The Lord of the Rings: Return to Moria – Dans les profondeurs de Khazad-dûm
Version testée : PC
Plates-formes disponibles : PC
Genre : Survie/Construction
Prix conseillé : 39,99€
Date de sortie : 24 /10/2023
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
Grande fan de l'univers, j'attendais l'arrivée de ce nouveau jeu en Terre du Milieu depuis son annonce. Pour m'aider à patienter, j'avais eu la chance de le découvrir en avant-première à la gamescom (vous pouvez retrouver mon aperçu ici). Return to Moria est un jeu de survie coopératif, emmenant dans les mines bien connues du monde de Tolkien. Une vingtaine d'années après les événements décrits dans le Seigneur des anneaux, nous accompagnons une compagnie de nains qui, à l'initiative du Seigneur Gimli, espère reconquérir le royaume perdu sous les Monts Brumeux.
L'aventure débute par la création de son personnage, via un outil qui offre pas mal de libertés. D'ailleurs, ce ne sont pas que de nains qui participent au voyage, ce sont aussi des naines ! J'ai pris un moment à essayer toutes les options de visages, de barbes, et de coiffures. Avant de personnaliser mes choix avec des couleurs, des cicatrices et des tatouages. Même si elle reste ronde, la morphologie de ma naine peut aussi être ajustée. Je vous présente donc une nouvelle Onidra :
Il est possible de jouer en solo et hors ligne. Ou alors de s'ouvrir à Internet, et de partager son aventure avec trois autres joueurs, amis ou non. Voulant pour le moment vivre l'expérience par moi-même, j'opte pour la première option. Je crée mon nouveau monde rien qu'à moi, généré de manière procédurale. L'essence de ce lieu mythique sorti de l'imagination de Tolkien est toujours conservée, et notamment les endroits clés qui restent présents aux étages attendus. Le premier visité est bien sûr la légendaire porte de Durin, où il faut dire "Ami" en elfique afin d'entrer. Sauf que, pour une raison inconnue, la formule ne fonctionne plus, une rune maudite a été gravée à l'intérieur, et des corps d'orques s'amoncellent derrière.
C'est également l'occasion de ramasser un souvenir du passage de la communauté qui a eu ici fort à faire pour survivre...
Le début est assez déroutant. Même si la Moria a un cycle jour/nuit qui se découvre peu à peu, tout paraît de prime abord sombre et les couloirs se ressemblent tous. Heureusement, un tutoriel aide à comprendre où aller, détaillant les premières grandes étapes qui, sans surprise, amènent à fabriquer une pioche et à creuser ! Tout est destructible, la pierre, comme les murs, les meubles et les bâtiments. Mais la terre est celle qui cache les passages importants pour découvrir une nouvelle zone. Dès que j'en aperçois, je n'hésite pas, je prends ma pioche, et je creuse !
J'arrive dans les ruines de ce qui semble être une zone urbaine : des maisons, des cuves de brassage, des forges... Tout est bien sûr dans un sale état, et va demander pas mal de réparations. Assez rapidement, je décide d'établir un premier camp autour d'un foyer en pierres que je restaure. Juste en face, une énorme cuve de brassage est plutôt prometteuse. Je n'ai pas encore tous les ingrédients nécessaires pour la remettre en marche, mais j'ai hâte de pouvoir brasser ma propre bière !
Le foyer est le centre de tout et c'est ce qui fait office de revendication pour un terrain. Il est impossible d'utiliser un quelconque équipement sans en poser un à proximité. C'est aussi là que se cuisent les repas, qui sont servis sur la table des repas (et donc accessibles à tous les autres nains dans le cas d'une partie en multijoueur). Ces recettes goûteuses remontent tout à la fois la satiété et la santé. D'ailleurs, au fur et à mesure de mon avancée dans les profondeurs de la Moria, j'ai réparé ou construit pas mal d'autres foyers avec leurs tables. Histoire de pouvoir requinquer mon aventurière un peu partout.
