Gamescom 2022 – Evil West
Après avoir créé de la bonne bière dans Brewmaster, rien ne vaut un peu d'action dans un jeu bien bourrin ! Evil West ,de Focus Entertainment et Flying Wild Hog, est l'un des jeux que j'attendais le plus de cette gamescom, parmi tous mes rendez-vous. Il faut dire que l'idée d'incarner un cow-boy dans un monde fantastique, et de partir avec lui chasser des vampires, ça vend du rêve ! Le souci, c'est que c'est aussi la meilleure façon d'être déçue... Mais ça n'a pas été le cas ! J'ai joué une vingtaine de minutes mais vous, petits veinards, vous allez pouvoir profiter de dix minutes sans avoir à bouger de votre fauteuil :
Le joueur incarne Jesse Rentier, un héros du Far West tout droit sorti d'un western, avec les éperons et le chapeau.
Au lancement de ma partie, je me promène un peu à droite, à gauche, et je teste ses compétences. Ses capacités de dégâts à distance sont importantes, bien sûr. Le pistolero possède une attaque ciblée dévastatrice, qui permet de viser les points faibles des ennemis. Pour canarder à tout va, il peut utiliser son pistolet. Ses armes ne se rechargent pas, tout se fait automatiquement dès que les tirs stoppent. Une chose de moins à penser. Comme je le disais en introduction : de l'action, rien que de l'action ! En combinant les deux, aucun temps mort. Jesse récupère par la suite un gantelet électrique et un fusil à pompe que je n'ai pas testé, ayant joué au niveau 2.
Rajouté à ça que notre héros est loin d'être ridicule au contact. Il enchaîne les patates avec maestria, de quoi remettre en place les ennemis qui ont osé esquiver les balles. Un système de finish bien gore est en place, symbolisé par une aura jaune qui entoure l'ennemi prêt à mourir. Démembrement et litres de sang au programme. Cela fait sourire avec le côté "too-much" mais rien n'est bien réaliste dans ce jeu de toute façon !
Les premiers ennemis sont simples. Je me sens toute puissante. Rapidement, les choses se corsent. Je commence à galérer et à douter de mes capacités. Jusqu'à ce que je finisse par mourir sur un boss à la fin de la démo. Mes rêves d'héroïsme se brisent. Malheureusement, le temps m'a empêché de retenter, mais je pense qu'avec un ou deux essais supplémentaires, j'aurais pu m'en sortir. Enfin, c'est ce que le gentil PR m'a dit, histoire que je parte sur une note positive... Mais j'ai décidé d'y croire ! Il faut savoir que le jeu était configuré en mode normal. Les peu doués comme moi pourront jouer en mode facile pour profiter de l'histoire sans trop de challenge. À l'inverse, les meilleurs trouveront des combats qui ne pardonnent pas les erreurs. Je n'ai pas non plus trop cherché à réfléchir à optimiser Jesse. Il progresse à travers un arbre de talents, permettant de personnaliser ses capacités, ainsi que ses armes, pour s'adapter au style de jeu (ou aux lacunes) de chaque joueur : distance, contact, mono-cible, AOE...
Bien sûr, il est difficile de se rendre compte de la qualité d'un jeu après une si courte session. Mais je n'ai rien vu qui aurait pu me déplaire : les graphismes sont de qualité, le personnage bien animé, les ennemis convaincants. L'histoire initiée lors de cette courte session emmène dans un monde fantastique peuplé d'horreurs grouillantes qu'il me tarde de mieux découvrir. Sans oublier quelques puzzles environnementaux qui promettent de belles phases d'exploration. Heureusement, je ne vais pas avoir beaucoup à attendre ! Evil West sort le 20 septembre sur PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series X|S, Xbox One et PC. Pour ne rien rater, vous pouvez précommander le jeu dès aujourd’hui sur Steam ou en version physique avec une jaquette exclusive sur le Focus Entertainment Store.