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Gamescom 2019 – Lost Ember

S’il y a un animal que l'on considère comme noble malgré sa relative dangerosité, c’est le loup. D’ailleurs ce canidé a souvent été représenté dans le jeu vidéo, comme par exemple dans Zelda Twighlight Princess ou encore dans l’excellentissime Okami.

Cette fois, c’est dans Lost Ember, un jeu prévu sur Xbox One, Switch, PlayStation 4 et PC pour cet automne, que le joueur incarne un loup dans un jeu autrement plus pacifique et dont l’histoire s'avère plus importante que les crocs. Le joueur se retrouve à contrôler un loup noir dans lequel s’est retrouvée prisonnière l’âme d’un homme qui aurait dû partir dans le monde des morts. Les deux entités partageant désormais le même corps doivent libérer l’âme pour qu’elle puisse trouver le repos. Pour cela, le loup accompagné d’un guide spirituel va devoir recouvrir la mémoire de l’âme et de l’histoire humaine disparue afin d’affaiblir des barrières qui bloquent la progression, ou encore découvrir des secrets sur ce monde.

L’action est très peu présente, tout est dans l’exploration.

Mais s’il n’y avait que cela, le jeu serait probablement passé inaperçu depuis son annonce en 2016. Or, le loup possède la capacité de posséder librement d’autres animaux afin d’emprunter leurs capacités, comme le vol, la nage, ou juste parce que c’est marrant de se déhancher dans le corps d’un sanglier !

Chaque animal possède sa propre démarche et ses propres capacités, calquées au maximum sur les vraies versions. Ainsi se balader dans les airs dans la peau d’un gros canard sera différent d’un petit oiseau. Tous les animaux n’étaient pas présents dans la zone où je me suis promené, mais les contrôles sont très simples et agréables.

D’autant plus que comme c’est un jeu à la fois plutôt zen et pour toute la famille, il n’y a pas de morts, pas de combats, pas d’ennemis. On peut sauter de très haut, la seule sanction sera de reprendre du point de saut. L’exploration et l’admiration des environs et de l’histoire sont vraiment au coeur du jeu. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas un minimum de challenge, puisqu’il faudra arriver à trouver comment se rendre à tel endroit, trouver les bons animaux, voire même récolter des champignons bonus.

On est loin du jeu ultra violent, c’est même tout le contraire, mais comme pour Beyond Blue, l’intérêt est ailleurs : la contemplation, le calme sont des maîtres mots et pour cela, malgré un style visuel atypique et une technique un peu en retrait, Lost Ember est ce genre de jeu pour lequel on se dit : « Je vais rester 2 secondes ça a l’air nul, y’a pas de zombie à exploser ». Et puis,  6 heures plus tard, le jeu est fini et on se dit,  avec des étoiles plein les yeux : « J’ai pas vu le temps passer ! ». Du moins c’est dans cet état d'âme que je  suis ressorti du stand du développeur...



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