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Gamescom 2022 – Terra Nil

Il semblerait que le réchauffement climatique inquiète de nombreux développeurs car nous avons eu plusieurs jeux dans lesquels il faut rétablir le cycle naturel ou préserver la nature. Terra Nil, développé par  Free Lives (Broforce) et édité par Devolver Digital, va plus loin que tous les autres. Le jeu se revendique comme un city-builder inversé. Non, les bâtiments ne sont pas posés sur le toit. La partie débute par la fin, c'est à dire après l'industrialisation, et le joueur a comme objectif de revenir à une terre vierge.

Voyez plutôt :

Au départ, nous nous retrouvons avec une terre aride, générée de manière aléatoire, désertée par toutes formes de vie.

Quelques outils sont à notre disposition pour commencer à recréer un cercle vertueux. La première étape consiste à utiliser les montagnes pour y poser des éoliennes. L'électricité générée fait fonctionner des suppresseurs de toxines, qui purifient la terre. C'est dans ces zones propres que s'installent les irrigateurs, ce qui fait revenir la végétation. La proximité des éoliennes est aussi nécessaire aux irrigateurs, qui ramènent de l'eau dans les canyons. Les cours d'eaux sont primordiaux et peuvent être redirigés vers de nouveaux canaux créés grâce à un excavateur. Des rivières qui servent à créer des montagnes grâce au calcificateur. Montagnes qui accueillent de nouvelles éoliennes, pour couvrir de nouvelles zones, et apporter purification et végétation... Je crois que vous voyez se dessiner le cycle !

Tout peut paraître ultra simple dit comme ça. Peut-être limite rébarbatif. Mais il n'en est rien. D'accord, le concept est simple, mais l'utilisation de chaque outil coûte une monnaie spéciale, qui se gagne pour chaque tuile de terrain affectée d'une action positive. L'objectif est donc de maximiser l'impact de chaque machine par un placement optimal. Ce qui est loin d'être si évident qu'il n'y paraît.

Ensuite, une fois un certain pourcentage de terres revenues à la vie, la seconde étape se débloque, avec de nouvelles machines, pour encore plus d'interactions. À partir de là, les champs deviennent des forêts, dans lesquels s'épanouissent les abeilles, qui font fleurir les champs. Sauf qu'il faut auparavant fertiliser la terre par le feu, amenant à installer un amplificateur solaire. À partir de là, tout est question d'équilibre, il faut une certaine quantité de chaque biome pour pouvoir passer à l'étape suivante (champ, forêt et eau, comme on peut voir sur l'interface de la capture ci-dessus). Intervient également un centre de recherche qui, autour de lui, réduit la taille de l'excavateur (ce qui est pratique car, par défaut, il n'est pas très beau, et surtout très gros) et les coûts de certaines machines.

Ultra simple par ses mécanismes, Terra Nil se révèle d'une ingéniosité rare. J'ignore s'il saura convaincre sur le long terme et constamment renouveler les moyens d'agir sur la flore, mais le début est ultra prometteur. Et, plutôt que de continuer à écrire, je vous invite à tester par vous même le jeu grâce à sa démo gratuite proposée sur Steam. Vous pourrez mieux vous rendre compte de la simple difficulté de Terra Nil. Pas de date de sortie par contre pour le moment, donc il faudra s'en contenter et patienter...



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