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Gamescom 2019 – Planet Zoo

Cela fait plus de deux semaines maintenant que nous avons eu l'opportunité de découvrir Planet Zoo lors d'un rendez-vous d'une heure à la gamescom. Le jeu devrait sortir d'ici la fin de l'année, le 5 novembre si tout se passe bien, avec plus d'une cinquantaine d'animaux et un contenu à la hauteur de la licence "Planet". Mais il ne vous faudra pas attendre si longtemps pour le tester : une bêta est prévue du 26 septembre au 8 octobre, ce qui vous permettra d'accomplir la première mission.

Même si le jeu proposera un mode sandbox, c'est le mode carrière que nous sommes allés découvrir, nous retrouvant dans un zoo abandonné par son précédent gestionnaire. Le temps est accéléré pour les besoins de la démo : des actions qui normalement prennent plusieurs mois en jeu sont donc instantanées, comme par exemple le nettoyage des bassins d'eau.

Dès le lancement, nous sommes impressionnés par le niveau de détail des constructions et tous les thèmes représentés : classique, Afrique, Amérique du nord, Europe, Inde... D'autres pays seront certainement ajoutés par la suite, en même temps que leurs animaux : il y en aura 50 pour le lancement, ainsi que 6 biomes. Du sol à la végétation, en passant par la quantité d'eau et l'altitude, l'outil de terraformation donne un contrôle total du terrain. Puis, au-dessus, chaque bâtiment du jeu se construit brique par brique, élément de décor par élément de décor. Pour ceux qui ne sont pas intéressés par cet aspect de construction, des plans seront donnés aux joueurs pour tous les bâtiments de base, ce qui permet de directement poser une baraque à frites ou une clinique-vétérinaire. Le support du Steam Workshop assurera un renouvellement sans faille de l'aspect des constructions très prometteur !

L'interface est également très fournie. Même si nous sommes accompagnés par une gentille madame qui nous explique tout, débuter la partie sans avoir pu découvrir les fonctionnalités les unes après les autres rend la prise en main un peu complexe. Nous tâtonnons et, au final, nous nous retrouvons à suivre ses instructions et cliquer à l'endroit qu'elle nous indique. Les différents listings apportent des informations sur les animaux, les visiteurs et les employés. Rendre tout ce petit peuple heureux ne se révèle pas évident, comme vous pouvez vous en douter si vous avez déjà joué à un jeu Planet. Les animaux ont leurs propres désirs, que ce soit en termes d'environnement, de nourriture ou de jouets... Mais ils ne vont pas aimer voir des visiteurs les observer de trop près. Ces mêmes visiteurs, eux, sont venus pour voir des animaux ! Si les animaux sont trop éloignés ou cachés, ils ne seront pas satisfaits. Au milieu de tout ça, il ne faut pas oublier les employés, nécessaires au bon fonctionnement des installations, qui doivent pouvoir travailler sans pour autant que leurs mouvements et leurs installations ne gênent les visiteurs... Oui, encore eux ! Ils n'aiment pas voir un gros épurateur d’eau bizarrement... Un fragile équilibre devra donc être trouvé pour que tout le monde soit heureux dans le meilleur des mondes... et qu'un certain profit soit également généré pour que le parc prospère !

Le jeu va très loin dans la micro-gestion des enclos et des animaux, avec des pourcentages à respecter en termes de neige, de sable, d'herbe, d'eau... Il faut assurer une température adéquate, avec des chauffages ou des réfrigérateurs suivant le cas. Les arbres doivent être choisis avec soin, tout comme les jouets qui ne plairont pas à tout le monde. Dès que les enclos sont mixtes, cela devient assez infernal pour peu que l'un préfère des feuillus et l'autre des persistants. Bien entendu, si tous les critères ne sont pas respectés, l'animal sera triste, il pourra même tomber malade si le nettoyage et la maintenance ne sont pas assurés.

Différents calques donnent des informations en sur-impression du monde, montrant les zones les plus chaudes, les objets que les visiteurs aiment ou n'aiment pas, le bonheur des animaux... Heureusement, car il serait sinon facile de passer à côté d'un grave problème. Durant la démo, nous avons ainsi réparé l'enclos d'un rhinocéros avant d'attraper l'animal (qui n'a heureusement mangé personne) et de le ramener dans sa maison. Nous avons réglé le problème d'antilopes qui manquaient d'herbes et d'ours qui n'avaient pas assez de neige, avant d'aller mettre des arbres à des sortes de tapirs. Et des cartons ! Moi qui pensais que seuls les chats aimaient jouer avec des boites. Nous avons nettoyé l’eau des bassins avant de créer un enclos pour un tigre du Bengale que nous avons acheté sur le marché des animaux. De ce côté, une attention toute particulière a été portée aux espèces en voie de disparition. Les zoos qui accueillent ces espèces auront des financements spéciaux, d'autant plus si l'animal est bien traité et se reproduit.

Pour conclure, je m'attendais à une simulation de zoo assez classique, mais j'ai découvert un jeu extrêmement complexe, avec une part de construction tout à fait inattendue. Ma seule crainte actuellement vient de la courbe d'apprentissage. J'espère réellement que le tutoriel est aussi complet que le jeu afin de ne pas perdre les joueurs. Dans tous les cas, je suivrai avec attention la sortie du jeu qui, comme je le mettais en introduction, est prévue pour le 5 novembre !



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