Gamescom 2022 – Train Life
Dernier jeu de la line up de Nacon qu'il m'a été donné de voir, Train Life s'insère dans la série des titres "Life" de l'éditeur, offrant l'occasion de découvrir un métier. Ici, celui de conducteur de train !
L'objectif est de proposer une expérience casuale, sans pousser le réalisme trop loin, ce que d'autres jeux de simulation du secteur savent très bien faire. Une grosse part du gameplay amène à gérer sa société de transport, avec différentes locomotives à acheter et tâches à assigner à ses employés. Le scénario adopte un côté dirigiste, mais rien n'empêche de se laisser porter, et de jouer de manière libre, pour parcourir l'immense carte de l'Europe qui référencie la plupart des grandes villes : Londres, Paris, Francfort, Luxembourg, Nuremberg...
Une véritable économie est simulée avec toute une chaine de production à respecter. Les matières premières se prennent dans les mines, et se livrent aux usines qui à leur tour fabriquent des produits, à emmener dans d'autres usines, et ainsi de suite, jusqu'au produit fini. Des contrats permettent de moins avoir à réfléchir, dans la mesure où les détails indiquent ce qu'il faut emmener, combien il faut en emmener, et où. Rentre alors en ligne de compte une notion de délai, qui oblige à effectuer la tâche dans une certaine fenêtre pour obtenir toutes les récompenses. Ce qui peut conduire à préférer effectuer des livraisons simples, qui offrent une liberté totale sur où apporter quelles marchandises. Il est aussi possible de transporter des passagers et du courrier. Il semblerait par contre que les mécanismes de cet aspect soient bien moins poussés, ce qui nous a amené durant la démo à ne faire qu'exclusivement du transport de fret. Je ne peux donc pas trop parler de cet aspect.
Les villes ont trois niveaux, et progressent au fur et à mesure des livraisons effectuées. Cela ouvre le choix à d'autres quêtes. Comme le monde est bien trop vaste pour une seule personne, il est très vite possible de compter sur ses employés, pour un maximum de dix personnes. On gère donc un parc de locomotives, dont il faut assurer le ravitaillement et la maintenance. Le jeu n'intègre pas encore énormément de licences. Certaines locomotives sont inspirées de véritables machines, tout en prenant suffisamment de libertés pour éviter tout problème légal. La seule marque qui a accepté de figurer dans Train Life est Newag Griffin (un constructeur polonais).
Une fois aux commandes de son train, les signes essaient d'être aussi réalistes que possibles, avec l'interface qui aide à la lecture des panneaux. Il est toujours amusant de voir les feux passer au rouge à l'instant même où notre train s'engage sur une voie, marquant donc sa présence aux éventuels autres véhicules. Ensuite, je n'ai pas testé vraiment dans le détail, mais il semblerait que la simulation soit vraiment light, sans réelle conséquence des erreurs et des infractions. Nous sommes par exemple allés vers la gare de Luxembourg sans avoir de raison de nous y rendre, et nous avons reçu une amende de 500€ seulement, alors que le salaire pour notre livraison se comptait en dizaine de milliers d'euros. Une somme ridicule par rapport aux bénéfices engrangés qui incite donc à ne pas suivre les limitations et autres signalisations !
Déjà disponible en accès anticipé sur Steam depuis environ un an, le jeu est sorti officiellement le 25 août et arrivera sur les consoles le 2 septembre. Si vous avez envie de vous lancer dans le fret ferroviaire, c'est par là :