Gamescom 2022 – Aerosoft : City Bus Manager & Zombie Cure Lab

Deux passages chez Aerosoft m'ont permis de découvrir deux jeux lors de cette gamescom 2022, le premier fut City Bus Manager, un tycoon où l'on gère une compagnie de bus qui doit répondre aux besoins des résidents d'une ville, avec une spécificité assez unique : on peut s'installer partout sur la planète (à l'exception de la Chine) puisque le jeu génère son terrain de jeu à l'aide des données d'OpenStreetMap ! Tout n'est pas parfait pour autant, mais nous y reviendrons. Le second jeu aperçu fut Zombie Cure Lab, à l'honneur dans nos colonnes il y a deux mois de cela. Un jeu qui avait déjà attisé ma curiosité après avoir lu l'article d'Onidra, et que j'ai vraiment très envie d'essayer maintenant.

City Bus Manager

Avec CBM, l'éditeur Aerosoft poursuit sur sa lancée avec un jeu de gestion en plus, qui s'intéresse cette fois-ci à la création d'une société de gestion de bus. Au moment de créer sa partie, on nous demande de sélectionner le nom d'une ville ou son code postal. Le développeur souriant me tend alors son clavier en demandant dans quelle ville je souhaitais installer ma compagnie de bus. Je saisis le code postal de la ville frontalière à Lille où je vis et, après une trentaine de secondes, j'aperçois un plan extrêmement précis de ma ville. Mon regard médusé amuse mon interlocuteur qui m'explique alors que pour chaque partie, les données sont extraites d'OpenStreetMap afin d'apporter du réalisme au titre. C'est réussi ! Ensuite, on doit placer un petit dépôt de bus sur la carte, on s'installe au bord d'une route à 1km du centre-ville et la création du lieu débute. Création d'un garage, d'une salle de repos, vestiaire, une salle d'attente pour le service client... puis recrutement d'un premier employé à qui l'on va assigner un bus et une ligne à desservir.

La création d'une ligne se fait assez simplement. Si des lignes sont déjà créées, on peut sélectionner des arrêts déjà établis et créer des points d'arrêts fréquentés. Si l'on souhaite installer de nouveaux arrêts, rien de plus simple, on réalise un clic sur une route et l'arrêt se crée. Une fois le tracé complété, on peut choisir la fréquence, avec un graphique à l'appui qui va indiquer les moments creux/pleins de la journée. Pour ces moments de rushs, on peut augmenter la fréquence de passage... bref, tout semble avoir été pensé pour proposer une simulation relativement complète en l'état, de la phase d'installation du dépôt au recrutement (négociation de salaire et gestion du bonheur des employés) en passant par la satisfaction client des tracés proposés.

Plusieurs améliorations restent toutefois à réaliser selon moi. En l'état, par exemple, la réparation d'un bus doit se faire manuellement, tout comme son nettoyage... Impossible d'automatiser le processus, il faudra donc répéter des actions pas franchement excitantes après quelques rotations de bus, ou après l'achat d'un bus d'occasion. Le jeu est également un brin austère graphiquement, et se révélerait plus avenant avec une teinte de couleur un brin plus clair. Gageons que d'ici sa sortie en fin d'année, on puisse voir quelques améliorations poindre. A défaut, il faudra compter sur le support du Steam Workshop pour améliorer l'expérience de jeu !

Zombie Cure Lab

Bien que l'on reste dans le domaine de la gestion, Zombie Cure Lab abandonne l'austérité relative des titres Aerosoft pour quelque chose de beaucoup plus coloré ! Le principe du jeu est est si simple qu'on ne comprend pas pourquoi personne n'y a pensé avant le studio Thera Bytes. L'apocalypse zombie a eu lieu, et l'essentiel de l'humanité déambule à présent sur la planète à la recherche des quelques êtres vivants restants. Un groupe de scientifiques que l'on dirige a toutefois trouvé un remède et parvient à inverser le processus de zombification pour que ces derniers redeviennent humains. Cela ne se fait toutefois pas d'un claquement de doigts, puisque les zombies capturés devront passer plusieurs fois à la machine qui soigne les zombies en les transformant en hombies de stade 1, 2 et 3, des êtres lorgnant entre les deux conditions, avec ce que ça implique d'avantages et d'inconvénients. Les hombies de rang 1 gardent la force des zombies, mais n'aiment pas être en contact avec les humains car leur instinct primaire pousse ces derniers à s'en repaître... On créera donc des chemins spéciaux pour éviter que les deux espèces ne se croisent avant traitement complet. En progressant, on fera évoluer nos hombies vers les stades supérieurs, ce qui permettra à ces derniers de réfléchir de nouveau pour accomplir des tâches plus complexes.

L'aspect builder n'est pas en reste, car en plus de construire des pièces dédiées à nos différentes tâches (recherche, traitement du bois, production d’électricité, etc...), il faudra créer des défenses pour se protéger des attaques de zombies, particulièrement violentes la nuit. Point de violence et de gore en revanche sur ZCL, puisqu'on se contentera de geler ces derniers grâce à des canons à neige, pour les placer dans une pièce dédiée en attendant de les soigner ! Le jeu s'annonce réellement prometteur, avec un humour qui m'a parfois fait penser aux jeux de Two Point. Hâte de mettre la main sur l'accès anticipé, toujours planifié pour cette fin d'année !