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Not for Broadcast – Ceci n’est pas une défaillance de votre téléviseur

Aujourd'hui, parlons court, parlons bien, parlons censure, bande de s@%#& m%€#@& !

Et par cette censure, vous vous imaginez une injure complètement vulgaire, violente et inappropriée, n'est-ce pas ? Et je suppose que dès le début du test, vous avez probablement dû me menacer et m'insulter de choses horribles et cruelles dans votre coin, n'est-il pas ?
Alors qu'en fait, derrière cette censure se cachait "super malins". Oui, techniquement, super malins ça ne veut pas vraiment dire grand chose hors contexte pour maintes raisons. Mais d'une, cela me permet de prouver que la censure est dangereuse car elle véhicule de fausses idées et manipule les choses de manière à fausser nos perceptions sous couvert initial de ne pas choquer les gens. De 2, j'aimerais bien vous y voir à trouver un mot de 5 lettres commençant par s suivi d'un de 6 commençant par m et que l'ensemble paraisse naturel et de 3 vous avouerez que ça passera quand même mieux l'étape de la correction sans que je me fasse taper sur les doigts que "sales merdes".

Oups !

Not for Broadcast nous peint la scène d'un monde pas si différent du nôtre où la télévision est le centre de l'information et du loisir du bas peuple manipulé par les médias. Nous nous retrouvons dans la peau d'un père de famille qui va se retrouver malgré lui impliqué dans la régie d'une chaîne de télévision durant une période bien sombre. En fait, suite à l'accès au pouvoir d'un parti un peu trop communiste et totalitaire... Votre rôle sera de diffuser les émissions en live et gérer les problèmes pour plaire à votre patron et vous assurer un salaire confortable, ou de donner une mauvaise image du nouveau gouvernement au détriment de votre famille car votre boss ne va pas aimer et vous paiera moins, voire vous virera.

Du moins, le public ne va pas aimer si vous faites trop de gaffes, ne résolvez pas les problèmes techniques rapidement et tout le tintouin.

Concrètement, comment sa se passe ? Le jeu se découpe en 2 phases. La première de ces phases est la phase narrative où une succession d'écrans fixes avec textes à choix vous feront prendre des décisions, influençant sur la suite de l'histoire. Rien de bien sorcier sur cette partie, juste du texte avec une illustration de choses plus ou moins importantes. La seconde de ces phases est la phase de régie où rien ne va plus. Angles de caméra, parasites, publicité, censure, diffusion de documents, vous devrez gérer des situations aussi bien sérieuses que cocasses, tranquilles que en cascades. Et là, rien ne va plus. Tout peut se produire, parfois beaucoup de cho... non trop de choses en même temps à gérer et cela devient compliqué avec seulement 2 yeux et 2 mains et surtout une manette pour surveiller et contrôler 6 écrans de télé, le système d'ondes, la censure et autres fonctionnalités plus ou moins contextuelles sans compter de garder un œil sur le compte à rebours marquant le lancement des pubs ou la fin de transmission.

Car ce sera bien là la véritable problématique, d'autant plus que le jeu s'avère très sympathique avec une satire et parodie certaine des plateaux télé et un concept de simulation de régie de télévision plutôt original, mais très clairement, une manette est trop restreinte pour pouvoir gérer en simultané plusieurs choses. D'ailleurs, vous ne pouvez pas. C'est soit calibrer la fréquence, soit biper les gros mots ou changer la caméra vers une vue plus pertinente. Faire plusieurs actions à la fois aurait pu rendre le jeu un peu plus abordable. Privilégiez donc une version PC qui a plus de chances d'être adaptée avec son clavier et sa souris. Surtout que, soyez-en certains, le public sera aussi volage qu'une nymphomane après 1 an d'abstinence forcée. Ce qui rend certains jours en régie horriblement frustrants lorsque toutes les catastrophes s'enchaînent en même temps. Car plus de spectateurs qui partent bien plus vite qu'ils n'arrivent = game over.

D'ailleurs en parlant de game over, j'ai trouvé le moyen idéal de boucler ce test en restant dans la thématique :

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Me demandez pas ce que ça veut dire, j'en sais rien moi-même. C'est la censure qui veut ça.



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