Gamescom 2022 – Mahokenshi
Lors de mon passage sur le stand de l'éditeur Iceberg, je devais voir Land of the Vikings, une exclusivité fort alléchante annoncée sur le salon. Comme je suis arrivée en avance, il m'a été proposé de jeter un œil à Mahokenshi une vingtaine de minutes. J'ai accepté volontiers. Sauf qu'une fois cette première présentation terminée, celle du jeu de survie viking avait débuté avec un autre journaliste (qui lui était en retard). Du coup, plus de temps pour la Scandinavie (que je devrais voir normalement en ligne d'ici une à deux semaines). Mon unique escale a été dans le monde fantastique inspiré par la mythologie japonaise de Mahokenshi développé par Game Source Studio !
Mahokenshi est un jeu de stratégie au tour par tour de construction de decks :
Quatre personnages sont jouables, des mages samurais (ce qui accessoirement est la traduction littérale du mot Mahokenshi). Chacun appartient à une école différente, avec des capacités spéciales tirées d'un esprit élémentaire. Ils combinent ainsi des capacités martiales et magiques. Le sabre et des sorts. Dans leur quête pour sauver les îles célestes, ils vont être amenés à parcourir vingt niveaux, vingt missions, chacune représentant un défi inédit, une sorte de puzzle à résoudre, pour atteindre un but bien précis.
Au début, le personnage n'a rien, pas d'or et les quatre cartes semblables. Des cartes qui se jouent avec de l'énergie. La même énergie qui est utilisée pour le mouvement. Comme chaque objectif demande d'être réalisé dans un nombre de tours défini, tout est question d'équilibre à trouver, entre la puissance nécessaire pour combattre les ennemis et le chemin à parcourir. Faire un détour peut paraître être une bonne idée, afin de gagner en puissance ou d'accomplir une quête secondaire. Mais si c'est pour arriver trop tard pour accomplir l'objectif principal, ça ne sert à rien.
Les combats se résolvent de la même façon, sans notion de phase, juste que ce sont cette fois des cartes d'attaque qu'il faut jouer. Des bonus sont offerts en fonction du positionnement. Une colline donne +3 en attaque. Une forêt +4 en défense. Chaque ennemi abattu donne de l'or, voire même des cartes. Tout comme les quêtes secondaires (qui peuvent aussi offrir des récompenses d'énergie). Le deck initial s'améliore peu à peu grâce à tout ce butin et aux trésors cachés. Différents endroits peuvent aussi être visités au cours d'une mission afin d'optimiser son deck : le village est l'endroit où acheter de nouvelles cartes, le dojo sert à les améliorer, le sanctuaire à les détruire. En tout, 200 cartes entièrement dessinées à la main attendent d'être récoltées.
À la fin de chaque mission, des cristaux sont donnés en fonction des résultats, une monnaie qui se dépense dans un arbre de talent commun aux quatre personnages. Une excellente décision car ainsi cela ne bloque pas la progression ou force inutilement la rejouabilité à imposer un style de gameplay qui pourrait ne pas plaire. Rien n'empêche donc de totalement se focaliser sur l'un, ou de passer de l'un à l'autre des Mahokenshi en fonction des envies, ou des objectifs de mission.
Prévu pour janvier 2023, Mahokenshi peut dès maintenant être suivi sur Steam :