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Dakar Desert Rally – La simulation de rallye officielle

J'avais testé Dakar Desert Rally à l'occasion de la gamescom (retrouvez mon post ici). L'expérience avait été super, mais bien trop courte. Déjà en retard pour mon rendez-vous suivant, je n'avais eu le temps que de faire une brève épreuve. Comme je ne connaissais pas la route, je m'étais contentée de suivre les indications données par le développeur du studio Saber Porto qui était à mes côtés.

Quand j'ai lancé le jeu chez moi, bien assise dans mon siège de course, mon volant TRS 300 entre les mains, j'ai dû me débrouiller par moi-même. Heureusement, le jeu est d'une grande aide avec, dans un premier temps, la configuration du matériel demandant un très bref, mais efficace, paramétrage du volant et des pédales. À noter un petit problème de ce côté. Impossible de faire reconnaître mes pédales quand elles sont branchées directement en USB, comme un second périphérique. J'ai dû ressortir le câble pour les brancher au volant. Ce n'est pas un gros souci. Ce n'est pas non plus le premier jeu de course où la situation se présente.

Je démarre ma carrière et me retrouve embarquée dans une course foule qui emmène tout à la fois découvrir les commandes et les véhicules. Une voiture. Un camion. Une moto. Le terrain et la météo changent aussi. J'étais tellement engagée dans le mouvement que j'en ai oublié de prendre des captures d'écran. Je n'ai que la fin, à bord d'un camion dans la neige.

Le principal à comprendre concerne les indications affichées au milieu en haut de l'écran, le roadbook, qui donnent les directions et les dangers à éviter. Une voix résume les mêmes informations pour ceux qui préfèrent l'audio. Pour ma part, je me sers un peu des deux. Je trouve les indications affichées à l'écran plus précises et mieux minutées mais, parfois, la route pleine d'embuches ne laisse pas trop le temps d'égarer son regard si haut !

En accomplissant des courses, mon pilote gagne de l'expérience, ce qui lui donne accès à des rallyes supplémentaires (chaque rallye nécessitant un niveau minimum). Il accumule également de l'argent, qui sert à réparer les véhicules et à en acheter de nouveaux, dans la limite des emplacements débloqués dans le garage.

Pour s'adapter à tous les pilotes, trois modes de jeux sont proposés :

  • sport : navigation occasionnelle, balise de rallye disponible, repositionnement disponible, coûts de réparation plus faibles, adversaires plus faibles et sauvegarde automatique à chaque waypoint.
  • professionnel : navigation réaliste, balise de rallye non disponible, repositionnement disponible, coûts de réparation moyens, adversaires forts et sauvegarde automatique à chaque waypoint.
  • simulation : limitation de la vitesse à 170 km/h (il faut être niveau 25 pour y accéder et voir les détails)

Pour ma part, étant débutante en rallye, j'ai opté pour le mode sport dont j'apprécie la permissivité. Avec en premier la possibilité de repositionner ma voiture sur la trajectoire en cas de sortie de piste. Je me rappelle de ce moment où je m'étais perdue dans des rochers, juste à côté de la piste.  Un petit repositionnement m'a permis de traverser l'obstacle naturel sans dégâts ! La recharge au dernier waypoint, bien sûr. De quoi annuler une erreur bête. Il n'y a rien de plus frustrant que de ruiner une course parfaite à cause d'une stupide erreur à la fin. Enfin, j'ai peu utilisé la réparation de la voiture à la volée durant la course, surtout à cause de la pénalité de temps. Mais ça existe, malgré le manque de réalisme.

Dans ce mode, chaque étape est une course dont les waypoints sont indiqués par de grosses balises jaunes. Parfois, les indications sont peu claires, laissant ainsi la place à l'improvisation, avec seulement une boussole qui donne la destination générale à prendre. Mais même quand les informations sont plus précises, le moyen de rejoindre les waypoints est à la discrétion de chaque concurrent. Aucun malus n'est infligé à une voiture qui décide de couper en grimpant une dune ou en traversant une rivière. Il suffit d'arriver au waypoint, de préférence en infligeant le moins de dégâts possibles au véhicule. Inutile de vous dire qu'il existe pas mal de raccourcis cachés qui peuvent faire gagner beaucoup de temps. Je me rappelle que le développeur, à la gamescom, m'en avait fait emprunter un entre des rochers.

