Black Gold Online : aperçu de la bêta
En juin, on en a eu du MMO à tester ! Avant de partir en vacances, je vous ai donné mes premières impressions sur la bêta d'Archlord II tandis qu'Onidra se chargeait de Swordsman. J'y ai mis le clavier aussi mais pendant mon séjour, il me fut impossible d'y jouer, vilain bug d'identification.
Je me suis alors tournée vers la bêta de Black Gold Online pour occuper mes soirées. J'avais suivi un peu l'actualité de ce MMORPG : un univers qui voulait mélanger le steampunk et le fantasy, où les images conceptuelles et vidéos donnaient envie d'en savoir plus. Le coté steampunk avait de suite attisé ma curiosité, on a peu de MMORPG qui s'aventurent de ce coté là. Alors est-ce-que BGO a réussi son coup ?
Le temps d'une soirée
Revenons au moins de juin, lors de mes premiers pas sur BGO. Après une journée de shopping et un dîner copieux, j'étais prête à lancer BGO ! Mon PC portable risquait-il de souffrir un peu ? Il commence à dater mais parvient à faire tourner Rift, Star Wars et même FFXIV. Allez, on se lance !
On commence par choisir sa faction :
- Isenhorst : dans cette contrée, on utilise la technologie pour maintenir notre belle civilisation. Pour la survie et le développement, le peuple d'Isenhorst se doit d'acquérir davantage de Black Gold. Ils n'ont que deux choix : conquérir ou mourir ! Brrrr, ça rigole pas chez eux !
- Erlandir : ce magnifique royaume déborde d’énergie. L'environnement est pourvu d'abondantes ressources. Ce fut les vastes réserves de Black Gold qui ont menées à la création de cette civilisation.
Je choisis Erlandir, décidant de tester l'autre faction plus tard. Je créé mon personnage (je reviendrai en détail plus tard sur ce point), puis une cinématique se lance. Ne me demandez pas s'il elle était bien, je n'en sais rien. Elle saccadait comme pas possible. Me voilà projetée dans un univers assez coloré, la maniabilité n'est pas super. J'essaie de régler les paramètres graphiques au mieux, mais le jeu continue d'agresser mes yeux. A ce moment j'hésite : mal optimisé ou plus gourmand qu'il n'y parait ? Je ne perds pas courage, je continue de découvrir le gameplay. Ne vous attendez pas à des captures d'écrans de cette soirée découverte : BGO ne connait pas la fonction capture d'écran ou alors ils ont décidé de la placer sur un raccourci fantaisiste. Deux heures après et niveau 6, j'abandonne. L'interface mange tout mon écran, la maniabilité est rigide, mes yeux ont mal et le coté "tout mignon" m'agace. Je m'attends à voir surgir une horde de chatons dansant avec des licornes roses.
Deuxième chance
Vu que mes collègues sont déjà bien occupés, je décide d'accorder une seconde chance à BGO : j'ai quand même envie de voir l'autre faction et je n'allais pas vous livrer une demi-test s'achevant par un ragequit ! Allez, un peu de sérieux et au travail. Nous somme désormais en juillet.
Création de personnage
On commence donc cette fois du coté d'Isenhorst. On à le choix entre deux races : Dwarf (nain) et Buvontian (humain). La création est déjà plus agréable à l'oeil sur mon PC que sur le portable plus-tout-jeune, ça me rassure. Vous noterez que chaque race possède des "traits" qui vous confèrent un petit bonus. Après avoir choisi Buvontian, on sélectionne la classe. Vous en avez 9 en tout et à chaque fois que vous en sélectionnez une, les informations apparaissent à gauche. Suivant la race, les classes varient aussi. Ainsi on retrouvera Spellsword chez les Dwarf et Blademaster chez les Buvontian par exemple.
