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Gamescom 2022 – Kainga: Seeds of Civilization

Terminé grâce à une campagne Kickstarter en mai 2021, Kainga est entré en accès anticipé sur Steam à l'automne de la même année. Même si c'est mon style de jeu, ce n'est qu'à l'occasion de la gamescom 2022 que j'ai eu l'occasion de le découvrir grâce à son éditeur, Green Man Gaming Publishing. Et j'ai bien failli encore le rater car une incompréhension avec la personne à l'accueil du stand m'a fait aboutir à la table des relations business. Ce n'est qu'après cinq bonnes minutes à discuter avec la personne (très sympathique au demeurant) que nous avons réalisé que nous n'étions pas au bon endroit !

Développé par un développeur solo, Erik Rempen, Kainga est un jeu de construction de village avec un aspect roguelite, nous mettant à la place du Penseur, le chef du village.

Les cartes sont générées de manière procédurale, amenant à chaque fois à devoir gérer l'objectif de manière différente, pour des parties indépendantes de trente minutes à une heure. Tous les objectifs ne sont pas militaires. Certains demandent d'atteindre un certain niveau de population par exemple. Sur la démo, il fallait libérer un pauvre villageois prisonnier. Les ressources ne sont pas collectées directement, tout est basé sur des zones revendiquées. Automatiquement, les villageois se déplacent pour s'y servir quand le besoin se fait ressentir. La seule limite à leur nombre dépend de la place disponible et, surtout, des voisins qui risquent de ne pas voir d'un bon œil des villageois étrangers si proches de chez eux. Aucun maximum fixe, donc. À chacun de décider s'il préfère se faire des amis ou des ennemis dans les autres villages (avec lesquels il est possible d'échanger des cadeaux et des biens).

La progression dans le jeu est atypique, non liée à un arbre de talents. La civilisation évolue grâce à des sources d'inspiration, des endroits où le Penseur se rend. Après un moment d'introspection, il apprend à mieux guider son peuple. Au total, des centaines de technologies à débloquer. En sachant que, sur chaque carte, c'est  en moyenne une dizaine qui est disponible. Entre chaque partie, du karma est offert, débloquant l'accès à des technologies avancées et à de nouvelles combinaisons à tester.

Kainga se démarque aussi par la diversité de ses bâtiments. Rien que pour les maisons, trois possibilités s'offrent au joueur, avec des huttes normales, des nasses dans les arbres, ou d'autres à poser au bord de l'eau. La nature sait se défendre. Au fur et à mesure de la partie, l'"ante" augmente. Plus il est élevé, moins l'environnement est accueillant, avec à la clé des orages et des tornades dévastateurs. Tout a un impact, aussi bien négatif que positif. La pluie est bénéfique pour les champs, mais risque d'entraîner des inondations destructrices.

Différents biomes ont été rajoutés depuis le lancement en accès anticipé. L'un d'eux est une montagne, dont l'espace de jeu est plus haut que large, aux pentes couvertes de neige. Les canyons amènent à devoir réfléchir au moyen de traverser la rivière, que ce soit avec un ballon, un pont, ou un bateau. Enfin, nous avons eu un bref aperçu d'une jungle et d'un archipel.

Magnifique grâce aux graphismes entièrement dessinés à la main par Erik, le développeur solo, Kainga est bluffant d'originalité. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour découvrir et jouer. Mais, sur le papier, il me semble tenir entre les mains une pépite qui révolutionne le genre. Un jeu qui devrait plaire à tous les amateurs du genre (et les évaluations très positives sur Steam semblent me donner raison).



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