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Ride 4 – Un bon jeu exploitant timidement la Next-Gen

Après avoir passé quelques heures sur WRC9, j'ai continué sur ma lancée des jeux de courses avec le récent RIDE 4 qui, comme le jeu de rallye de Kalypso, s'offre un portage sur consoles nouvelle génération, avec des promesses similaires. Au programme donc, une résolution 4K dynamique en 60 images par seconde, un support de la DualSense (pour la PS5) et quelques coureurs de plus sur la piste de courses. Notons, par ailleurs, que le Smart Delivery est disponible sur Xbox, et qu'un programme similaire est proposé chez Sony pour mettre à jour sa version PS4 vers la PS5 sans coût supplémentaire.

N'ayant jamais posé la main sur un jeu de moto avant ce jour (si l'on excepte Motocross Madness il y a quelques décennies), mes premières heures sur RIDE furent, pour le moins, fastidieuses. Déjà pas bien brillant sur un 4 roues, le passage au 2 roues a été un petit supplice pour moi. Il faut dire que je ne me suis pas aidé en optant dès le début pour le mode simulation. Heureusement pour moi, mon avatar (qu'on peut légèrement personnaliser en début de jeu) est un véritable pantin de crash-test et a su se relever sans broncher des multiples gadins subis. Exigeant, le titre l'est assurément dans la plupart de ses modes, une roue qui sort du terrain une demi-seconde suffit à prendre une pénalité de quelques secondes. Pareil, certaines épreuves nécessitent de rouler à des endroits bien précis, à une certaine vitesse. Si les conditions ne sont pas respectées, 4-5 secondes s'incrémentent au timer, ce qui pénalisera l'obtention de la précieuse médaille d'or... voire même de médaille tout court !

Pour m'aider, j'ai donc activé l’entièreté des aides, pour me retrouver face à un jeu qui s'approche davantage de l'arcade que de la simulation, ce qui n'est pas très glorieux, j'en conviens, mais le fait d'arriver sur le podium m'a aidé à faire fi de mes conditions. Côté contenu, il y a de quoi faire, le jeu ne lésinant pas de ce côté-là. Certains pesteront sans doute sur ce mode carrière assez insipide, vu qu'il est proposé sans aucune fioriture. On enchaîne donc les courses en tentant d'atteindre des sommets pour passer à la coupe suivante. On est assez loin de ce que proposent le récent Dirt ou encore Forza, mais j'ai tendance à penser qu'on sait dans quoi on s'engage quand on s'embarque dans un jeu de courses de cet acabit.

Sur les courses en elles-mêmes, les adeptes seront ravis de savoir que la météo dynamique est à présent de la partie et fonctionne extrêmement bien, en particulier au niveau de l'adhérence au sol, sentiment renforcé par les retours haptiques de la DualSense, ce qui prouve, une fois de plus, son apport immersif pour des titres du genre. On évite heureusement l'écueil des vibrations trop intenses qui font fourmiller nos si précieuses mains. L'IA est aussi plutôt réaliste, avec une conduite souvent sensée, et en évitant le tempérament agressif qu'on retrouve dans bien des jeux de voitures. Sur l'aspect simulation, on note la présence d'une jauge de carburant, et une autre qui donnera l'état des pneus. Quelques passages au stand s'imposent donc, avec celui incontournable pour les pneus pluie si la météo fait des siennes.

Pour les plus férus d'entre vous, vous aurez bien entendu la possibilité de paramétrer votre moto, que ça soit niveau maniabilité de l'engin, avec le réglage des suspensions et autres joyeusetés, ainsi que son esthétique, via un éditeur ma foi classique, mais qui fait le job qu'on lui demande.

Côté technique, pas grand-chose à dire, la mise à niveau PS5 garantit un jeu stable, avec un framerate inflexible et une résolution 4K comme promis. On apprécie toujours autant les chargements éclairs de ces versions Next-Gen. Enfin, la DualSense, en plus de ses vibrations folles, utilise les gâchettes adaptatives, ce qui génèrera une certaine résistance durant les phases de freinages et d'accélérations. Du détail, toujours, mais c'est à noter !

Sur un plan strictement subjectif, je me suis rendu compte que les jeux de motos n'était pas fait pour moi, merci Milestone pour cette révélation. Sur un plan plus objectif, on reste sur une proposition assez solide, avec différents niveaux de conduite possibles, merci les aides diverses et variées. La prise en main demande un brin d'adaptation mais se révèle plaisante et Ride 4 offre dans sa globalité une campagne de longue haleine, qui ne brille certes pas par son originalité, mais propose aux joueurs des dizaines d'heures de jeu. Côté suivi, l'éditeur opte pour un système à deux niveaux, avec quelques DLC gratuits, et une autre série de DLC payants, qu'on pourra soit acheter à l'unité soit via le Season Pass vendu une quarantaine d'euros.

 



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