Les informations de la classe sélectionnée sont explicites : des jauges pour vous montrer les points forts et faibles, un descriptif, les armes employées et quelques compétences. Je choisis Occultist puisqu'il est indiqué que c'est une classe de soutien. On passe à la personnalisation de son avatar. Il y a 4 menus :
- Customize : vous avez des profils présélectionnés vous permettant de partir sur une base que vous pouvez modifier ensuite. On retrouve dans ce menu toute la personnalisation du visage.
- Face : ici vous personnalisez la taille des différents éléments de votre tête.
- Body : même chose, mais pour le corps.
- Random : créer un personnage aléatoirement.
On a les choix classiques ensuite : type de visage (seulement 5), coupe de cheveux (12), couleur des cheveux et de la peau. Ici, je me demande pourquoi on doit jouer avec "teinte, saturation et lumière" plutôt qu'une simple palette de couleur. Énervant.
Puis on a quelques détails qui sortent de l'ordinaire : vous pouvez choisir le look de votre pupille et sa couleur. De quoi offrir un regard unique à votre personnage !
Il y a ensuite les tatouages pour le visage où divers styles se côtoient. Et si ça ne vous branche pas, vous pouvez choisir une cicatrice. Le reste des options, Face et Body, permet de personnaliser les proportions de votre avatar. Choisissez votre nom et c'est parti pour la cinématique.
On débute
Je compte bien profiter de la scène cinématique cette fois, mais au final, ça ne sera pas terrible. Ça manque encore de fluidité et n'est pas du tout à la hauteur de mes espérances. On est de suite pris en main par un tutoriel posant les bases tandis que sur le chat défile les annonces de goldseller. Pas génial l’accueil. L'interface est moins chaotique que sur mon portable, résolution oblige, mais je la trouve quand même mal pensée, mal agencée.
Après ce tutoriel faisant aussi office d'introduction, on débarque dans un village. Le jeu nous propose deux types de déplacement, tout en affichant d'autres renseignements à droite comme notre première quête à débuter. Vous avez aussi sous cette infobulle un tas de récompenses à récupérer : ce sont des cadeaux pour vous être connecté, être resté en jeu X temps, avoir fait des activités rapportant des points...
Au fil des quêtes, vous allez rapidement apprendre qu'il y a de nombreux donjons renfermant des trésors bien gardés. Pour le premier, j'y trouve des ennemis et quelques pièges pas bien dangereux.
La suite de la quête principale vous initiera à une méthode vous permettant de recharger votre bouclier.
Des événements apparaissent sur la carte, une icone qui brille d'une petite lueur les indique. En y participant, vous gagnerez de l’expérience, mais aussi divers points qui vous serviront à acheter des objets. Pour le moment, je reste un peu perdue avec tous ces éléments.
Niveau 10 !
Au niveau 10, je reçois deux nouvelles compétences : l'une étant un sort de soin, l'autre un sort de résurrection. Je peux aussi maintenant améliorer mes compétences avec de l'argent.
Comme vous pouvez le voir, vous ne pouvez équiper que 6 compétences à la fois. Il faut les mixer intelligemment car certaines compétences avancées sont plus efficaces combinées à d'autres de plus bas niveaux. Vous pouvez sauvegarder 3 sets de compétences et si vous ne savez pas trop quoi équiper, le jeu vous montrera la voie à suivre. Vous allez aussi commencer le "Battle Carrier". Il s'agit de fabriquer votre monture de guerre. Vous pourrez ensuite l'invoquer pour combattre avec. Vous pourrez en posséder plusieurs et les améliorer au fur et à mesure de votre progression.
Bien sur, votre monture consomme du fuel et il faudra utiliser des Carrier points pour faire le plein (automatiquement ou non, au choix). Ces points s'obtiennent en participant à des événements. Pour l'amélioration, vous aurez besoin de gagner des médailles, récompenses de nombreuses activités.
