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Gamescom 2022 – Pharaoh: A New Era

Amateur de City-Builder que je suis, j'avoue assez honteusement être passé à côté du jeu originel Pharaoh, sorti en 1999. Désireux de faire revivre le jeu de base pour les fans de la première heure et pour une nouvelle frange de joueurs, les Bretons de Triskell Interactive planchent sur un remake du jeu, qui se veut fidèle à la copie originale, tout en apportant quelques améliorations de confort, pour paraître plus "actuel".

Pharaoh: A New Era nous plonge dans l'histoire de l’Égypte ancienne via une campagne scénarisée d'environ 50 missions, qui nous feront évoluer dans le temps et dévoileront de nouvelles mécaniques de jeu. Pour cette prise en main, on avait droit à un rapide tutoriel (le même que celui de la démo Steam si mes souvenirs ne me font pas défaut) où l'on apprend à se déplacer sur la carte, placer certains éléments du décor et à développer une ville naissante. On enchaîne rapidement avec un autre niveau bien plus dense, aux objectifs plus variés, qui m'a tenu en haleine une heure sans que je n'en vois le bout !

Il faut dire que bien que somptueux visuellement, grâce au travail d'orfèvre des artistes du studio breton, le jeu reste fidèle à ses mécaniques vieilles de deux décennies, ce qui m'a valu quelques galères ! En effet, je bâtis ma ville sans trop me poser de question. Des habitations par-ci, des commerces par-là, des points d'eau dispersés un peu partout... tout se passe bien, je vois ma ville évoluer sous mes yeux. C'est tout joli, les objectifs s'enchaînent sans fausse note, puis vient le moment d'aller exploiter des carrières. Je construis le nécessaire, nouveaux quartiers résidentiels, etc... et je vois les maisons cramer à la chaîne. "Sûrement le fruit du hasard" me dis-je un peu sottement. Je continue, et rebelote, ça crame. Bon, je reconstruis, mais les finances sont au plus bas... et là, les bâtiments permettant l'extraction de l'or brûlent à leur tour, pendant que les maisons s'effondrent.

Médusé, je jette un œil autour de moi pour voir si les autres joueurs galèrent... et je tombe nez-à-nez avec un développeur qui me regarde d'un air amusé et m'invite à suivre le cheminement d'un de mes "pompiers". Je regarde donc, et je le vois traverser toute la fichue carte avant d'arriver, après que tous les bâtiments soient à terre. L'idiot que je suis demande s'il s'agit d'un bug ou d'une volonté... Et là, en même temps qu'il m'explique que c'était comme ça que le jeu d'origine fonctionnait, c'est la révélation : les intersections du tutoriel. Je cherche après l'objet, et j'en pose un peu partout pour baliser les quartiers afin que chacun ait tout ce qu'il faut : des temples, un poste de police, un médecin, un architecte, des pompiers... et là, tout va mieux, c'est merveilleux. Car oui, les intersections permettent le passage des citoyens et autres marchandises, mais cantonnent les agents type police, docteur, etc... au quartier affecté. Reste juste à ajouter quelques temples et autres stèles pour que les Dieux soient contents, sinon je vais encore perdre des citoyens avec je ne sais quelle maladie fatale.

Ce qui impressionne après cette première prise en main de Pharaoh: A New Era, c'est de voir que j'ai à peine effleuré la surface en une heure. Le jeu semble être d'une richesse incroyable, et je comprends mieux la motivation du studio à vouloir remettre au goût du jour CE jeu spécifiquement. Vivement sa sortie, j'en serai, pour sûr !



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