Publicité

Árida: Backland’s Awakening – L’éveil du désert

Faisant suite à la gamescom, le développeur du petit studio brésilien Aoca Game Lab nous a fait parvenir une clé de son jeu de survie et d'aventure Árida: Backland's Awakening sorti le 15 août 2019 sur Steam.

L'histoire nous emmène au XIXème siècle dans l'arrière pays brésilien, à la rencontre d'une communauté pratiquement abandonnée. Ses habitants sont presque tous partis dans l'espoir de trouver des terres plus hospitalières. Nous incarnons Cícera, un jeune garçon de treize ans, qui recule depuis trop longtemps maintenant son départ à cause de son grand-père malade. Mais les terres sont de plus en plus arides, les arbres se meurent et, s'ils ne veulent pas également disparaître, ils doivent maintenant se mettre en route comme tous leurs voisins. Afin de survivre au long périple qui les attend, Cícera procède aux préparatifs, l'occasion de présenter les bases du jeu par l'intermédiaire des conseils du grand-père.

Survivre dans ce monde n'est pas évident, car la faim et la soif surviennent rapidement, avec un facteur aggravant dans certaines zones (comme la terrible Vallée de la Mort). Du coup, il faut trouver à manger et à boire très régulièrement pour ne pas mourir. Cela amène à l'artisanat, enfin plutôt la cuisine avec 18 recettes au total. Les aliments cuisinés ont un rendement bien plus important que les aliments bruts, ce qui pousse à les cuire, même s'il faut pour certains installer un feu de camp (qui lui-même coûte des ressources). Rien ne doit être gâché dans cet endroit inhospitalier au possible. Si jamais l'une des constantes tombe à zéro, le personnage décède et répparaît au dernier autel ayant été activé, conservant toutefois  ses possessions et ses acquis (ce qui fait que ce n'est heureusement pas du tout punitif).

Les outils sont au nombre de deux. Il y a une houe pour creuser le sol et ainsi ouvrir des zones d'eau et une hachette servant tout à la fois à détruire des ronces invasives et à forcer des coffres. Les ressources se récoltent un peu partout : des fruits sur les rares arbres survivants, des brindilles au sol, et quelques végétaux chétifs. À part l'eau, les autres ressources réapparaissent à un rythme particulièrement long, il ne faut pas compter dessus... mais si on repasse par là, c'est toujours bon à prendre.

Des éléments à collectionner sont cachés un peu partout, donnés en récompense de quête ou enfermés dans des coffres. Il y en a 16 en tout, je n'en ai malheureusement trouvé que 10... Ce qui peut pousser à refaire le jeu dans l’optique de tous les trouver (ou à reprendre une sauvegarde toute proche de la fin pour repartir explorer). Le jeu se termine en deux heures environ, avec une dizaine de quêtes à accomplir, ce qui, par conséquent, offre peut-être trois heures de jeu au total pour compléter à 100% tous les objectifs.

Le monde n'est pas gigantesque, mais le niveau de détail le compense largement, offrant une ambiance très particulière, supportée par une musique tout aussi travaillée que les graphismes à l'aspect peinture. Des gens vivaient ici autrefois, et ils ont laissé des traces de leur vie, par leurs maisons et leurs objets abandonnés dans le sable. L'histoire se déroulant exclusivement dans un environnement désertique, les teintes sont orangées et poussiéreuses, sous un soleil écrasant et un ciel d'un bleu azur à peine voilé de nuages poudreux.

Le seul "défaut" que je pourrais trouver à l'aventure est l'absence d'une carte. J'ai tendance à aisément me perdre dans les mondes virtuels, et j'aime avoir la possibilité d'utiliser ce support pour m'y retrouver. J'ai donc été amenée à errer un peu trop souvent. Les murs invisibles ne sont pas pour aider, et j'avoue que j'ai trouvé ça un peu agaçant de voir l'endroit où je devais aller être inaccessible car je ne trouve pas l'entrée de la route qui y mène, alors que pourtant les quelques rochers qui me séparaient de ma destination semblaient plus qu'escaladables (dans la vraie vie, je n'aurais pas hésiter à couper par là en tout cas). Attention également, le jeu n'est malheureusement pas traduit en français et il vaut mieux avoir quelques notions d'anglais pour bien appréhender les dialogues. Enfin, la durée de vie est un peu courte, mais le prix est proportionné :  je ne vais donc pas réellement compter cela comme un point négatif. En résumé, une excellente découverte que je recommande à tous les joueurs à la recherche d'une jolie aventure. Pour conclure, une mention spéciale pour mon personnage préféré, la vache Filo !

Vous trouverez le jeu sur Steam :



Découvrez nos derniers aperçus :




Jeux du moment

>> Liste complète <<