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Gamescom 2022 – Wildmender

Le jeu se résume en trois points : explorer, cultiver et survivre (explore, grow et survive). Vous l'aurez compris, nous nous trouvons dans un jeu de survie très proche de la nature, avec une grosse part d'agriculture.

Pour la démo, le développeur a préparé un joli petit jardin. C'est le centre d'activité, la maison, là où le joueur débute et revient chaque matin pour y dormir dans sa tente. Car oui, contrairement à beaucoup de jeux du genre, c'est la nuit que la température permet de sortir. La journée, la perte d'eau est trop importante, c'est donc le moment de la sieste pour s'éviter une mort rapide. Le rendu nocturne n'est pas trop sombre, fort heureusement, avec un beau jeu de lumière et des esprits qui se promènent. Cela rend les paysages agréables malgré un manque évident de luminosité.

Au milieu du jardin, de l'eau s'écoule librement. Cette source de vie alimente toutes les plantes aux alentours. Elle n'est pas non plus infinie. Trop de plantes risquent d'assécher l'oasis. De même, elle est localisée. Les plantations éloignées doivent être arrosées manuellement. J'ai été assez bluffée par le système de modification du terrain. D'un coup de pelle, le personnage ouvre une tranchée et l'eau s'écoule dans cette nouvelle dérivation. Peu d'options d'housing pour le moment, les éléments de construction étant limités à une tente, des machines et des passerelles. Quand j'ai interrogé le développeur à propos de la possibilité de construire des maisons - comme c'est souvent mon but dans les jeux de survie -  il m'a répondu que ce n'était pas prévu. Le but est de conserver un lien à la terre, non d'enfermer le héros entre quatre planches.

L'exploration est guidée par un esprit qui est là avant tout pour aider à comprendre les dures lois de la survie. Une sorte de tutoriel déguisé. Différentes graines sont à récupérer à travers le monde pour enrichir le jardin. C'est aussi l'occasion de découvrir des fragments de mémoire auprès de fantômes, de visiter d'anciennes structures ruinées et de suivre d'étranges comètes qui brillent dans le ciel. L'histoire s'écrit à travers ces voyages et ces rencontres dans un monde généré de manière procédurale. Mais tout n'est pas un long fleuve tranquille, car des créatures malfaisantes rôdent, des spectres qui obligent à devoir se défendre. Si jamais le jour revient trop vite, il reste possible de s'en sortir, même une fois sa gourde vide, notamment en restant à l'ombre des dunes ou des rochers, mais aussi en trouvant des trous d'eau ou des plantes gorgées d'eau. Au pire, si la mort survient, la seule perte est son inventaire, qu'il suffit de venir récupérer.

La progression s'effectue grâce aux fragments de mémoire, chacun renferme une capacité, dans l'une des branches : survie, arcane, spirituel, secret et guide. Concrètement, des sorts pour se défendre ou des outils pour mieux survivre. Mais l'avancée majeure s'effectue suite à une rencontre avec la déesse de l'eau Naïa. Une petite quête permet d'obtenir sa bénédiction, une capacité de voyage, une sorte de fleur qui fait courir vite sur les vents. Il paraîtrait que d'autres dieux attendraient les mortels avec d'autres cadeaux, tous liés à de nouveaux moyens de se déplacer... De ce que j'ai vu, il y aurait des lianes qui améliorent la capacité d'escalade du personnage (qui est déjà capable de grimper à la plupart des surfaces). Le second serait un pont.

Que ce soit en solo, ou avec trois amis, Wilmender est une aventure proche de la nature, supportée par des graphismes qui donnent envie de mieux connaître cet univers. Le jeu devrait sortir courant 2023, sans plus de précisions pour le moment. Mais inutile d'attendre longtemps pour faire ses premiers pas, une démo gratuite est déjà disponible sur Steam :



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