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PUBG – Un Battle Royale qui continue son chemin

Quatre ans déjà que le Battle Royale PlayerUnknown's Battlegrounds fait partie des jeux les plus joués sur Steam (d'ailleurs, ce dernier vient de se renommer PUBG Battlegrounds)... Et aussi curieux que cela puisse paraître, je n'y avais jamais joué, malgré le fait que je sois plutôt friand du genre. La raison ? J'entendais beaucoup parler des tricheurs à l'époque, et le jeu me semblait bien plus lent que ce que propose la concurrence. Après quelques heures passées sur le titre, mon impression est à présent plus pondérée. Oui, le jeu peut être assez lent, mais il y a de nombreux points chauds sur les cartes, qui regroupent l'ensemble de l'action, et qui m'ont permis de ne pas trop m'ennuyer !

La dernière carte en date de PUBG.

C'est à l'occasion de la dernière saison en date que j'ai pu m'essayer au BR de KRAFTON. Un Battle Royale, pour rappel, est un titre qui met un certain nombre de joueurs face à d'autres (en solo ou en équipe) et dans lequel il s'agit d'être le ou les dernier(s) survivant(s). Sur PUBG, c'est 100 joueurs qui atterrissent sur une carte, et qui devront courir à la recherche d'équipements (armes/armures/soin/etc...) tout en abattant les adversaires qu'ils croiseront en route. Pour ajouter un peu de pression à l'ensemble et éviter que chacun reste sur sa position de départ, un rayon de sûreté apparaît sur la carte, et il est impératif de s'y rendre dans le temps imparti, sous peine de subir des dégâts continus entraînant une mort lente mais quasi certaine.

Contrairement à bon nombre de concurrents, PUBG se veut réaliste, en tout cas dans une certaine mesure. Pas possible de construire un fort en bois en quelques secondes comme sur Fortnite, ou de balancer un portail qui téléporte instantanément tel que le propose Apex Legends. Ici, on incarne un avatar masculin ou féminin (personnalisable via tout un tas d'équipements cosmétiques qu'on se procure au fur et à mesure des parties et missions complétées) qui devra juste survivre et dominer le champ de bataille dans l'espoir de décrocher le fameux "Top 1"... et cela se révèle nettement plus ardu qu'on pourrait le penser.

Le jeu ne se prend pas toujours en sérieux... en témoigne ma superbe combinaison

Premièrement parce que le jeu est un peu plus complexe à prendre que les jeux susnommés. Vous devrez mémoriser pas mal de raccourcis et éviter de perdre trop de temps sur la roue d'équipements. J'ai été par ailleurs agréablement surpris par mes coéquipiers d'escouades qui ont vu rapidement que j'étais novice sur le titre et m'ont aidé via le chat vocal, au lieu de m'insulter comme ça arrive souvent dès qu'on a le malheur de débarquer sur un jeu qui accuse quelques mois/années d'existence. Les sensations de shoot sont convaincantes et misent aussi sur le réalisme. Oubliez la balistique toute flinguée de Fortnite, ici, si votre viseur n'est pas sur l'ennemi, vous ne toucherez pas, c'est un fait. Les joutes sont aussi bien plus brutales. Si je compare à l'existant et aux autres BR pratiqués, j'ai toujours eu la sensation de pouvoir renverser un combat. Là, l'erreur ne pardonne pas, et il n'est pas rare de déambuler dans la pampa et de décéder la seconde d'après en recevant une balle en pleine tête d'un sniper planqué à quelques dizaines de mètres de vous.

Le second point, plus malheureux, est lié à la proportion de tricheurs. Au départ, je penchais pour le fait que je manquais simplement de compétences (et c'est toujours le cas en dépit des heures passées), mais j'ai observé des comportements curieux, confirmés par mes compagnons de fortune qui se sont tous fait allumer par un Terminator scripté jusqu'à la moelle. Ces joueurs malhonnêtes ne sont pas invincibles pour autant, mais il sera nécessaire de s'y mettre à plusieurs pour les exterminer, vu que leur visée est implacable.

On ne peut pas vraiment dire que je brille sur PUBG.

Côté contenu, on sent que le jeu a plusieurs années au compteur. Plusieurs cartes sont en rotation et offrent pas mal de diversité pour éviter la lassitude qu'on peut éprouver en jouant à d'autres BR ne disposant que d'une carte active. On appréciera aussi la possibilité de choisir entre FPS et TPS. Vous pourrez également évoluer dans le classement via le mode classé. J'avoue qu'à la vue de mon niveau, je ne m'y suis pas risqué ! D'autres modes plus funs ou standards sont dispos dans la section Arcade, tel qu'un match à mort en équipe en 8v8.

Côté technique, le jeu est plutôt beau. La distance d'affichage force le respect, et le titre se montre fluide la plupart du temps. Toutefois, sans trop savoir pourquoi, le jeu tire pas mal de ressources CPU (un constat partagé par beaucoup de joueurs) avec des pics de consommation qu'on ne parvient pas à expliquer vu le rendu à l'écran. Pas gênant de mon côté au vu de ma bécane, mais pour les machines moins véloces, quelques saccades pourront se faire sentir.

Certaines cartes sont moins inspirées que d'autres

Après quelques heures passés sur PUBG, je dois dire que j'ai vécu une nouvelle expérience en terme de BR. Celle d'un jeu plus lent, plus réaliste, et une vision qui, à titre personnel, ne m'a pas pleinement convaincu. Je préfère la nervosité globale d'un Warzone ou d'un Apex Legends. Pour autant, en équipe, je relancerai volontiers le titre pour évoluer de cette façon et savourer pleinement ce jeu. Pour les joueurs en quête d'un jeu un brin exigeant et où on ne court pas comme un dératé non-stop, nul doute que PUBG : Battlegrounds pourrait les intéresser. A voir si les rumeurs qui courent s'avèrent vraies... Si oui, je ne saurais que trop vous conseiller d'attendre le passage en Free-to-play.



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