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Stranded: Alien Dawn – Lancement réussi !

Après un accès anticipé qui aura duré quelques mois, et durant lesquels les développeurs d'Haemimont Games (sous le label Frontier Foundry) auront été particulièrement actifs, Stranded: Alien Dawn est officiellement sorti ce mardi 25 avril. Depuis quelques jours, j'en ai donc profité pour relancer une nouvelle partie grâce à la même clé qui m'avait été fournie, et qui m'avait déjà permis de faire trois articles : Passionnant & reposant, Survie en monde aride, Ajout de l'élevage.

Il est important de rappeler que ce jeu n’est pas un builder. Ou encore un survival au sens strict du terme. Il se situe au croisement des genres, plaçant à la tête d’un groupe de trois et intégrant une part importante d’artisanat et de construction. Et même un certain côté simulation de vie. Nos héros évoluent dans le monde en faisant leurs propres choix, certes basés sur une liste de priorités, mais toujours de leur propre chef, sauf en quelques rares occasions (comme lors des combats). N'espérez pas gérer un grand village : mes survivants sont toujours trois alors qu'ils entament leur troisième année à la surface de cette planète. 

Les trois survivants initiaux sont à choisir parmi un pool d’hommes et de femmes aux profils variés. Les éventuelles autres recrues sont elles aléatoires. Ils viennent tous avec leurs forces et leurs faiblesses, et des caractéristiques comprises entre 1 et 10 : intelligence, force, médecine, construction, artisanat, agriculture… Ils pourront avoir des avantages, comme des désavantages, voire des phobies (des trucs qu’ils ne feront jamais). Par exemple, certains sont non-violents ce qui, au début, ne facilite pas la défense du camp (moins à terme grâce aux défenses automatisées). Quelque chose d’aussi anodin qu’un végétarien peut vite créer pas mal de souci pour l'alimentation (j'ai eu le cas sur ma précédente partie où ma végétarienne a failli mourir de faim car je n'avais plus que de la viande qu'elle refusait). Le dernier ajouté est Vicente Santiago, ancien propriétaire d'un ranch. Criblé de dettes, il espère trouver un nouvel endroit où s'établir. Lui, ce qu'il refuse de faire, c'est la cuisine. Autant dire que ça ne dérange absolument pas !

Alors qu’au début le seul objectif se limitait à survivre après un crash, jusqu’à être en mesure de contacter un vaisseau d’évacuation, deux nouveaux scénarios sont désormais jouables : un avec un but commercial, l’autre avec une orientation militaire. D'ailleurs, Vicente est particulièrement utile pour l'objectif commercial car, tant qu'il est dans la colonie, tous les vaisseaux vont vendre leurs produits 5% moins cher, tout en achetant les ressources 5% plus cher. Cette diversité est bienvenue, même si le début reste relativement similaire dans tous les cas. Il faut construire le camp de base, avec toutes les installations nécessaires au confort des survivants, sans oublier de faire toutes les recherches. Ensuite, après quelques heures de jeu, il devient possible de se pencher sur l'objectif final et, là, le gameplay change.

Le rythme est assez lent, même en accélérant la vitesse du jeu. Après environ cinq heures de jeu, mon futur avant-poste commercial fête sa troisième année et mes petits gars sont encore sous des abris de fortune, avec un accès limité à l’électricité. La construction de la base principale est débutée, mais c'est un travail de longue haleine, qui va prendre une bonne année (en jeu) avant que tout ne soit prêt, et que le groupe puisse emménager là-bas. Avec des chambres indépendantes, des lits, la climatisation et le chauffage. On y est presque :

J’ai également profité de cette partie pour mieux découvrir le biome désertique. Les plantes sont plus variées que ce que j’avais cru de prime abord, et moins une simple transposition du biome tempéré (même si bien sûr on retrouve des propriétés similaires). Le principal souci reste le manque de bois, ce qui amène à lui préférer la pierre, qui est très courant ici. En plus, les deux matériaux partagent les mêmes propriétés d’isolation, donc ça ne change que l’apparence. Il faut aussi être vigilant sur les plantations, car il faut être conscient que les ressources ne seront sans doute pas en quantité suffisante dans le monde. Il ne faudrait pas tomber en panne de ce cactus que l'on transforme en antibiotiques. Cette planète est donc un peu moins permissive que l’autre biome tempéré. L’élevage promet d'être technique. Déjà, je ne vois pas trop comment accueillir des herbivores, à cause du manque de végétation. J’avoue que je ne me suis pas encore risquée dans cette partie même si j’ai des chameaux et des chiens qui rôdent souvent autour de mon camp.

Parmi les nouveautés, une serre hydroponique. Moins d’espace mais l’avantage d’être utilisable toute l’année. Le champ de force sert à se protéger des ennemis, ou à créer des canaux pour rediriger les vagues exactement où les armes automatiques sont placées. Le coffre fort est dédié au stockage des galacticoins, la nouvelle monnaie introduite avec la mise à jour commerciale. Cela évite de les faire trainer au milieu des autres matériaux, même si personne n’a pour le moment tenté de venir me voler.

Et donc cette nouvelle interface liée au scénario commercial, afin d'échanger des biens avec des vaisseaux de passage :

Ainsi qu'un relais vers différents vaisseaux, afin de demander à l'un d'eux de passer dans les parages (chaque type étant intéressé par des marchandises bien spécifiques). C'est aussi l'occasion de poster une offre de recrutement, une nouvelle façon d'accueillir un nouveau membre temporaire à l'équipe, payé en galacticoins. C'est plutôt rentable car, même si ma recrue n'avait pas de statistiques bien élevées, il a abattu une charge de travail qui couvre sans souci son salaire. Il faut cependant faire attention à ne pas gaspiller trop de ressources pour lui, notamment en ce qui concerne son équipement, car cela risque d'être perdu. À noter que grâce aux talents de Vicente, j'ai pu négocier son salaire de 10%. Une petite ristourne non négligeable !

Toujours aussi addictif, Stranded: Alien Dawn est pour moi devenu un incontournable, auquel je joue régulièrement. Je le conseillais déjà lors de son accès anticipé. Je ne peux que continuer à le faire, d'autant plus que le titre s'est amélioré depuis. Plus de 3 000 utilisateurs sur Steam sont d'accord avec moi, avec des évaluations très positives (3 126 au moment où j'écris ces lignes). Ce n'est sans doute pas une coïncidence.

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