Nova Lands – Des îles et des boss
Séduite par le concept, j'ai accepté une clé de la part du développeur BEHEMUTT (et de son éditeur HypeTrain Digital) afin de découvrir Nova Lands sur PC, un titre sorti le 22 juin :
Le lancement d'une partie passe par un menu très coloré, mettant en avant l'héroïne que nous allons incarner avec ses petits robots.
Par contre, soyons clairs immédiatement : n'espérez pas une 3D aussi élaborée une fois en jeu. Nous sommes dans du pixel art pur et dur, donc nous avons affaire à un graphisme minimaliste. Je préfère commencer par là car, pour ma part, c'est ce qui m'a fait hésiter à me lancer. Mais si vous arrivez à aller au-delà, ou si tout simplement vous aimez le style, vous n'allez pas être déçus.
Nous débutons notre aventure sur une île vaguement hexagonale, où se trouvent diverses ressources : de la pierre, du bois, des baies, du fer... Un clic gauche à proximité, et la ressource est collectée en quelques secondes, délai représenté sous la forme d'une jauge, histoire de suivre l'avancée de cette collecte. S'il y a de l'espace dans l'un des six espaces d'inventaires, alors les ressources sont automatiquement collectées. Sinon, le tout reste au sol, et peut être récupéré plus tard.
La première machine est un four, l'occasion de poser le premier maillon de la future chaine de production, transformant le bois en charbon. Ce même charbon qui se combine avec la pierre pour créer des briques.
Chaque production fait gagner de l'expérience, donc des niveaux, de quoi gagner de nouveaux avantages pour le personnage. Les ressources en elles-mêmes s'investissent dans la recherche d'éléments, constructions et recettes. Le tout premier palier apprend à créer des lingots de cuivre et de fer. Le charbon sert ainsi également à créer ces barres de fer ou de cuivre, combiné avec le minerai du même nom.
Mais ce n'est que le début car très vite, plus d'options arrivent et notamment l'automatisation grâce aux robots ! Pour ceux auxquels j'ai déjà accès, ils sont de trois types : collecteurs, transporteurs, ou combattants. L'antenne de contrôle est limitée à trois robots au maximum, ce qui oblige à faire des choix. Tout commence à s'organiser quand, par la suite, se rajoutent les dépôts, des zones où les robots prennent et déposent leurs ressources (après avoir défini le type de ressources concernées par chaque zone). Cela se révèle vite très utile pour centraliser les matières premières. Et puis, par la suite, les ressources se passent d'une île à l'autre, ce qui nécessite pas mal d'organisation pour tout optimiser.
Un nouvel horizon se débloque quand notre héroïne apprend à utiliser un jetpack, le véhicule indispensable pour partir explorer les îles avoisinantes découvertes grâce au radar. Mais c'est là que la gestion de l'oxygène devient indispensable. Car oui, j'avoue que je n'avais pas trop fait attention tant que je me trouvais sur mon île de départ, mais il y a une jauge en haut à gauche de l'écran de jeu, qui décroit peu à peu si on s'éloigne trop de la machine fournisseuse d'oxygène. Il ne faut donc pas oublier d'y revenir régulièrement, tout en s'assurant aussi de la collecte des bulles de rosée, éléments indispensables à la synthèse du précieux O².
Accessoirement, cette même eau sert à arroser les champs, où faire pousser des graines. J'ai ainsi pu planter deux arbustes donnant des baies, un moyen un peu lent, mais pratique pour regagner des points de vie. Pour moi qui ai tendance à un peu trop m'éloigner de l'oxygène, et donc à être passée plus d'une fois proche de la mort, vous imaginez bien que je ne pars jamais bien loin sans mon stock de fruits !
Sur les autres îles, notre héroïne retrouve d'autres survivants, qui proposent leurs services contre des ressources. L'occasion par exemple d'augmenter la réserve d'oxygène de la combinaison, d'apprendre une nouvelle recette de cuisine, de courir plus vite ou encore d'agrandir la taille de l'inventaire.
Le clic gauche devient vite une arme, une sorte de laser très simple, qui ne peut cependant être maintenu en continu car l'arme chauffe et a besoin d'être refroidie après quelques attaques. Le combat est plutôt accessoire en extérieur, en tout cas pour les îles que j'ai déjà visitées. Quelques cochons pas agressifs, des crabes, et des abeilles qui s'esquivent avec les bons talents.
Cela devient indispensable dans une sorte de cave, où se trouve un terrible boss. Là, j'avoue que c'est la partie que j'aime le moins, car on se retrouve face à un combat à l'ancienne : un grand méchant, avec des compétences scriptées, et un cycle qu'il faut comprendre pour esquiver les attaques, et survivre le temps de lui infliger assez de dégâts pour qu'il meure. J'ai tendance à aimer jouer à ce style de jeu de construction en mode détente, et j'aurais apprécié de pouvoir me passer de ces affrontements, ou en tout cas d'être en mesure d'en baisser la difficulté pour que ce ne soit qu'une formalité.
À part ce petit bémol, de ce que j'ai pu en voir après environ deux heures de jeu, Nova Lands est très prometteur. Sans être aussi beau qu'un Satisfactory, il a le même potentiel chronophage que la plupart des jeux du type. Et je me rends bien compte que je suis encore loin d'avoir tout vu. Dans l'email accompagnateur, le développeur annonce une durée de vie de 50 à 60 heures environ... Autant dire qu'au rythme où je joue actuellement, je vous donne rendez-vous l'année prochaine ! Mais vous ne devriez certainement pas attendre en ce qui vous concerne. Pour moins de 20€, si vous aimez le genre, foncez !