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Horse Tales : La Vallée d’Émeraude – À dada !

N'ayant actuellement plus le temps de monter à cheval comme je le faisais l'année dernière, je suis peut-être un peu (beaucoup) en manque de chevaux. Je n'ai en tout cas pas pu résister quand j'ai vu passer la bande-annonce du jeu édité par Microids, et développé par le studio Aesir Interactive.

Contrairement à mes habitudes, je me suis lancée sur Nintendo Switch, et non sur PC, aimant jouer à ce style de jeux détente en dilettante, souvent avant de dormir. Cela explique pourquoi il m'a fallu presque un mois pour vous le présenter (alors que la sortie était le 3 novembre). Nous incarnons une jeune femme qui vient passer ses vacances dans le domaine familial. Mais le séjour n'a rien d'un doux repos quand elle découvre que le haras de sa tante, autrefois prestigieux, tombe en ruine. Tout est à (re) faire, avec l'aide des habitants bienveillants de la vallée d'Émeraude.

Dès l'arrivée au port, notre personnage se voit offrir un cheval, à choisir parmi trois candidats. J'ai choisi le mien à sa robe, sans vraiment regarder ses caractéristiques. Une erreur, car je me suis retrouvée avec une jument nommée Dancer qui aime ni le saut, ni la forêt !

Un départ difficile car, autour du petit village, ce ne sont qu'obstacles et arbres. Heureusement, un petit entraînement intensif influe sur ses traits. Ma jument a par la suite changé d'avis. Elle est désormais à l'aise en extérieur.

Chaque cheval a une apparence, mais aussi une personnalité et des caractéristiques spéciales. J'ai trouvé pas mal de chevaux sauvages et même si je n'ai pas encore la place dans mon domaine pour tous les accueillir, je n'ai pour le moment pas vu deux canassons identiques ! Certains aiment les champs fermés, d'autres ont peur du vide, certains suivent notre héroïne comme leur ombre. Une véritable richesse pour les explorateurs qui offre pas mal de possibilités aux éleveurs en herbe. Les poulains héritent tout à fait logiquement des caractéristiques de leurs parents, avec une bonne chance de les améliorer si les deux possèdent la même. L'Agilité augmentera sa vitesse, la Force la distance à laquelle il peut sauter, la Robustesse le temps nécessaire pour recouvrer son endurance, le Charisme lui octroiera son degré de popularité durant les courses et la Chance vous assurera des ressources. Du côté de la robe, les choses sont un peu plus complexes à prévoir car, d'après le tutoriel, sa couleur est basée sur de véritables principes de génétique équine.

Des quêtes guident à travers le vaste monde ouvert, débloquant peu à peu de nouvelles zones aux biomes variés, même si les humains pourraient être un peu plus nombreux, pour offrir une meilleure impression de vie. À la clé, des chevaux, des ressources, des plans, de la réputation... Tout pouvant aussi être trouvé grâce à l'exploration. Rien n'oblige donc à suivre les instructions de la quête principale à la lettre, même si c'est recommandé pour obtenir les basiques (comme nettoyer son cheval). Peu à peu, les bâtiments du domaine ressortent de terre, avec un placement libre sur des points définis : ponts, écurie, champs, zone de soin, décorations...

Au-delà des coffres cachés qui renferment des plans et des ressources à récolter, pas mal de petits objectifs secondaires donnent de quoi s'occuper de dix à vingt heures. Sans oublier, bien sûr, les chevaux à dresser et à élever, avec déjà un DLC qui rajoute une race supplémentaire (Irish Cob). Chaque cheval peut être monté, câliné, nettoyé, nourri...  D'ailleurs, à propos de câlins, d'autres animaux se papouillent, comme des chiens et des chats. Trop mignon ! Comme les châteaux de sable à remonter pour plaire aux gens du coin.

La prise en main de sa monture n'est pas super évidente dans les premières minutes, demandant de combiner le joystick droit pour la caméra avec le joystick gauche pour la direction. Une fois la caméra un peu capricieuse maîtrisée, c'est aussi très bien trouvé, car une monture n'est pas une simple voiture qui s'arrête avec une pédale de frein. Une fois lancé, un cheval possède une certaine inertie. En mettant le joystick vers l'avant, il accélère peu à peu, passant du pas, au trot, puis au galop. Au neutre, sans autre sollicitation, il ralentit. Le cheval pourra être lancé plus vite d'un coup de talon. Au contraire, pour ralentir, le joystick doit être attiré vers l'arrière, comme on tire les rênes dans la vraie vie. Une fois au galop, un système de QTE très simple invite à cliquer au bon moment pour ne pas perdre son souffle, et ainsi conserver son allure. Simple, mais pas si évident de trouver le bon rythme. Tout comme la prise optimale des virages. Je suis loin d'être encore au point sur ces techniques, indispensables à maitriser pour se classer dans les différentes courses dont le niveau est étonnamment élevé (voire légèrement abusé).

Accessible aux plus jeunes, Horse Tales : La Vallée d'Émeraude n'en propose pas moins des défis pour les adultes, assurant un bon divertissement qu'apprécieront tous les fans d'équitation, avec un gameplay loin d'être inintéressant et, surtout, une ambiance relaxante. Quelques petits défauts : pas de voyage rapide, du farm constant pour récupérer les ressources, une certaine redondance dans les mini-jeux d'interactions avec le cheval. Mais rien de vraiment grave. Mon seul véritable regret : le compromis trop important imposé aux graphismes sur la console de Nintendo. Une nouvelle fois, l'optimisation a été faite à la truelle, avec un rendu bien loin de l'aspect pastel des captures d'écran officielles du kit de presse. Du coup, je regrette vraiment d'avoir joué sur Switch. Même si clairement la console est très adaptée au gameplay, c'est vraiment trop dommage de ne pas pouvoir profiter des paysages qui paraissent vraiment beaux. Si vous avez envie de vous lancer, je vous conseille donc de plutôt opter pour une autre version, vos yeux vous remercieront !

Horse Tales : La Vallée d’Émeraude est sorti le 3 novembre sur PlayStation 5, PlayStation 4, Nintendo Switch et PC.



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