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Kao the Kangaroo – Boing Boing Boing

Si je vous dis Kao, peu d'entre vous sauront me dire que c'est une série de jeux de plateformes 3D commencée sur Dreamcast en 2000 et qui, malgré ses 4 jeux dispersés sur la demi-douzaine d'années suivantes, n'a pas réussi à laisser une sérieuse empreinte dans l'Histoire du jeu de plateformes.
Si je vous dis que désormais un reboot de la série vient de sortir, cela ne devrait pas vous parler beaucoup plus que ça. Sauf que dans ce cas-ci, vous auriez tort de l'ignorer. Ou pas. Vais pas flinguer le suspense de ce test dès maintenant, non plus !

Vous incarnez Kao, un jeune kangourou intrépide dont le père a disparu à cause de gants mystiques et dont la sœur est également portée disparue en tentant de retrouver son paternel.
Vous décidez à votre tour de partir à leur recherche et de tenter d'élucider le mystère qui entoure leur disparition et de trouver celui qui se trouve derrière ces mystérieux cristaux.
Rapidement, ce sont les fameux gants de boxe que vous allez trouver et enfiler pour ainsi obtenir des pouvoirs capables de vous aider dans votre quête. Mais attention à ce que les gants ne vous consument pas !
Saut, double saut, combos, escalade par les oreilles, boules de feu, boules mystiques sont un échantillon de vos actions qui vous aideront à progresser et battre vos ennemis.
Rien de vraiment original, comme le titre dans sa globalité, mais on se prend facilement au jeu à contrôler le jeune kangourou de plateforme en plateforme. Le jeu est très coloré et offre un visuel plutôt mignon pour attirer les jeunes enfants de 8-12 ans, cible évidente du titre. Attention cependant, car adressé aux enfants ne veut dans ce cas pas dire que le titre est simple !

La difficulté est même correcte et progressive et certains objets à collectionner seront bien cachés, voire demanderont une maîtrise parfaite des compétences de Kao pour être récoltés. Le vrai souci vient du côté des bugs, notamment  de collision qui, même s'ils ne sont pas présents à foison, peuvent gâcher un peu le plaisir de contrôler notre protagoniste à poche qui tombera parfois en sautant d'une plateforme à cause d'une hitbox un peu étrange, et à d'autres moments ce sera la hitbox démesurée d'un élément du décor ou d'un ennemi qui  sera problématique.
Car diriger Kao, sans pour autant atteindre la perfection d'un Mario, reste un plaisir. D'autant plus que les phases de combats ajouteront un peu de piment et briseront les enchaînements de plateforme pas forcement inspirés. Alors non, encore une fois Kao n'est pas mauvais. Mais la plateforme 3D a tellement de références quasi parfaites qu'il est compliqué de se démarquer sur le marché.

Alors on passe outre ces défauts et découvre finalement les qualités de Kao à commencer par son charme avec une touche d'humour qui ne se refuse pas. Bon, c'est de l'humour généralement visuel pour enfants, un peu comme Spyro, mais il arrive à faire mouche même chez les grands. Les niveaux bien qu'étroits et très dirigistes, sont reliés par des hubs plutôt sympathiques, même si un peu plus de vie aurait été la bienvenue

Du coup, on se dit " Au prochain checkpoint j'arrête" pour se retrouver 5 niveaux plus tard à remarquer qu'on aurait dû arrêter il y a 35 checkpoints.
Et ça, c'est pas forcément le signe d'un grand jeu, mais d'un jeu plaisant à jouer et c'est déjà pas si mal, mine de rien.



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