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Two Point Hospital – DLC « Culture Shock »

Le 20 octobre est sorti sur Steam le nouveau DLC de Two Point Hospital, intitulé "Culture Shock", que l'on peut traduire par Choc Culturel. Ce DLC reprend le même format que tous les autres, avec trois hôpitaux, demandant d'obtenir une étoile au premier pour débloquer le second, dans lequel il faut de nouveau accomplir une étoile minimum afin d'accéder au troisième. Au programme :

  • 3 nouveaux lieux
  • 3 nouvelles machines
  • 12 nouvelles maladies visibles
  • 36 nouvelles maladies au total
  • Nouvelles interactions
  • Nouvelles musique, répliques de DJ et diffusions radio

 

Studios Plywood

Lieu de tournage d'une série, ce premier hôpital est une bonne mise en bouche, avec une difficulté très abordable. La star du show, Roderick Coussin, est un docteur intégré dans le staff comme les autres. Il faut le former et le supporter car, en plus de demander un salaire exorbitant, il n'accepte aucun ordre et agit à sa guise. Parfois, il se contente de se promener et ne travaille pas, ou juste le strict nécessaire. Ce qui n'est pas du plus pratique, dans la mesure où les objectifs des étoiles intègrent à chaque fois la nécessité qu'il fasse des diagnostics puis qu'il guérisse des patients.

Le succès de la série, qui se matérialise sous la forme de commentaires de spectateurs, impacte directement la réputation de l'hôpital, ce qui demande d'être assez réactif sur le marketing pour éventuellement compenser de mauvaises reviews. De plus, en parallèle des objectifs d'étoiles, les producteurs arrivent avec des idées ponctuelles, généralement simples, comme former trois membres du personnel, terminer une campagne marketing générale ou encore diagnostiquer dix patients... À la clé, une grosse quantité d'argent, pour un hôpital qui peut vite devenir très rentable.

La maladie spéciale des Studios Plywood est le Cascadisme qui se soigne dans une salle de Parcours du téméraire mesurant 7x3 au minimum pour $26 100.

La première étoile débloque des posters, la seconde apporte des silhouettes de carton pour la salle de Parcours du téméraire, tandis que la troisième ajoute une statuette dorée qui augmente le prestige d'une salle et l'attrait de l'hôpital dans les couloirs.

J'avoue que j'aime beaucoup les 3 nouveaux posters !

 

Festival de Mudbury

Le second hôpital, c'est une autre affaire ! Ici, les visiteurs arrivent par vagues et j'ai toujours autant de mal à conserver une structure rentable et efficace dans ces conditions. Cela demande beaucoup trop de redondance sur les services les plus actifs (médecine générale, diagnostic, pharmacie...) et empêche de former le personnel de manière efficace. Sans oublier les soucis de débuts et de fins de vagues, où il faut payer les salaires d'un staff surdimensionné, sans que les recettes ne compensent encore les dépenses.  J'ai difficilement réussi à passer la vague 6, qui voit arriver 100 patients souffrant de Saucifête, qui se mettent à s'énerver s'ils ne sont pas soignés rapidement et qui vomissent partout !

La nouvelle maladie est le bourbier, qui se soigne dans une salle de Bain debout, qui coûte $25 100 et mesure 5x5.

Ma seule étoile m'a débloqué le poster de la maladie, Bourbier, et je suis passée sans attendre au troisième hôpital, même si la vague 7 est plus simple, cela devenait lassant de la boucler pour renflouer les caisses. Car s'il y a bien un avantage à ces vagues, c'est qu'elles sont toujours accompagnées d'objectifs secondaires. Tant que cet objectif n'est pas accompli (par exemple dans la 7 je dois terminer une campagne marketing), la vague sera considérée comme échouée même si les objectifs de guérison sont atteints.

 

Académie Fitzenpoche

Cet hôpital reprend un format classique de patients qui arrivent en flux constant en fonction de la réputation de l'hôpital. Par contre, les recettes directes sont très basses, l'argent arrivant principalement grâce à des subventions qui couvrent les frais de fonctionnement à un taux qui peut varier entre 50% et 120%. Meilleures sont les métriques de l'hôpital en termes de taux de guérison, bonheur et santé des patients, attrait et hygiène de l'hôpital, et prestige des salles, plus importante sera la prise en charge. La rentabilité de l'hôpital est assez longue à atteindre car les subventions ne couvrent pas toujours 100% des frais, et ce ne sont pas les peccadilles gagnées sur les services qui sont très rémunératrices. En plus, les terrains coûtent cher, et il faut en acheter beaucoup pour faire face à la grande quantité de patients qui ne tardent pas à arriver par le magnifique tapis rouge.

En parallèle, il faut faire attention aux paparazzis, un système calqué sur la détection des aliens du DLC Rencontre du Troisième Type. Ils sont détectables grâce aux flashs d'appareil photo qui les entourent, et par leur attitude suspecte (comme quand ils fouillent dans les poubelles). Ce sont des objectifs d'étoile, il ne faut donc pas les négliger, même si l'impact semble assez négligeable sur la réputation ou les subventions.

En plus de conserver un haut niveau de guérison (jusqu'à 90% pour la troisième étoile), il est ici important d'impressionner les VIP qui viennent plus souvent que d'habitude visiter les lieux. Comme il est de toute façon préférable de construire un établissement parfait pour profiter de subventions, ce troisième hôpital progresse relativement vite, et je n'ai pas rencontré de problèmes majeurs, si ce n'est une certaine lenteur.

La maladie spéciale de l'Académie Fitzenpoche est le Plastique Militaire qui se soigne dans la salle de Quartier général, qui coûte $25 100 et nécessite au minimum 4x4 cases.

Enfin, grâce aux étoiles, j'ai obtenu le poster de la maladie, un coffre à jouets et un joyau (qui se positionnent dans les couloirs ou dans les salles).

 

Plaisant, ce DLC apporte de nouveaux hôpitaux mais ne révolutionne pas le jeu de base par son originalité. Il reprend certains systèmes déjà proposés dans d'autres, et les réarrange à la sauce paillettes d'Hollywood. Cela n'en fait pas un mauvais divertissement, loin de là, j'ai passé la moitié de mon week-end à gagner mes étoiles, mais ce n'est pas non plus le meilleur contenu additionnel que Two Point Hospital propose.



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