My Time at Sandrock – Portia, je déménage
Version testée : Xbox Series X
Plates-formes disponibles : PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Switch
Genre : Aventure, Simulation, Construction
Prix conseillé : 40-45€
Date de sortie : 02/11/2023
Clé fournie par l'éditeur, merci à eux !
Lorsque les gens vont en vacances, les premières destinations sont l'océan en été ou la montagne en hiver. Mais avez vous pensé à aller à Portia ? Un lieu rural reculé où sont tapies des créatures fantastiques et où les autochtones bienveillants vous accueilleront à bras ouvert dans le calme verdoyant de ses prairies. Un lieu où vous pourrez libérer votre créativité et vos travaux manuels. Un lieu où vous vivrez d'incroyables aventures ! Ca donne envie, hein ?
Dommage pour vous car aujourd'hui on va à Sandrock, un désert aride et hostile où l'eau est une richesse qu'on ne peut gaspiller et où les gens vont vous demander des services tous les jours.
Deuxième opus des My Time At, My Time At Sandrock avait un énorme poids sur les épaules car il doit non seulement consolider la franchise, mais également améliorer les points faibles de My Time At Portia tout en apportant sa propre identité et ses mécaniques spécifiques à cet opus. Du coup, le découpage de ce test est tout trouvé.
Le jeu, sans grande surprise, va se dérouler globalement comme son prédécesseur. À savoir que vous incarnez un constructeur qui s'installe dans le coin et, à l'instar des jeux de farming, va devoir gérer son temps chaque jour pour réaliser des commandes, explorer les environs, récolter des ressources, forger des relations avec les habitants, mais gaffe au surmenage !
Car comme les aficionados de ce genre de jeux savent : il est important de bien gérer sa barre d'énergie. Une fois vidée, il faudra consommer des aliments, s'asseoir ou directement aller au lit pour la remplir. Mais si vous choisissez la dernière solution, vous vous réveillerez le lendemain.
Il convient donc de bien garder un œil à la fois au temps qui passe (à un rythme par défaut de 1 seconde temps réel = 1 minute temps de jeu), mais aussi sur votre barre d'énergie qui sera fortement mise à contribution pour la récolte comme pour se battre contre des créatures sauvages.
Les habitués de My time at Portia ne seront pas dépaysé dans le concept tellement accrocheur.
Heureusement pour ces mêmes habitués, comme pour les autres, d'ailleurs, les développeurs ont fait des efforts à pallier les bémols et autres problèmes de Portia à commencer par la rigidité du personnage qui ici enchaîne les actions avec une fluidité bien plus agréable mais toutefois pas parfaite puisqu'on sent des accrocs dans l'enchaînement de certaines actions. Rien de bien méchant toutefois.
L'interface et la prise en main sont également plus agréables, à l'instar de la progression qui se fait de manière plus naturelle dans un environnement directement explorable au lieu des zones déblocables que proposait Portia. Elles existent certes toujours, mais le monde est suffisamment grand pour ne pas se sentir à l'étroit et la majeure partie de ces zones sont des intérieurs pour explorer des ruines de l'Ancien Monde.
Tous les aspects ont été revus en bien, mais cela n'empêchera pas des bugs. Certains d'affichage comme du clipping, tearing, des soucis de "surlignage" ou des bugs de PNJs qui seront en pleine confusion derrière vous et pires que votre enfant à vous suivre sans raison alors que vous tentez de le perdre au supermarché.
Par contre se produisent des bugs bien plus problématiques comme la gestion de vos objets car diviser votre tas d'un objet peut simplement faire disparaître tout le lot ! Comme la répartition automatique dans les coffres aussi, d'ailleurs.
Sur des objets communs récupérables facilement, on passe facilement l'éponge. Par contre lorsque c'est un élément de relique ou d'objet assemblé rare, tout de suite, les gros mots se mettent à fuser car le jeu était en Early Access depuis plus d'un an et ce n'est pas un bug anodin.
(ndlr: il peut s'agir toutefois d'éléments isolés, car d'autres rédacteurs jouant depuis le tout début de l'accès anticipé n'ont pas rencontré de tels bugs. Il est possible qu'il s'agisse d'un incident relatif à la version actuelle, qui sera peut-être corrigé d'ici la sortie effective).
On conserve un style mignon, à la fois plus coloré mais avec des environnements à la colorimétrie plus monotone, surtout en été.
Le système de relation est un petit peu plus confus, surtout avec des soucis de traduction française des dialogues pas toujours au top (les textes des menus sont bons, par contre). D'ailleurs en parlant de dialogues, les voix sont de la partie cette fois-ci. Pas pour tout, car essentiellement réservés aux passages obligatoires des différents arcs et autres cut-scenes disséminés sur tout le jeu.
Je pourrais vous détailler durant des pages et des pages les améliorations, les nouveautés, les choses disparues et autres listes depuis My Time at Portia, mais je préfère retourner y jouer. C'est sur ce point que le jeu réussit une fois de plus en tant que suite. Car malgré ses défauts, My Time at Sandrock est à mettre entre toutes les mains tellement il réussit le pari d'accrocher autant ludiquement parlant. La seule raison pour laquelle, je pourrais ne pas le recommander serait parce qu'il n'y a pas de lama complètement cool à chevaucher avec leurs lunettes de soleil. Et ça, c'est une faute criminelle.
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