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Gamescom 2022 – Age of Darkness: Final Stand

Quel curieux rendez-vous que ce Age of Darkness ! Pour être totalement transparent avec vous, j'étais inquiet pour deux raisons : la première, c'est que mon dernier STR remonte à presque une décennie, la seconde, que je n'avais pas encore pu poser les mains sur le jeu de base... Qu'à cela ne tienne, j'y suis allé et j'ai joué la carte de l'honnêteté. L'équipe en place ne m'en tient aucunement rigueur, bien au contraire, et s'ensuit une présentation du jeu au sens large, puis des nouveautés à venir, et enfin une petite prise en main !

Vous l'aurez deviné, Age of Darkness: Final Stand, de son nom complet, est un jeu de stratégie en temps réel prenant place dans un monde inspiré de la dark fantasy, où l'on doit construire et faire évoluer des bases afin de lutter contre des armées de créatures appelées "Cauchemars". On est toutefois loin des batailles à "petite échelle" auxquels nous ont habitué des jeux comme StarCraft et autres Age of Empire. Ici, on fait face à de véritables hordes, pouvant atteindre jusqu'à 70 000 unités grâce à une technologie développée en interne. Il faut le voir pour le croire, mais le jeu reste parfaitement fluide et agréable à l’œil. Tout simplement bluffant, surtout quand on voit cette marée verdâtre s'écraser contre notre pauvre petite armée de soldats et n'en faire qu'une bouchée.

C'est bien beau d'afficher des dizaines de milliers d'unités, mais en dehors de ça, il propose quoi ce STR? Et bien, ma foi, beaucoup de choses. Le jeu se déroule grosso-modo en deux temps. La journée, on peut partir avec une petite troupe en repérage, les créatures n'étant agressives que la nuit tombée. On explore ainsi la carte en étendant son territoire. Et on prépare ses défenses en parallèle, tout cela dès qu'on a réuni suffisamment de ressources, qui sont générées automatiquement, pour peu que l'on construise les bâtiments adéquats permettant l'extraction du bois et autres minerais. Si l'on se sent suffisamment en confiance, on peut attaquer les ennemis, mais ce n'est pas le but premier du jeu, qui fonctionne vraiment sur une mécanique d'expansion et de défense plus que d'attaque. De toute façon, si vous avancez trop, vous subirez des dégâts à cause d'un brouillard dangereux pour vos troupes.

La nuit venue, il faudra faire attention à couvrir vos entrées et autres remparts. Les ennemis attaqueront par petites troupes. Rien de trop complexe à gérer à ce moment là, pour peu que l'on sache mener ses troupes correctement. En revanche, lors des Nuits funestes, ça sera une autre paire de manche. Ces nuits -à demanderont une veille maximale, puisque les ennemis arriveront en masse pour tenter de regagner le terrain perdu et étendre les Ténèbres. La gestion de vos unités devra être fine, et il faudra compter sur votre Héros (une unité héroïque qui dispose de compétences uniques, comme on en voit souvent dans les jeux du genre) pour espérer voir le bout de la nuit. Ce fut un échec cuisant de mon côté, même si le développeur m'a dit qu'il s'agissait d'une assez bonne performance pour une première prise en main. L'honneur est sauf, si je puis dire.

S'en est suivie une petite présentation des nouvelles unités à venir, la première étant une unité support qui apportera du soutien aux camarades aux alentours, la seconde une unité héroïque du nom d'Edwin, le porteur de flammes. Une unité de corps-à-corps/mid-range qui peut détruire les ennemis à l'aide de capacités de flammes ravageant la zone. De quoi dynamiser les combats, en apportant un peu de sang neuf aux joueurs déjà bien établis sur le jeu !

Dire que je suis tombé sous le charme de Age of Darkness est peut-être un peu fort. Toutefois, le jeu a attisé ma curiosité et j'ai d'ores et déjà récupéré mon accès à l'accès anticipé pour m'y essayer plus en profondeur. Les deux heures de jeu enquillées pendant la rédaction de cet article me permettent en tout cas de confirmer qu'il y a énormément de potentiel !



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