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Gamescom 2022 – Daedalic

Lors de mon passage sur le stand de Daedalic, j'ai eu l'occasion de découvrir deux jeux : Potion Tycoon et Destroyer the U-boat Hunter. Normalement, je devais aussi voir Inkulinati mais un cafouillage dans les plannings et un retard global des développeurs (qui ont eu un peu de mal à se réveiller le vendredi matin) m'ont amenée à devoir zapper cette présentation (vous pouvez cependant retrouver ici un article que j'avais fait à l'occasion de leur campagne sur Kickstarter en juin 2020).

 

Potion Tycoon

Comme le nom l'indique, Potion Tycoon est un jeu de management/simulation de potions.

Notre partie débute avec une maison où seules quelques pièces sont pour le moment accessibles, dans une vue en 2D très inspirée de la bande dessinée, aux graphismes dessinés à la main.

Le tutoriel explique comment sélectionner les effets des différents ingrédients, installer les machines nécessaires aux étapes alchimiques et recruter les opérateurs. Beaucoup de détails sont paramétrables, allant du choix de la bouteille, au coût du marketing, en passant par la couleur de l'étiquette et le prix de vente. Le produit final obtient un score, qui permet de prévoir s'il va bien se vendre, ou non. Des tags sont également appliqués automatiquement qui définissent les principales caractéristiques. Il est préférable de ne rien avoir en rouge. Dans notre premier test, nous nous en sommes bien sortis car la seule caractéristique négative concerne le fait que cette même potion est aussi en vente chez un concurrent.

Différentes factions sont intéressées par l'achat de potions alchimiques, qui représentent différents types de clients : les guerriers, les sorciers, les mages et les voleurs. Chaque style de client a besoin de produits bien spécifiques. En vendant un type plutôt qu'un autre, cela peut attirer l'attention d'influenceurs, des VIPs qui aideront à mieux vendre les produits. Mais une certaine diversification reste aussi nécessaire pour ne pas décevoir trop de clients.

Les ingrédients sont récoltés dans des plantations, avec des herbes et des champignons, chaque type demandant son installation spécifique. La place ne tarde pas à manquer, ce qui amène à agrandir la maison. J'ai eu l'occasion de voir une partie très avancée, et elle s'étend autant vers le haut que vers le bas, pour ce qui devient un véritable manoir, avec ses pièces dédiées aux clients, au repos des employés, aux machines et aux plantations. Un score est calculé pour chacune, dépendant notamment des décorations (en positif) et des machines (en négatif). Si quelqu'un passe trop de temps dans un environnement peu accueillant, il va commencer à déprimer, avec toutes les conséquences qui s'ensuivent.

Beaucoup de jeux semblent se placer sur ce même segment de l'alchimie. Ne serait-ce que lors de cette gamescom, j'ai vu The Last Alchemist. Mais Potion Tycon saura sans aucun doute se démarquer de ses concurrents grâce à son univers original et à la quantité de potions disponibles. Il devrait sortir sous peu, sans date exacte pour le moment :

 

Destroyer the U-boat Hunter

Après l'univers enchanteur de Potion Tycon, je me suis retrouvée au milieu de la seconde guerre mondiale, à bord d'un destroyer en charge de protéger des convois contre les U-Boat. Le jeu se veut ultra réaliste, créé en collaboration avec des vétérans et un bateau musée en Louisiane (l'USS Kidd) où les membres du studio ont passé une semaine pour rassembler le maximum de données possibles. L'objectif est que chaque écran, chaque manipulation, jusqu'au phrasé des opérateurs, tout soit aussi proche de la réalité que possible.

Différentes vues sont proposées, à débuter par l'extérieur. Il est difficile de repérer un U-Boat aux jumelles, d'autant plus s'il est immergé. C'est donc surtout l'endroit où admirer la vue tant que les choses sont calmes.

Dès qu'un signal est repéré, tous les outils entrent en action, radar et sonar, avec des rapports retransmis en direct. Il serait présomptueux de ma part de vous expliquer exactement comment cela fonctionne. Certes, j'ai vu le développeur utiliser les différentes courbes, entrer des coordonnées, repérer des points sur une carte, puis changer le cap du navire en adéquation. Mais je ne peux pas réellement dire que j'ai compris la démarche ou ses calculs. À savoir qu'il n'est pas forcément nécessaire de faire toutes les étapes manuellement, l'ordinateur va de lui-même aider à faire ce travail pour les joueurs qui n'ont pas envie d'aller trop loin.

La difficulté est aussi adaptée à la carte choisie, avec un nombre défini de bateaux à protéger et d'ordinateurs impliqués.

Extrêmement poussé dans ses moindres détails, Destroyer the U-boat Hunter donne l'impression d'une grande fidélité. Bien sûr, je parle d'impression, car je n'y connais rien, je ne suis jamais allée sur un destroyer. Mais, en tout cas, cette présentation m'a marquée et Destroyer the U-boat Hunter ne ressemble à aucun autre jeu que j'ai pu voir durant le salon. Le studio est conscient de ses atouts et fonde de grandes espérances pour son jeu. Le futur pourrait se trouver du côté de la réalité virtuelle ou du multijoueur. Si l'idée vous paraît intéressante, je vous invite fortement à la tester, grâce à la démo disponible gratuitement sur Steam. Ainsi, vous pourrez décider si vous achetez la version complète à sa sortie, prévue pour le 28 septembre.



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