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Minecraft Legends – Sus aux méchants cochons !

Que devient une licence déjà légendaire quand elle se dote d'un nouveau jeu appelé Legends ? La réponse dès maintenant en vidéo :

En soi, je n'attendais pas grand chose. Je connais Minecraft, bien sûr. Je n'ai pourtant jamais été une grande fan, n'ayant joué que très ponctuellement avec mon fils, sur la console. Mais cela paraissait sympa. Le pitch est d'ailleurs plutôt aguicheur :

La corruption du Nether par les piglins se répand dans la Surface, brûlant tout ce qu’elle touche. Êtes-vous le héros ou l’héroïne qui protégera cette douce terre ? Planifiez votre stratégie et affrontez les piglins dans des batailles épiques, mais attention : ils ripostent toujours.

Alors quand l'opportunité m'a été donnée par Microsoft de tester le jeu avant sa sortie, je n'ai pas hésité.  Au-delà de ne pas l'attendre, je ne savais pas non plus trop à quoi m'attendre... si vous m'excusez la répétition. J'avais à peine connaissance du style de jeu. C'est donc avec un regard  on ne peut plus neuf que j'ai embarqué dans le monde de briquettes propre à la licence. Les événements ne tardent pas à se mettre en place. Les piglins, de méchants cochons anthropomorphiques attaquent le pays et je me retrouve invoquée par trois dieux (Clairvoyance, Savoir et Action) afin de les aider à sauver la situation. Inutile de dire que, vu leur nombre, il va y avoir un sacré travail !

Le jeu donne ensuite le choix entre deux modes, la campagne, histoire de devenir une légende (tiens, encore ce mot !) et un mode joueur contre joueur. J'ai opté pour le premier car, sans surprise, il sert de tutoriel au second, et permet donc de comprendre comme il faut les bases de la lutte anti-piglin. Pour bien débuter mon aventure, je dois choisir mon héros parmi dix archétypes, tous plus mignons que les autres. Du côté des skins de monture, pas un grand choix pour le moment. À savoir que l'histoire peut aussi être partagée avec d'autres joueurs. Le côté social de Minecraft a réellement été conservé au maximum du possible.

Une fois sur place, il est temps d'apprendre à chanter pour les petites créatures qui vont m'aider dans la lutte contre le mal. Je ne vais pas avoir à me salir les mains pour récolter les ressources moi-même. Tout s'accomplit en déposant une sorte de balise dans un endroit riche en matières premières. Une mélodie avec mon luth, et mes Allays vont se charger de tout. Il n'est même pas nécessaire de rester à côté pour que les ressources tombent dans mon escarcelle. Il sera par contre utile à partir d'un moment d'augmenter la taille de la réserve, histoire de pouvoir gagner en espace de stockage.

Pour le combat, c'est un peu la même chose. Bien que notre héros soit capable d'infliger des dégâts par lui-même, sa place est aux commandes. La force de frappe de l'armée, ce sont les petits golems, créés à partir de différents matériaux. Ce sont eux qui vont vraiment faire la différence.  Chaque golem a un but bien précis, certains vont être efficaces contre les bâtiments, d'autres seront mortels pour les pilgrins, ou d'autres encore occuperont un rôle de soigneur. Les golems s'invoquent grâce à des balises, à poser dans le monde à l'endroit de son choix. Il suffit ensuite de les rallier à sa bannière, puis de les emmener jusqu'à la bataille, avant de leur indiquer leurs cibles.

Il est également possible de recruter des monstres amicaux, qui acceptent de se joindre à la bataille contre les vilains cochons. Ils se dirigent de la même façon que les golems. Et, plus tard, notre héros se dote de la capacité à construire des tours offensives qui sont capables de renverser le cours d'un combat.

D'autres éléments avec un but plus défensif peuvent être construits dans le monde. Le premier est un escalier, mais il y a aussi des murs, des tours. De quoi créer un bâtiment pour se barricader avec ses troupes pour mieux survivre aux attaques incessantes des pilgrins. Les cochons essaient notamment de détruire les fontaines des villages, qu'il faut absolument protéger, ne serait-ce que pour conserver la téléportation rapide vers ce lieu pour ceux qui n'ont pas l'âme chevaleresque. Bien sûr, il faut aussi continuer à maintenir la pression sur les avant-postes et autres forteresses que les cochons créent en boucle.

Pas mal d'action donc, à tel point qu'il est parfois un peu difficile de s'y retrouver en solo. Sans compter que les attaques continuelles viennent un peu à lasser. Après les joies de la découverte, et mes premières victoires, je me suis retrouvée dans un grand moment de doute, à tourner en rond, sans trop savoir comment prendre le dessus. Le jeu a clairement été fait pour être partagé, et devrait prendre tout son intérêt en duo, même s'il est loin d'être inintéressant en solo. Il en va de même pour le PVP car, même s'il est possible de s'entraîner contre l'IA, il n'y a rien de mieux qu'une petite bataille entre amis pour passer une bonne soirée. Surtout, les combats deviennent alors plus intéressants, très tactiques, voire un peu trop. C'est alors que j'ai pris toute la mesure des limitations de l'IA qui, sans être mauvaise, n'est clairement pas à la hauteur du machiavélisme d'un humain !

À noter que si vous n'avez pas d'amis, il est aussi possible de jouer contre ou avec des joueurs aléatoires, mais le résultat sera aussi ... aléatoire que les groupes formés : comme toujours sur les jeux multijoueur, il faut s'attendre au pire comme au meilleur.

Un point sur l'univers s'impose avant de conclure. C'est adorable. Les personnages sont mignons, le monde est mignon, tout est mignon ! Les cinématiques sont bourrées de petits détails pour faire sourire. Comme par exemple lors de ce moment où l'un des cochons, discrètement, met une mandale à son copain. Les voix sont convaincantes, avec des sous-titres entièrement en français si vous n'aimez pas avoir tout le temps les écouteurs sur les oreilles. La musique fait aussi bien son office. Même si cela reste du pixel art, bien sûr. Il faut aimer le style, mais en même temps, est-ce qu'un Minecraft sans ses briques serait vraiment un Minecraft ? Pour ma part, je réponds sans hésiter : non ! Vive les briques ! Et puis ça rend quand même sacrément bien, non ?

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup apprécié mon aventure dans la légende de Minecraft, une licence qui sait admirablement bien s'offrir cette seconde jeunesse alors qu'elle entre dans son adolescence (la première version du sandbox sortait en 2011, il y a 12 ans). Si vous avez envie de devenir à votre tour une légende, le jeu sera disponible dès le 18 avril sur Xbox et Windows ! Mais aussi sur PlayStation 4 et 5. Une petite révolution d'ailleurs au passage...



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