté du jeu. Par exemple, il est indispensable d'attendre que notre guide arrive à un endroit spécifique pour que la porte s'ouvre. Ou encore qu'un dialogue sans aucune option d'être zappé se termine.

Au-delà de cet aspect, le jeu offre un enchaînement de moments forts très amusants et force est de constater que ce script apporte également une "vie" au monde. En environ deux heures de jeu (ce qui, d'après le nombre de chapitres, dix-huit, représente environ 15 à 20% du jeu), j'ai mitraillé des ennemis depuis une sorte d'avion, j'ai utilisé une grosse grue pour bouger des conteneurs, j'ai dévalé des tunnels dans un wagonnet, j'ai dézingué un nombre incalculable de créatures bizarres. Certains passages demandent un peu de jugeotte, pour trouver un code informatique ou pour libérer le chemin, et ça donne un bon équilibre global à l'aventure.

En sachant que le combat peut être assez challengeant, notamment contre les boss. Mais, pour les pas doués, le développeur a prévu le coup avec une option permettant de quasiment désactiver toute difficulté, ou au contraire d'en rajouter pour les très doués qui bravent la mort. À ce propos, aucun malus n'est appliqué en cas d'échec (en tout cas dans mon mode de difficulté), le jeu se contentant de recharger au dernier point de sauvegarde si les points de vie arrivent à zéro. Il existe de plus pas mal d'armoires où trouver des seringues de soin, et que la vie sous 50% se recharge automatiquement (amenant donc à jouer à cache-cache avec les méchants).

Les armes sont très variées, et au nombre de quatorze comme déjà évoqué. La première est un fusil énergétique assez peu puissant, mais qui se révèle précis grâce à un viseur laser (une option ajoutée très tôt dans le jeu). Ensuite, un révolver trainait sur une étagère. Son avantage repose surtout sur sa portée, mais sa cadence de tir est très basse, et il n'a que cinq balles dans son barillet. Enfin, la troisième en ma possession est un fusil à pompe que j'ai volé à un robot, ultra efficace à très courte portée. Toutes les armes nécessitent des actions manuelles pour être rechargées comme éjecter la cartouche et en insérer une autre ou recharger la pompe. Les munitions sont infinies mais liées à un délai de réapparition. Du coup, dans les moments chauds, cela peut devenir juste, obligeant à changer d'arme à toute vitesse pour ne pas se faire submerger.

Quelques soucis techniques à noter malheureusement sur PlayStation VR 2, avec la détection de la main droite qui "saute". A priori quand on dépose le casque hors de la zone de jeu, le jeu se révèle incapable de récupérer la position. Cela m'est aussi arrivé à deux reprises quand ma main s'est retrouvée hors de la zone. La seule solution que j'ai trouvée consiste à relancer Vertigo 2 de zéro. Une mort, ou même la recharge d'une sauvegarde, ne règle rien. Cela m'a malheureusement fait perdre pas mal de temps car le jeu a parfois eu du mal à reprendre exactement au dernier point. Les armes deviennent aussi vite inutilisables si on sort ne serait-ce qu'un peu de la zone de jeu, et le canon de l'arme se bloque parfois dans les portes après un déplacement. D'ailleurs, ce n'est pas le mouvement le plus fluide que j'ai pu voir en utilisant la téléportation car il faut appuyer sur le joystick pour afficher le pointeur, apportant une étape supplémentaire pas toujours bienvenue en plein combat ! Enfin, le jeu n'est pas traduit en français.

Malgré ces points, Vertigo 2 est une expérience que je ne suis pas prête d'oublier. Sans parler de la durée de vie, qui est énorme pour un jeu en réalité virtuelle, comptez au moins une douzaine d'heures ! Et si vous hésitez encore, et que vous avez un casque PC, sachez qu'une démo existe sur Steam (où le jeu profite d'ailleurs de 1 830 évaluations extrêmement positives, ce n'est sans doute pas pour rien !).

Le jeu est disponible sur :

Points forts Points faibles
Une ambiance géniale, musique et graphismes Quelques faiblesses techniques
Une bonne durée de vie
Des armes et des situations variées

Malgré quelques petits bugs, Vertigo 2 s'est glissé parmi mes coups de coeur réalité virtuelle. Une aventure, avec un grand A, à tous les sens du terme, qui se déguste sans modération.



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