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PGW 2023 – Wartales de Shiro Games chez Xbox

Sur le stand Xbox de la PGW, j’ai rencontré des personnes de Shiro Games, dont Arnaud Richard (directeur Marketing) et Quentin Lapeyre (Game Director) qui venaient présenter Wartales à l’occasion de la sortie du titre sur Xbox et Gamepass. Le jeu est cross-buy, c’est-à-dire que si vous l’achetez sur console, vous le possédez aussi sur PC, et inversement, avec les sauvegardes qui vous suivent. Le cross-play entre les versions Xbox et Steam arrivera aussi très bientôt.

Shiro Games est notamment connu pour Northgard, ou plus récemment Dune, mais Wartales, plus réaliste que les autres projets, a été créé de zéro, avec d’ailleurs une toute nouvelle équipe. Le monde est médiéval, avec un soupçon de fantasy. Et encore, le peu de surnaturel présent peut s’expliquer. Les inspirations sont nombreuses, allant surtout piocher du côté de l’Irlande ou de l’Écosse, même si certains biomes viennent d’autres pays, comme par exemple la Toscane pour l’un des derniers ajoutés.

Si, comme moi, vous avez complétement raté le jeu de rôle tactique à sa sortie, sachez que Wartales nous place à la tête d’une troupe de mercenaires. Afin de faire vivre nos gars, qui sont tout sauf des héros, une foultitude de contrats peuvent être remplis, allant de l’exploration du monde ouvert à l’assassinat. En parallèle, c'est une longue liste d’activités qui sont proposées : de l’artisanat (alchimie, pêche, minage, bûcheron…), du commerce, et une grande part de gestion avec toute la partie de repos au camp, notre troupe étant nomade.

Une des activités préférées d’un de mes interlocuteurs est l’exploration de ruines. Sur le principe d’un dungeon-crawler, on évolue dans un environnement très sombre, avec des leviers et autres mécanismes à activer. Seules les torches permettent d’éclairer la zone autour des unités, rendant le combat différent. Un autre me parle des villages abandonnés, où il est ici important de faire preuve de discrétion, afin de ne pas attirer l’attention des pestiférés. Les deux tombent d’accord en ce qui concerne la rouste, un sport inspiré du rugby et du football avec deux ballons. Dans le monde de Wartales, chaque région a des règles locales, amenant à une réinvention continue de ce mini jeu.

Chaque mercenaire évolue, comme dans un jeu de rôle, avec un niveau, des attributs, des compétences, de l’équipement... L’arbre de talents est basé sur l’arme portée. Arme qui se crée auprès d’un forgeron, via l’artisanat, ou qui se trouve dans le monde. La compagnie s’agrandit par différents moyens de recrutement. Chaque recrue se spécialise, puis se respécialise, pour conserver un groupe cohérent avec sa façon de jouer. L’individu ne sera jamais plus important que la troupe, qui est le véritable héros de ce jeu.

Cela n’a pas empêché le studio de grandement améliorer la personnalisation des mercenaires, avec l’ajout d’options de visages ou de coiffures. C’est aussi désormais tout un système de relations qui relie les mercenaires entre eux, et les conséquences, bonnes ou mauvaises, qui en découlent.

Tout l’aspect combat se déroule au tour par tour, et se base beaucoup sur le terrain, qu’il faut savoir utiliser à son avantage. Il faut aussi considérer chaque affrontement d’un point de vue économique, en gardant bien en tête la troupe. Minimiser les pertes, et donc maximiser les gains. Grâce au nouveau mode de coopération, quatre joueurs peuvent collaborer, en se répartissant les membres de la même troupe.

La même réflexion doit être menée avec l’utilisation de l’or, qui doit être dépensé à bon escient, mais sans faire de fausses économies sur, par exemple, les salaires, les réparations, la nourriture, l’équipement. À faire attention ensuite à ne pas trop gâter ses mercenaires. S’ils ont trop d’alcool, ils risquent de devenir dépendants, et leur moral pourra alors chuter s’ils en sont privés. Mais ne pas leur servir d’alcool, c’est passer à côté d’un levier important pour garder une bonne ambiance dans l’équipe.

Depuis la sortie, de nombreuses améliorations ont été apportées, en se basant sur les souhaits des joueurs. Il y a eu notamment beaucoup d’équilibrages, ce qui a pu parfois amener la méta à changer. Une bonne chose, qu’ils assument, car ça permet d’entretenir l’intérêt pour le jeu. Et il faut s’attendre à ce que cela continue à la suite de cette sortie sur Xbox, et à l’arrivée de nouveaux joueurs. La communauté a en tout cas réagi positivement, le jeu affichant 91% de retours positifs sur Steam.

Le portage sur console n’a pas été très difficile, car le jeu a été pensé dès le début du développement avec cette idée en tête. Les interfaces étaient donc déjà compatibles, et le support de la manette déjà proposé sur PC. Sans oublier que Xbox reste très proche du PC sur son architecture système.

Maintenant, le studio se focalise sur la suite, et compte bien continuer à supporter Wartales pendant des mois, voire des années. Des mises à jour sont prévues, ajoutant des régions et des systèmes de jeu, avec toujours l’optique de relancer l’intérêt de la communauté, et un mélange de contenu gratuit et payant.

Au quotidien, ce sont treize personnes qui travaillent sur le jeu, et jusqu’à dix-sept de façon ponctuelle. Une sacrée belle équipe, pour un studio qui compte actuellement soixante-cinq personnes.

Pour conclure, Shiro Games est vraiment très content de la sortie et des retours faits sur Wartales. L’équipe a hâte de voir ceux des joueurs sur consoles, afin de pouvoir itérer et rendre le jeu encore meilleur. Alors n’hésitez pas à jouer et à partager votre avis. L’équipe n’attend que ça !



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