Publicité

Frozen Flame – Premières étincelles

Un peu avant le lancement de l'accès anticipé d'aujourd'hui, jeudi 17 novembre, j'ai eu l'occasion de découvrir le jeu d'aventure Frozen Flame ! Cumulant environ 4 heures de jeu à l'heure où j'écris ces lignes, je n'en suis certes qu'au début, mais j'ai déjà de quoi me faire une petite idée. Voici tout d'abord un trailer de gameplay :

Les premiers pas dans Frozen Flame se passent dans un environnement bleuté avec de petits monstres de feu. Ce bref tutoriel de combat donne un sentiment immédiat de puissance. Le personnage, déjà niveau 20, est armé d'une superbe épée à deux mains. Malheureusement, après le passage à travers un portail, tout est perdu. C'est une renaissance qui se concrétise dans l'outil de création de personnages. Rien de très original ici, avec juste les options habituelles en termes de sexe, de visage, de coiffures, et de couleurs pour respectivement la peau, les cheveux, et les yeux.

Les débuts continuent d'être guidés grâce à des quêtes qui donnent des objectifs plutôt clairs. C'est par exemple l'occasion d'expliquer comment cuisiner, avec des recettes à découvrir en essayant de combiner les ingrédients. Mettre deux pommes ne donnera pas le même résultat que de ne mettre qu'un seul fruit. Et ainsi de suite pour chaque élément qui peut être récolté, sur des plantes ou des animaux.

Très vite, j'installe les premières planches de ce qui deviendra ma maison. La construction est très modulaire, avec une base, sur laquelle rajouter un plancher, puis des murs, et enfin un toit. Pour le moment, les matériaux qui me sont accessibles sont les baguettes (qui donnent un résultat assez similaire à du torchis), du bois et de la pierre. Comme j'ai pas mal d'arbres à proximité du départ, là où je me suis installée, j'ai tout construit avec des branches. La précision de l'ensemble est bonne, grâce à une rotation à 360° qui permet même de faire des angles bizarres aux éléments. Enfin, moi, je suis restée dans quelque chose de très carré. Le seul défaut : les plantes qui passent à travers le plancher. Quelque chose qui malheureusement arrive trop souvent sur les jeux de ce style. Il faut aussi faire très attention à la durabilité car tout s'abime à un rythme relativement élevé, obligeant à des séances de réparations régulières pour ne pas avoir une mauvaise surprise, et perdre son foyer.

La cuisine est réellement le gros point fort de l'artisanat, car le reste est encore trop limité. Je m'attendais, comme habituellement, à débloquer plus d'objets au fur et à mesure de mes explorations. Cela n'a pas été le cas, à de rares exceptions près. Je tourne encore avec une dizaine d'objets maximum, la plupart étant des vêtements (pour les emplacements de jambes, torse, mains, tête et pieds) qui se font très vite, les composants n'étant pas difficiles à trouver. J'ai bien sûr aussi les outils, avec l'habituelle hache (pour abattre les arbres) et la pioche (pour miner du minerai). Enfin, les armes, au nombre de quatre : hache à deux mains, épée à deux mains, arc et bâton magique. J'ai un faible pour l'épée mais je dois dire que l'arc et ses flèches infinies ont beaucoup d'avantages pour prendre moins de dégâts en restant à distance. Même si les dégâts infligés sont peu élevés, les ennemis ont un peu de mal à réagir correctement. J'ai ainsi tué un boss juste en m'amusant avec le décor, à me cacher à chacune de ses attaques, sans prendre un seul point de dégâts.

La quête principale amène à visiter trois endroits, chacun avec un objet spécial à donner en sacrifice. Une fois cela fait, un boss se déclenche, qu'il faut tuer pour obtenir un masque. Ces masques sont nécessaires pour débloquer le portail qui se trouve au centre de la zone. Je vous laisserai la surprise de ce qui se trouve au-delà mais j'avoue avoir été étonnée par la difficulté du challenge au-delà. N'ayant aucune idée sur comment faire, à part inviter pas mal d'amis, ma progression a été stoppée nette. Car oui, je n'en ai pas encore parlé, mais le jeu est jouable avec jusqu'à 10 joueurs dans la campagne ou 50 en survie. Pour avoir testé avec Azashar, pas de souci à noter de ce côté, il est facile de rejoindre un ami. Il est à souligner qu'il faut cependant bien sûr posséder aussi le jeu.

Enfin, j'ai encore de quoi m'occuper. Un PNJ vient me demander d'exploser un donjon. Il me manque aussi encore deux des cinq stèles qui renferment des secrets sur le peuple des pèlerins. Je pourrais aussi essayer de monter encore quelques niveaux, notamment en tuant les lucioles qui deviennent méchantes à la nuit tombée. Cela me fera des flammes (d'où le nom du jeu) à investir dans l'arbre de connaissance.

Emmenant dans un monde que je trouve vraiment beau, Frozen Flame offre de magnifiques paysages, magnifiés par le cycle jour/nuit. Il y a de ces levers et couchers de soleil ! Plus d'une fois, je me suis arrêtée juste pour regarder autour de moi, profitant du mode sans interface pour faire de jolies captures d'écran. Mais le jeu donne un peu l'impression d'être une démo, avec son contenu trop limité et sa progression un poil trop linéaire pour le genre. Il ne paraît pas encore possible d'obtenir tous les skins présentés sur les vidéos de gameplay, ou encore les meubles pour sa maison.

Même si je suis un peu déçue de ne pas avoir réussi à aller plus loin, je n'en reste pas moins optimiste sur le futur du jeu, qui promet beaucoup. Ensuite, réussira-t-il à se démarquer de ses concurrents ? Il faudra un énorme travail sur l'artisanat, mais c'est faisable. Frozen Flame ne vient que de commencer son long voyage...



Découvrez nos derniers aperçus :




Jeux du moment

>> Liste complète <<