HyperX Duocast – Un milieu de gamme très sympa !
Après s'être frotté aux segments haut-de-gamme et bas de gamme, HyperX s'attaque au milieu de gamme et complète son offre de micro sur pied avec le Duocast, un micro qui se veut plus riche que le Solocast, mais avec moins de fonctionnalités que le Quadcast S, un micro prisé des créateurs de contenus qui parvient à proposer un beau rendu sonore en plus d'être esthétiquement unique, avec des LED entourant toute la zone de captation.
Caractéristiques :
- Deux courbes de directivité : omnidirectionnel et cardioïde
- Enregistrement haute résolution 24 bits/96 kHz
- Support antichoc à profil bas
- Un tap-to-mute tactile et une molette de gestion de gain
- Un anneau RGB
- Support logiciel via HyperX NGENUITY
- Adaptateur de pied
- Câble USB-C -> USB-A de 2m
- Compatible PC, Mac et consoles Sony (PS4 et PS5)
- Prix : 109,99€
S'il y a un point sur lequel HyperX ne se démarquera pas, c'est bien son packaging, qui est toutefois d'une efficacité redoutable. Une fois le sceau de scellé ôté, on retire un ensemble plastique présentant le micro "sous son plus beau jour". Étant possesseur d'un Blue Yeti, j'avoue que le gabarit du modèle Duocast m'a quelque peu surpris, tant par sa taille que sa légèreté. Avec ses 243g à la balance, vous pourrez l'attacher à pratiquement n'importe quel bras articulé, sachant que l'adaptateur bras est inclus dans la boîte. Pour ceux n'étant pas équipés rassurez-vous, la marque a également inclus un pied et un support antichoc pour que vous puissiez le mettre face à vous et être opérationnel en quelques minutes !
Il suffit en effet de relier le micro à la machine de votre choix (pour peu qu'elle dispose d'une entrée USB Type A) pour l'alimenter et être instantanément prêt. Le logiciel HyperX NGENUITY proposé permet de régler quelques paramètres sonores ainsi que l'éclairage RGB, mais je vous avoue m'en être servi une seule et unique fois sans sentir de plus-value quelconque. Outre l'éclairage, les différents réglages peuvent se faire à même le micro. Pour couper la captation de son, il suffit d'une petite tape sur le sommet du micro et c'est fait, en témoigne l'extinction de l'anneau RGB, qui se rallumera lorsque vous referez une petite tape. C'est diablement efficace, et j'en viens à espérer que cela se généralisera pour les micros d'autres marques.
Ensuite, la gestion du gain et le switch entre les deux modes de captation se fera par la petite molette face à vous quand le micro est posé devant vous. Il suffit d'une pression pour passer du mode cardioïde au mode omnidirectionnel, et vice-versa. Pour gérer le gain, on tournera simplement d'un côté ou de l'autre, et l'anneau de lumière indiquera modulo son remplissage à combien de gain vous avez réglé le périphérique. Encore une fois, l'efficacité est de mise. Côté rendu sonore, on sent une différence entre le Blue Yeti que je possède et ce Duocast, mais on n'évolue pas exactement sur le même segment. Toujours est-il qu'en stream, les quelques spectateurs n'ont pas constaté de perte drastique de qualité quand j'ai switché entre les deux micros et, pour avoir écouté un peu par la suite, le rendu était on ne peut plus naturel. Si vous avez l'oreille sensible, l'utilisation d'un soft de mixage vous permettra d'ajouter un peu de richesse à l'ensemble.
Avec son rendu sonore équilibré, son anneau RVB aussi discret qu'élégant et son prix relativement abordable, le HyperX Duocast semble être un produit de choix pour qui cherche du matériel de qualité à prix doux. Tout juste pourrait-t-on lui reprocher un pied plastique pas franchement joli qui fait qu'on préférera rapidement le poser sur un bras articulé, mais c'est vraiment pour pinailler. Pour qui souhaite débuter le stream ou disposer d'un micro qualitatif pour converser, ce Duocast est tout désigné.