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Winkeltje : The Little Shop – Commerçant du moyen-âge

Tenir une petite échoppe au Moyen-âge, est-ce un rêve caché pour vous ? Très clairement, ça n'en a jamais été un pour moi, et pourtant, j'ai, durant une dizaine d'heures, eu le plaisir de tenir une boutique médiévale, et j'y ai finalement pris plus de plaisir que je ne le pensais ! Petit tour d'horizon sur Winkeltje: The Little Shop, qui est sorti d'accès anticipé le 22 avril dernier sur PC.

On commence par créer son personnage en début de partie

Dans Winkeltje, on incarne un commerçant que l'on peut personnaliser : choix du sexe, de la coupe de cheveux ou des vêtements. Au départ très sommaire, le choix se complète peu à peu modulo notre progression dans le titre. Afin de ne pas être largué dès le début, le jeu nous prend par la main avec un tutoriel d'une petite demi-heure qui permet d'apprendre à déplacer son personnage, réaliser des commandes de fournitures diverses, installer nos étals, puis ouvrir la boutique ! On verra au bout de 5 minutes dévaler nos premiers clients pour réaliser leurs achats... Et ne croyez pas qu'on restera bêtement derrière la "caisse", non non... il faudra veiller au grain pour remettre en stock du matériel tout juste acheté par les clients, réaliser des commandes si nos stocks atteignent zéro pour éviter que les clients ne se fâchent, ne pas louper le vendeur qui passe chaque jour vous voir quelques minutes pour vendre des objets au rabais (ou inversement, plus cher... en profitant de l'urgence du moment)... tout en gérant efficacement la place que vous avez.
Car oui, comme dans toute boutique digne de ce nom, tout n'est pas en rayon et, époque oblige, on stocke des produits en fond de boutique sur des planches et avec une optimisation de l'espace à gérer au mieux. Pour gérer l'espace justement, il faut profiter des phases où le magasin ferme. Une fois la journée terminée, on a un petit bilan des gains/pertes et on peut entrer en mode construction pour modifier l'agencement du magasin, le décorer ou encore l'agrandir. On dispose par ailleurs, lors du lancement de la partie, de plusieurs terrains, qui permettront d'étendre sa boutique sur plus de cases.

Pour progresser, il convient de compléter plusieurs séries d'objectifs

Pendant quelques heures, on agira un peu machinalement avec quelques objectifs en tête : avoir plus d'articles à vendre, une boutique plus jolie pour attirer plus de clients, et réaliser toujours plus de profits. Des défis en apparence simple, mais qui, en fonction du mode de difficulté choisi, seront sacrément complexes. En effet, le jeu ne gèrera pas une déception client en mode "simple" de la même manière que dans un mode de difficulté plus relevé, ce qui aura des effets dévastateurs sur votre réputation, et pourra même vous mener à la ruine très rapidement. On aura tôt fait de s'entourer de quelques employés pour que la mise en rayon soit plus efficace, en faisant toujours attention à être en mesure de pouvoir payer ces derniers. Après en avoir fait l'expérience, l'employée n'est pas venue travailler (logique) et avait ensuite le moral dans les chaussettes, ce qui la rendait moins efficace. J'ai beaucoup aimé aussi l'idée de pouvoir me spécialiser : on peut jouer l'honnête artisan et devenir cuisinier ou encore forgeron, ou être plus vicieux et se donner pour objectif d'engranger un max de profit en achetant la matière première le moins cher possible. Dans tous les cas, c'est plaisant et ça renouvelle un brin l'intérêt, même si on ne me retirera pas l'idée que le jeu très répétitif se veut après quelques heures.

On peut être épaulé par plusieurs employés pour tenir la boutique

Car oui, en dépit d'un nombre conséquent de meubles et recettes à débloquer, le studio Sassybot n'est pas parvenu à diversifier sa boucle de jeu de manière à éviter une certaine lassitude. Une demi-douzaine d'heures de jeu aura suffi à faire naître en moi un sentiment de lassitude. J'étais pourtant loin d'avoir exploré toutes les possibilités, mais ça ne me motivait plus autant.
Graphiquement, le titre se veut chaleureux, à défaut d'être techniquement pointu. On est face à un jeu qui tournera sur des configurations modestes, et qui se veut fluide en toutes circonstances. Concernant la bande-son, j'avoue l'avoir désactivée après une petite heure seulement, cette dernière ne m'ayant pas marqué outre-mesure et étant - aussi! - assez répétitive.

On peut disposer de plusieurs ailes quand on progresse bien : pâtisserie, forge, etc...

Winkeltje est un titre sympathique à parcourir et qui saura vous tenir en haleine un moment, pour peu que vous ne soyez pas trop sensible à une boucle de jeu répétitive (un peu par essence malheureusement), et qui est très abordable, avec un tarif affiché à 12,49€ sur Steam.


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