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Gamescom 2022 – Swordship

Honnêtement, je ne sais pas pourquoi j'ai pris un rendez-vous pour le projet du studio Digital Kingdom, qui ne correspond ni aux titres auxquels je joue, ni aux titres auxquels je m'intéresse. Attention, je ne dis pas du tout que Swordship soit mauvais, loin de là. Juste, je tiens à être honnête dès l'introduction : je ne corresponds absolument pas à la cible. Voyez plutôt :

Swordship est un shoot’em up... mais sans la composante tir. Vous me direz. Que reste-t-il ? Surtout : comment survivre ? Tout simplement en esquivant les tirs des ennemis et en s'arrangeant pour qu'ils s'entretuent. Avec un placement optimal et un mouvement au bon moment. Bien sûr, rien n'est aussi simple. Il faut suivre le rythme. Une seconde trop tôt, et le tir manque l'ennemi. Une seconde trop tard, et c'est notre vaisseau à la vie unique qui explose. La raison pour laquelle je suis si nulle à ce style de jeu car j'ai deux mains gauches et une coordination catastrophique !

L'histoire nous emmène dans un futur post-apocalyptique où la terre est recouverte par les flots à cause du réchauffement climatique. L'humanité s'est rassemblée dans trois gigantesques cités sous-marines qui s'échangent des millions de conteneurs de marchandises tous les jours. Mais certains tentent de survivre à l'extérieur, que ce soit par choix ou par obligation. Lors de la présentation, la comparaison a été faite entre l'Empire et les rebelles de Star Wars. Nous jouons l'un de ces rebelles, prêt à tout pour récupérer quelques précieux conteneurs qui amélioreront la vie des bannis.

L'action est en vision du dessus avec un défilement vertical. Oui, je ne me suis pas trompée. Le vaisseau va bien du haut vers le bas (et non un traditionnel défilement horizontal). Le tout est fluide, à travers des combats frénétiques qui emmènent combattre plusieurs factions ennemies, aux capacités variées. Le joueur a aussi le choix entre plusieurs variantes de Swordship, chaque vaisseau possédant une capacité active unique.

Les graphismes sont simples et efficaces, avec un gros travail réalisé sur la visibilité de l'action : le vaisseau, les ennemis, les tirs, les zones au sol... À travers des niveaux générés de manière procédurale qui peuvent être affectés par une météo changeante. L'objectif principal est donc la récupération des conteneurs car, en soi, les ennemis peuvent être juste ignorés même si leur nombre risque de devenir problématique à terme. La récupération s'effectue en passant sur la grande ligne jaune (que l'on peut voir ci-dessous à gauche), une action qui peut mettre en danger et qui se révèle parfois impossible de réaliser à cause des attaques ennemies. Ensuite, il faut le livrer, de nouveau en réussissant à se positionner à un endroit spécifique de l'écran, sur l'espèce de nacelle que l'on voit sur la capture d'écran de droite.

La progression est fourbe.... Car ces conteneurs récupérés sont la monnaie d'échange pour installer des améliorations passives. Mais cela se fait aux dépens des points car ces mêmes conteneurs servent aussi à faire grimper le score. À chacun de choisir donc : la facilité ou le classement ! Enfin, facilité... Il suffit d'une erreur et la partie est perdue. Je devrais dire plutôt difficulté légèrement amoindrie.

Je n'ai pas avancer très loin dans le jeu car la personne qui nous l'a présenté avait aussi le plus grand mal ! Nous nous sommes limités aux deux premiers niveaux, dans lesquels des tourelles apparaissent à intervalles réguliers, aidées par des drones qui déposent des mines. Une fois revenue chez moi, j'ai eu accès à une démo, mais cela n'a pas été bien concluant. Si la difficulté des combats ne vous fait pas peur, et que vous appréciez le style, Swordship sortira courant décembre de cette année, sur PlayStation, Xbox, Switch et PC.



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