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Retour sur un jeu – Rocket League

Aujourd'hui, ce n'est pas d'une nouveauté dont je vais vous parler, mais plutôt d'un jeu déjà sorti, qui aura largement marqué de son empreinte le paysage vidéoludique. Parce que, parfois, c'est bien de regarder un peu en arrière pour se recentrer sur le présent, nous allons parler cette fois de Rocket League !

 

Retour en 2015

C'est presqu'un jeu sorti de nulle part qui débarque en juillet 2015 sur nos PC et sur PS4. Je me souviens alors en avoir entendu parler un peu par hasard, un peu avant sa sortie, et avoir immédiatement accroché à son concept extrêmement simple : un jeu de foot avec des voitures. Mais quelle idée géniale !

Je me suis donc jeté dessus tout de suite à sa sortie et j'avais d'ailleurs pu en réaliser un aperçu. C'est vraiment drôle de voir l'évolution depuis (oh mon dieu, j'ai honte de ma façon de jouer sur la vidéo !) et aussi de voir que finalement, je ne m'étais pas trop trompé sur le jeu en mettant en avant l'aspect accessible du gameplay, avec un potentiel de progression énorme.

Car c'est vraiment ça Rocket League. Un gameplay facile pour débuter, mais compliqué à maîtriser. Et c'est certainement ça qui a permis au jeu d'avoir le succès qu'il connaît maintenant. Mais je vais un peu vite. Faisons un petit crochet en 2008. Le studio Psyonix, créé en 2001, mais dont les deux précédents projets ont été annulés, sort Supersonic Acrobatic Rocket-Powered Battle-Cars, sur PS3. Un jeu qui posera les bases de son successeur Rocket League, proposant déjà des matches de football en contrôlant des voitures dotées de turbo. Le jeu est publié par le studio directement sur le Playstation Network, n'ayant pas réussi à trouver d'éditeurs. Il ne rencontrera malheureusement pas un succès fou, malgré deux millions de téléchargement recensés, mais il commença malgré tout à réunir une communauté fidèle.

Après trois autres jeux que l'on peut vite oublier et quelques contributions à des titres bien connus (Bulletstorm, Homefront, Mass Effect 3 entre autres), Psyonix se met à l'oeuvre sur Rocket League en 2014, pour le sortir un an plus tard, sur PS4 et sur Steam.

Et c'est donc en 2015 qu'arrive le raz-de-marée ! La presse, tout d'abord, dont les retours ont été extrêmement positifs (avec un joli 86/100 chez Metacritic). Et surtout chez les joueurs, qui lui ont réservé un accueil plutôt chaleureux (si je peux me permettre cet euphémisme). Regardez plutôt les chiffres :

  • Un million de joueurs actifs en septembre 2015.
  • 6 millions de téléchargement en octobre.
  • Novembre 2016 : 8 millions d'exemplaires vendus.
  • Mars 2017 : plus de 10 millions.

Des chiffres qui donnent le tournis et qui sont impressionnants, d'autant plus pour un jeu qu'on pourrait qualifier d'indépendant et de surcroît auto-édité. En 2019, Psyonix annonce 60 millions de joueurs actifs, alors qu'il n'est même pas encore devenu Free-to-play.

 

Un jeu qui a su évoluer

A l'heure actuelle, le succès de Rocket League n'est clairement plus à démontrer. Et pourtant, il a continué à évoluer au fur et à mesure des mises à jour, proposant à la fois du contenu gratuit (notamment de nouvelles arènes et de nouveaux modes de jeu) et du payant (exclusivement du cosmétique).

Le fond du gameplay ne change pas lui. Il conserve toujours son accessibilité et son côté technique. Mais à côté de ça, d'autres modes de jeux commencent à faire leur apparition. C'est le cas notamment du mode Hoops, délaissant le football pour proposer des affrontements sur le thème du basket-ball, faisant son apparition en 2016. La même année, c'est le Jour de neige, initiant les joies du Hockey sur glace, avec un ballon en forme de palet. Citons encore le mode Rumble et ses bonus à la Mario Kart, ou encore le Dropshot. Là encore, Rocket League ne déroge pas à la règle, avec des modes de jeu ultra accessibles, mais qui se révèlent au final extrêmement profonds et complexes.

Le cosmétique est aussi une part importante du succès du jeu. Alors que l'on avait depuis le début la possibilité d'obtenir différentes voitures, d'en personnaliser certaines parties, Psyonix a eu la brillante idée, quasi dès les débuts, de s'associer avec de grandes licences. En octobre 2015, c'est une DeLorean sortie tout droit de Retour vers le futur que les joueurs ont pu obtenir. Rocket League s'associera alors plus tard avec d'autres licences  bien connues, et toujours en rapport avec l'actualité : Batman vs Superman, Fast and Furious, Jurassic Park. Outre ces licences bien juteuses, du contenu cosmétique fut ajouté très régulièrement, pas toujours de très bon goût, il faut bien l'avouer... mais il en faut pour tous les goûts, justement !

 

Rocket devient... Epic !

En 2020, petit coup de tonnerre. Epic Games, les heureux propriétaires de Fortnite, annoncent avoir acheté le studio Psyonix. Exit donc Steam, c'est sur l'Epic Games Store que l'on retrouve Rocket League, et désormais dans un format Free-to-Play. Et avec bien d'autres nouveautés : du cross-platform, du cross-save, l'ajout de tournois... et pour les joueurs sur consoles : plus besoin d'avoir un abonnement aux service en ligne, comme Playstation Plus ou Nintendo Online. Rocket League s'ouvre à tout le monde !

A l'heure où les Free-to-Play ont la cote, mais ne sont malgré tout globalement pas très bien vus, ce tournant du Free-to-play a clairement donné un nouveau souffle à Rocket League. Alors que le jeu annonçait 60 millions de joueurs en 2019, on n'a plus de chiffres précis après le changement de modèle économique, mais nul doute que le succès est toujours au rendez-vous.

Le contenu n'est pas en reste, malgré ce passage en Free-to-play. Les ajouts sont principalement cosmétiques il est vrai, mais il arrive de temps en temps que de nouveaux modes de jeu fassent leur apparition. Ce fut le cas notamment très récemment avec un partenariat avec la NFL (ligue de Football américain), proposant un mode de jeu mélangeant justement football américain et le gameplay classique de Rocket League.

On retrouve également les Battle Pass pour chaque saison, qui sont très à la mode dans les jeux en ce moment. Mais que ça soit dans les Battle Pass ou dans les packs spéciaux (comme celui sur la F1 qu'Onidra vous présentait il y a quelques mois), tout le contenu reste cosmétique et ne procure aucun avantage sur les autres. Le gameplay de Rocket League reste et restera (on l'espère en tout cas)  toujours propre, à mille lieux du Pay-to-win tant redouté.

 

Et maintenant ?

Et bien, maintenant, c'est la Saison 4 (les saisons sont reparties de zéro depuis l'arrivée sur l'Epic Games Store) qui vient de démarrer depuis peu, avec de nouveaux joueurs qui arrivent sans cesse.

En soi, le fond du jeu n'a clairement pas changé. On retrouve toujours ce gameplay très simple, avec une marge de progression énorme. Et je pense que c'est vraiment LA raison qui a fait que Rocket League a su trouver son public et assurer la fidélité des joueurs au long de ces six années.

A l'heure actuelle, Rocket League propose sa quatrième saison (la quatrième depuis que le jeu est sur l'Epic Games Store) et on voit que le jeu suscite toujours autant d'engouement. Comme quoi, des concepts très simples peuvent donner de grands jeux !



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