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Darksiders 2 : Deathinitive Edition — La Mort vous va si bien…

Après un premier opus largement acclamé par le public, nous avons eu le droit à un second épisode plus mitigé. Puisque j'avais eu la joie de tester pour vous Darksiders Warmastered Edition, premier du nom, version remastérisée pour la Nintendo Switch, je me devais de vous faire (re)découvrir ce nouveau chapitre. Ce jeu a-t-il reçu le même cachet que son grand frère ? Est-ce que Mort trouvera l'Amour dans ce monde de brutes ?! Vous trouverez toutes les réponses (ou presque) à vos questions en lisant l’article...

 

Histoire

Alors que Guerre a été enchaîné par le Conseil pour avoir débarqué sur Terre sans avoir été appelé, vous, célèbre cavalier du nom de Mort, cherchez à restaurer l'Humanité pour laver les péchés de votre frère. Seulement, vous n'aviez pas prévu que les réponses n'étaient pas forcément là où vous les attendiez. Et que la Corruption des mondes et des cœurs était bien plus étendue que vous ne pouviez l'imaginer.

Mon avis : L'histoire du premier opus de Darksiders et celle-ci s’emboîtent parfaitement puisque dès le départ, nous savons que Guerre et Mort avaient une relation assez particulière (spoil : Mort a tranché la main de Guerre). Cependant, le fait de connaître le déroulement des événements à l'avance - l'intrigue de Darksiders 2 se déroule entre le début de Darksiders et le moment où Guerre revient sur notre monde dévasté - cela enlève un peu de son charme.

 

Graphismes & ambiance

Même si l'on ressent très clairement le poids des années sur ce jeu, la version Switch s'en sort correctement. Néanmoins, nous aurions apprécié que le traitement d'amélioration graphique octroyé au premier opus soit également alloué pour ce nouveau chapitre, parce qu'il faut l'avouer, ce dernier est nettement moins enivrant que son prédécesseur. Peut-être est-ce la faute aux grandes étendues de verdure, ou bien aux décors variés, trop gourmands pour cette console ? Cependant, nous n'échapperons absolument pas aux temps de chargement omniprésents et franchement très (trop ?!) longs entre deux zones : ce qui est assez vite dérangeant, surtout en pleine action, cassant ainsi le rythme.

Par contre, la bande-son est particulièrement réussie et offre un spectacle auditif réellement agréable. Les effets des compétences, les monstres et les boss rendent l'ambiance très immersive. Je crois que sur ce point, nous ne pouvons que les féliciter.

Mon avis : Le gros souci reste que, même si les graphiques du jeu restent honnêtes, cela demeure très inégal. Dans des lieux clos, c'est assez bien maîtrisé, néanmoins le vaste extérieur devient laid et baveux quand nous avons besoin d'afficher une trop grande surface. Il faut l'avouer : avec les capacités limitées de la console, revoir ce aspect aurait été un véritable point positif pour cette version. Heureusement, la bande-son immersive agrippe les joueurs de manière magistrale.

 

Gameplay

Quand nous contrôlions Guerre, nous avions en main une moissonneuse-batteuse maniable et puissante. Quant à Mort… Nous perdons considérablement de cette sensation de puissance pour gagner en sensation d'agilité extrême, qui se caractérise par des volées de claques tout aussi dévastatrices.

Seulement, dorénavant, notre héros possède une "jauge de cavalier" qui représente son niveau. Niveau qui offre des points de talent à répartir soit dans une branche de type "invocation" avec des goules et autres compétences magiques, ou bien dans une branche plus "tranchante" avec des rushs et autres capacités de zones assez importants. Vous pourrez mettre vos points comme bon vous semble tant que vous respectez les pré-requis pour les capacités que l'on peut associer à des raccourcis (4 capacités pour quatre raccourcis que l'on peut modifier à tout moment). Ce sera donc à vous de choisir pour dépenser votre courroux de la manière la plus utile selon vous.

De plus, Mort possède un inventaire qui lui permet de changer judicieusement d'équipements. Vous aurez un emplacement pour les différentes parties de votre corps, en plus d'avoir une arme principale (obligatoirement des faux) et une arme secondaire (au choix parmi les gantelets, les griffes, les masses, lances et autres épées que vous trouverez). Les objets... les loots que vous obtiendrez seront "aléatoires", et donc par conséquent, vous n'aurez pas les mêmes d'une partie à l'autre.

Différents marchands vous offriront leurs services pour racheter votre trop-plein de stock, ou bien vous vendre armes, armures, potions et, pour certains, des compétences d’enchaînements d'armes. Il faudra d'ailleurs noter que Vulgrim est toujours présent pour nous vendre des jetons de réinitialisation d'arbre de talents, ou bien des coffres contenant des armes aléatoires. L'équipement ainsi obtenu influera sur votre style de jeu en fonction de ce que vous équiperez.

Côté combat, les enchaînements entre les différentes armes sont assez intéressants. Cependant, je ne sais pas si c'est parce que j'ai mis en difficulté maximale, mais nous nous retrouvons à pouvoir moins "exécuter" d'ennemis que dans le premier opus où c’était quasiment systématique. Ici, il suffit de bourriner pour avancer. Nous abandonnons donc le concept de recharge de notre vie et de courroux par ce biais. Néanmoins, vu que la collecte des âmes n'est pas ici l'enjeu - la monnaie du jeu étant principalement de l'or -  il est donc logique que cela ne soit plus aussi obligatoire. Enfin, notre forme (ultime) de cavalier nous est apprise par le premier véritable défi du jeu : Thane. Un fondateur qui colle des mandales assez violentes, et qui vous offrira votre précieuse forme uniquement lorsque vous l'aurez battu lors d'un combat "fair-play".

Les énigmes sont toujours aussi omniprésentes et constituent le noyau du jeu, entre deux combats, qui nous mènera inexorablement aux différents boss du jeu. Ces derniers sont assez intéressants puisqu'ils sont le véritable défi du jeu passé un certain cap. Les premiers étant d'une facilité déconcertante à partir du moment où nous connaissons le bouton d'esquive. Le combat final reste tout de même un peu décevant et beaucoup plus simple que le combat Guerre contre Uriel.

 

Conclusion

Darksiders 2 : Deathinitive Edition reste en demi-teinte. Les risques pris pour en faire un A-RPG avec des loots random étaient sûrement une bonne idée de départ, mais seront certainement à la base de ce qui va diviser les avis. Les graphismes complètement inégaux sont rattrapés/sublimés par l'audio, mais le gameplay qui sera en fonction du goût de chacun sera le réel point décisif sur ce jeu. L'histoire reste cependant une bonne chose et mérite d'être explorée pour bien comprendre la timeline de la franchise... si toutefois vous supportez les temps de chargement réellement énervants.

Disponible sur Nintendo Switch, Microsoft Store, PlayStation Store et Steam



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