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PGW 2022 – The Last Case of Benedict Fox

De passage sur le stand Xbox, il m'a été vivement conseillé de m'intéresser au jeu du studio Plot Twist, The Last Case of Benedict Fox, un metroidvania en 2.5.

Nous incarnons Benedict, qui donne son nom au titre, un détective autoproclamé qui partage son existence avec un démon depuis sa naissance, les suites malheureuses d'un sombre rituel qui a mal tourné. L'étrange collaboration entre le mortel et cet être venu d'un autre plan est menacée. Leur seul espoir de survie réside dans les tréfonds d'un étrange manoir, dont tous les habitants sont morts dans des circonstances troubles.

Les graphismes ne laissent pas indifférents. Vous avez pu les découvrir sur les quelques captures d'écran de cet article. Mais ils sont aussi beaux sur l'écran, une fois en jeu.

L'inspiration est multiple et le studio revendique ses sources, littéraires et cinématographiques, sans honte. Déjà dans le choix de la situation géographique, l'histoire se déroulant aux Etats-Unis, durant la première moitié du 20ème siècle. Et débutant dans la ville de Boston, lieu de naissance d'Edgar Allan Poe. La narration s'inspire de sa prose, ainsi que de l'esprit des écrits de H.P. Lovecraft. Les thèmes font également hommage aux films de Tim Burton. Ou encore au film noir. Un style qui crée un environnement épais, étouffant et hostile. Dans lequel l'ombre du héros a un poids insurmontable bien tangible. Toutes ces références ont  pour objectif d'immerger le joueur dans un histoire originale, aidant à amplifier l'ambiance fantastique. Où la frontière entre la réalité et l'imaginaire n'est pas toujours très claire.

Le personnage central, grâce à son compagnon démon, possède des capacités surnaturelles qui lui permettent de s'immerger dans les souvenirs humains. C'est un personnage sombre, toujours à la limite entre dépression et folie. Les secrets des autres ne sont pas toujours très faciles à gérer.

Un metroidvania. Certes. Mais également un jeu d'enquête. Benedict utilise des artefacts occultes et des pouvoirs paranormaux, ainsi que le résultat de ses investigations pour résoudre son ultime cas. La plupart des objets et des compétences sont utiles autant en combat que durant l'exploration.

Ayant été remarqué à la gamescom, puis à la Pax West, le jeu continue donc son tour du monde pour arriver en France. Une ambiance bien ficelée. Une prise en main efficace. Une narration prometteuse. La démo était un peu limitée, avec pas mal de portes verrouillées qui empêchaient de pouvoir tout explorer, mais il me tarde de découvrir la version complète lors de sa sortie, prévue pour le printemps 2023. Le studio semble en tout cas savoir où il va, une structure solide, qui a déjà à son catalogue un premier succès, Drift Zone, sorti en 2014 sous le précédent nom de l'entité (Awesome Industries).

Le jeu sortira sur Nintendo Switch, Steam (PC) et, bien sûr, Xbox !



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