Quand on arrive en ville
Après avoir dégommé du monstre en Battle Carrier et appris que les Merestone étaient des portails de téléportation, je m'aventure dans la première ville que je rencontre : Dominion. Un rapide coup d’œil sur la carte me permet de voir qu'il y a des PNJS pour l'artisanat : Alchimie, Tailleur, Artificier, Fabrication d'arme, Fabrication d'armures, Disassembly Trainer (on peut recycler certaines pièces d'équipement). On peut choisir un seul artisanat mais pour ça, il faut être de niveau 18 et payer 5 argent. C'est ballot, je suis 12 !
Peinée, je vais voir les autres PNJs au nord. Je trouve ici le PNJ "Rare item Merchant". Au cours de vos aventures vous recevrez un "Level 10 Rare Weapon Voucher. C'est à ce PNJ qu'il faudra l'échanger pour obtenir une arme.
Pas d'artisanat pour le moment, mais une activité s'offre à moi : Adventures. Ce contenu vous propose des challenges particuliers, aussi bien JcE que JcJ. Certaines aventures peuvent être faites seules, d'autres demanderont de grouper. Ma première aventure disponible est faisable à n'importe quel moment de la journée et j'ai droit à deux essais. Elle consiste à affronter plusieurs vagues d'ennemis.
Niveau 15 : Y a d'quoi faire !
Au niveau 15, y a du neuf ! Instances, Arena, Battlefield. L'interface des instances est assez claire : un onglet par mode, des vignettes pour lister les donjons et les infos habituelles. Ici, en plus du niveau requis, il y a aussi le Might. Ce capital de points augmente en fonction de votre équipement et de votre progression dans le jeu en général.
L'Arena est un contenu JcJ : c'est du un contre un pour celle qui m'est proposée, la Balanced Arena. En lisant les informations données en cliquant sur Arena Introductions, j'y apprends que mes statistiques seront augmentées au niveau 40 et que j'aurai un équipement spécial.
J'y entre, mon équipement change alors automatiquement comme expliqué. On a quelques secondes pour se préparer avant d'entrer dans l'arène. J'ai bien évidemment perdu contre un assassin. On récupère quand même un peu de Treasure Points et d'or.
Battlefield correspond aux batailles plus habituelles dans les MMORPGs : faction vs faction avec un objectif à accomplir.
Ici il fallait détruire une statue en plaçant des bombes.
Faut savoir s'arrêter...
Le gameplay ne me convenant pas et la latence ne facilitant pas la tâche, je ne me suis pas risquée à essayer une instance. Inutile de gâcher l’expérience d'autres joueurs avec mon aversion grandissante pour BGO.
Au final, j'ai eu l'impression que ce MMORPG est de la poudre aux yeux : monts et merveilles promis via des images conceptuelles, un univers qu'on n'a pas l'habitude de voir et des cinématiques alléchantes pour se retrouver avec un jeu qui est graphiquement vieillot, avec une latence des plus hasardeuses le tout saupoudré d'un manque d'optimisation. Certes, le jeu est en bêta, on est là pour tester mais à un moment faut avouer qu'il reste encore du travail. Je reste encore perplexe devant la création de personnage qui nous permet de faire un avatar détaillé qu'on aurait presque du mal à reconnaître une fois en jeu ! Et l'artisanat accessible seulement au niveau 18. Pardon, je rêve ?
Tout n'est pas à jeter, il y a quelques éléments qui sortent du lot comme justement la création du personnage mais aussi les Adventures qui proposent un bon challenge à première vue, les différents modes de JcJ qui devraient ravir les fans du genre et le Battle Carrier. Enfin, l'équipe commence doucement sa guerre contre les goldsellers.
Pour finir, le seul mot qui me vient à l'esprit pour décrire Black Gold Online, c'est déception. L'idée d'un MMORPG sur un univers steampunk fantasy était particulièrement alléchante mais j'ai l'impression que Snailgames a cruellement manqué de moyens pour mener à bien son projet. Dommage, mais il y a définitivement mieux en free-to-play. A voir si, comme d'autres, le jeu saura se bonifier avec le temps !
Est-ce que vous avez pu tester BGO ? Quelles sont vos impressions ?