J'ai aussi installé des lits de camp. Dormir est obligatoire pour ôter les effets de fatigue, qui peu à peu réduisent l'énergie maximale du personnage (énergie qui sert à faire les actions comme miner ou réparer). C'est aussi pratique pour passer la période nocturne. Comme je l'évoquais déjà, la lumière naturelle rentre dans une certaine mesure dans les grands halls de la Moria. La nuit rend l'exploration difficile, la mine est encore plus sombre et plus froide que durant la journée, et la torche n'éclaire pas assez pour bien voir. Sans compter qu'il est impossible de continuer à tenir sa source de lumière en main quand on a une épée et un bouclier. Ou alors il faut prévoir une torche qui se lance par terre. Cela demande pas mal de préparations, avec les risques que les ténèbres et la température basse ne démoralisent totalement notre aventurière. Franchement, autant dormir tranquille et attendre le matin pour repartir explorer !
Dans cette pièce, comme d'ailleurs un peu partout autour de la zone de départ, se trouve tout l'équipement de base qu'il faut à une compagnie de nains avisée : une forge et un fourneau.
Autant le fourneau ne demande que de la pierre pour être réparé ou construit, comme le foyer, autant la forge nécessite de débuter la prospection du minerai de fer et du charbon. Ce nouvel équipement donne accès à de meilleures armes, ou encore à une machine permettant de réparer son équipement.
Je m'installe dans deux maisons, dont je remonte quelques murs, avec une bonne porte bien solide, afin de garantir ma sécurité. La Moria n'est pas du tout un lieu abandonné. Y rôdent des orques, bien sûr, mais aussi une faune agressive de méchantes bestioles qui n'hésitent pas à me bouffer si je passe trop près d'eux. Avoir des endroits sûrs, où pouvoir se cacher pour se faire oublier est primordial à sa survie.
Le combat est simple, fondé sur le concept basique de taper/bloquer. Meilleure est l'arme, et mieux ça passe. Pareil pour l'armure, qui aide à mieux encaisser. Les ennemis ne sont pas franchement difficiles, en tout cas pour ceux que j'ai croisés, mais leur nombre peut vite faire pencher la balance de leur côté. Clairement, c'est là où on sent bien que l'équilibrage a été pensé pour un groupe. Au début, avant que je ne commence à avoir un peu d'équipement, j'ai passé énormément de temps à fuir, à me cacher, et à manger pour remonter ma vie. J'arrive cependant à progresser grâce à mes cachettes, en me faufilant aussi discrètement que possible sans attirer l'attention des orques.
L'impact sur l'environnement est immédiat. En reconstruisant des foyers, des forges ou des fourneaux. En réparant des statues de héros passés, ce qui débloque l'accès à de nouvelles recettes. En nettoyant les débris qui trainent par terre, traces de batailles du temps jadis. Avec partout des éléments liés au lore du Seigneur des Anneaux, qui raviront tous les fans. Alors, bien sûr, quelques petits éléments demandent à être améliorés. J'ai voulu défoncer une porte et la moitié de la maison m'est tombée dessus. Globalement, la réfection des maisons est difficile : les blocs sont mal alignés et la moindre erreur risque de faire s'écrouler des pans entiers. Dormir oblige à passer un temps défini d'environ 8 heures (ce qui fait rater la matinée si on se couche tard). La progression n'est pas toujours très claire non plus, j'ai pris un moment à trouver comment faire de l'acier, et je me suis trouvée très longtemps bloquée au rang du minerai de fer.
Si on devait résumer tout ça :
Pour conclure, j'ai passé une quinzaine d'heures sur le jeu, et je n'ai fait qu'effleurer tous les mystères des mines de la Moria. Une excellente alternative qui vient s'inscrire dans la digne lignée des jeux de construction/survie !
Vous trouverez The Lord of the Rings: Return to Moria sur l'Epic Games Store uniquement :