Tous les participants, peu importe leurs catégories, s'affrontent. C'est un peu le chaos parfois, d'autant plus que les autres sont parfois maladroits et j'ai plus d'une fois eu un accident à cause d'un concurrent planté dans le décor. Impossible de freiner à temps dans certains endroits où la visibilité est mauvaise (pour ne pas dire nulle). J'adore l'adrénaline de directement affronter les autres, même si bien sûr les puristes préféreront sans doute le mode professionnel à cause de ça, pour coller à l'esprit premier du rallye : un pilote (et parfois son copilote), seul face à la nature sauvage. À savoir également que ce mode de jeu est un peu trompeur sur le classement. La position en course est globale, alors que les résultats finaux sont ajustés par catégories. Enfin, c'est généralement une bonne surprise de terminer une course quatrième pour finalement terminer première de ma catégorie.

La physique des véhicules est correcte même si j'ai eu quelques comportements erratiques, avec des pertes d'adhérence soudaines que je n'ai pu m'expliquer. Les rochers sur le bord de la route sont très vicieux : au pire, ils devraient égratigner ma carrosserie, pas me faire piler net dans le décor... Enfin, j'ai eu plus d'une fois l'impression que les autres jouaient aux auto tamponneuses. Ils freinent n'importe quand et aiment déboiter à l'improviste. Comme pour les rochers, il suffit d'un bref contact pour que ma voiture parte en tête à queue, m'obligeant à recharger au dernier waypoint sous peine de ruiner mes résultats. Le volant n'est pas non plus toujours le plus adapté. Il est parfait pour les camions et les voitures. Cela peut passer pour le buggy, voire le quad. Mais pour la moto, le deux-roues est vraiment trop sensible pour être piloté au volant ! J'ai dans ce cas sorti une manette qui fait très bien l'affaire (au pire le clavier reste aussi une option).

L'environnement est le véritable point fort du jeu, et ça peu importe les terrains, emmenant dans les magnifiques paysages d'Arabie Saoudite. Car oui, si vous l'ignoriez, le championnat a quitté les dunes d'Afrique, désormais bien loin de la ville éponyme qui se situe au Sénégal, pour poser ses valises au Moyen-Orient pour les cinq prochaines années. J'ai eu l'occasion de faire des courses sur l'asphalte, dans le sable et la boue. De traverser des routes, des rivières et des ponts de bois. De passer entre d'immenses rochers ou de louvoyer entre des bâtiments. Mais je crois que l'étape que j'ai préférée était cette course qui s'annonçait tranquille, au bord de la mer, mais qui s'est terminée dans la tourmente d'un orage dantesque. Entre les éclairs qui déchiraient le ciel et la pluie torrentielle qui limitait la visibilité, c'était aussi stressant que jouissif. La météo changeante et le cycle jour/nuit sont parfaits, avec à chaque fois leurs lots de surprises.

Enfin, la caméra n'est pas en reste, avec beaucoup de choix. C'est primordial pour s'adapter correctement aux différents véhicules, même si je reste pour ma part assez cantonnée à une vue arrière extérieure, qui offre une bien meilleure visibilité sur le terrain qu'une vue intérieure, certes plus immersive. Et l'immersion est assurée par les bruits pétaradants des moteurs sans musique inutile qui viendrait brouiller les informations primordiales du co-pilote.

Avec énormément de contenu qui se débloque à chaque niveau, les niveaux montant plutôt rapidement (en tout cas au début), Dakar Desert Rally fait tout pour garder ses pilotes. Comme cette excellente idée de débloquer des véhicules avec la roue des sponsors sous la condition de l'utiliser lors d'une course. Cela entraîne à faire plus d'étapes, donc à gagner encore plus de niveaux, pour débloquer toujours plus de rallyes et d'événements. Au total, une trentaine d'étapes. À découvrir dans toutes les catégories : autos, motos, camions, quads et buggy (SxS). Avec, pour chacun des véhicules, des éditions 2020 et 2022, ainsi que des véhicules classiques (historiques).

Sans oublier le mode multijoueur qui, bien que n'étant clairement pas le focus du jeu, a tout de même le mérite d'exister (uniquement jouable en ligne pour quatre joueurs).

Dakar Desert Rally est disponible dès maintenant sur PC, PS4/PS5, Xbox (One et Series X|S) à 39,99€ dans sa version classique. L'édition Deluxe coûte 59,99€, incluant le Season Pass. Ce dernier offre le DAF Truck Turbo-Twin et la Peugeot 405 Turbo 16. Cinq packs DLC sont à venir, qui ajouteront une carte, des véhicules et deux événements.



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