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Gamescom 2019 – THQ Nordic : Comanche & Knights of Honor II : Sovereign

On remet le couvert avec l’éditeur autrichien THQ Nordic qui m’a présenté deux autres nouveaux jeux de son catalogue en hands-off. Les développeurs m’ont fait une présentation globale des titres pour ensuite me montrer une session de gameplay durant laquelle les développeurs commentaient leurs actions.

 

Comanche

Il y a 3 ans l’éditeur avait fait l’acquisition des licences de NovaLogic (Comanche, DeltaForce, F22, …) et on se doutait que celui-ci avait des plans par la suite pour rentabiliser son investissement. Trois ans plus tard, c’est le studio allemand Nukklear Digital Minds (travaillant aussi sur Destroy All Humans !) qui est en charge du projet.

Pour les non-connaisseurs, rappelons que la série Comanche a débuté en 1992 sous MS-DOS et a continué à évoluer au fil des ans jusqu’en 2002 (Comanche 4). Ces jeux étaient plutôt orientés sur la simulation de vol d’hélicoptère de guerre. A savoir que les premiers jeux ont tourné sur la technologie voxel qui a permis par la suite de créer des cartes et fonctionnalités beaucoup plus détaillées que la technologie vectorielle classique.

Le principe reste sommaire :  le programme RAH-66 Comanche a été réactivé mais a fuité à travers le monde. S’ensuit une guerre entre différentes nations pour des jeux de pouvoir et de positionnement. La majorité du contenu sera en ligne où des batailles en 4 contre 4 seront de mise. L’une des grandes nouveautés dans les combats aériens est l’arrivée des drones où vous devrez combattre vos ennemis dans des endroits restreints pour des prises de points. Dans la partie de gameplay que j’ai pu voir, les attaquants devaient arriver à un point avec leur hélicoptère pour ensuite capturer et tenir ce point pendant un certain temps afin de voler des données compromettantes.

Vous aurez le choix entre plusieurs types d’hélicoptères durant vos escarmouches. Un peu comme dans les jeux de guerre classique, vous aurez le choix entre un hélicoptère qui peut se camoufler ou un aéronef possédant une longue visée et capable d'abattre ses ennemis à très longues distances. Mise à part la personnalisation visuelle, il n’y avait pas, dans la version de démonstration, de possibilité de modifier l’armement de notre Comanche.

J'avoue que je ne suis pas un fervent fan des simulations de véhicules surtout en milieu hostile. Néanmoins, le jeu a l’air très facile d’accès, même pour des néophytes, ce qui pourra permettre aux moins aguerris de pouvoir s’amuser. Même si c’est une simulation, on n’est pas obligé d’être équipé d’une manette de type « manche » pour bien piloter les différents engins. La démonstration qui m’a été faite avait été effectuée au clavier/souris ainsi qu’à la manette.

 

Knights of Honor II : Sovereign

Au revoir le futur et bonjour le passé. On part dans l’histoire médiévale cette fois avec Knights of Honor II: Sovereign, un jeu de stratégie développé par le studio indépendant Black Sea Games. Vous prenez place en tant que chef d’une faction ou d’un empire avec un seul but : conquérir l’Europe entière.

Dès le départ, le choix de votre faction aura une incidence directe sur vos différentes tâches et problématiques. Si vous prenez une faction avec un territoire étendu et de nombreuses provinces, vos revenus seront certes élevés, mais il faudra gérer tous les conflits internes de votre royaume et exterminer les nombreux ennemis externes voulant s’approprier vos terres. Pour vous aider à bien administrer votre royaume, le studio a mis en place différents systèmes qui amélioreront la visibilité des indicateurs mis en place dans ce type de jeu de stratégie (gain par provinces, relation entre les factions, …). Autre point concernant la gestion :  il est possible de recruter des unités spéciales comme des marchands ou des clercs donnant des bonus à chacun des tours. Concernant le clerc, il est important de savoir que si, le pape meurt, votre clerc pourrait prendre sa place et vous donnerait un certain avantage sur les décisions liées à l’église.

Un des points forts du jeu reste sa base historique. Le studio s’est beaucoup documenté sur les différentes factions de cette époque pour rendre une copie fidèle à la réalité. Des événements dynamiques entreront en scène dans le mode campagne conformément à l’histoire que nous connaissons. Comme toujours dans ce genre de jeu, un mode bac à sable est présent pour effectuer de longues parties sans qu’un scénario quelconque nous bloque dans notre progression.

Gérer ses ressources et son empire est une chose mais, si l’on veut conquérir l’Europe, il va falloir une armée et surtout engager des combats et prendre des cités. Vos armées peuvent se déplacer sur la carte où elles sont représentées par votre leader. Selon le type d’unités présentes et les bonus qu’elles auront acquis, ces armées effectueront un déplacement plus ou moins long. A l’inverse d’un Total War où il faut écraser l’adversaire lors d’une bataille, le studio a misé un peu plus sur la réalité où la composante de la peur est un des facteurs de victoire. Selon vos placements et la pression que vous exercerez sur l’ennemi, certaines unités  se mettront immédiatement en déroute ou abdiqueront. Cette fonctionnalité que tente d’implanter le studio est vraiment intéressante pour son côté réaliste.

Le jeu a l’air d’avoir une réelle profondeur de gameplay, pour ce que j’ai pu en voir durant sa présentation. Certaines mécaniques restaient toutefois tangibles notamment sur l’aspect économique et les déplacements sur la carte. Autre point important : quand on regarde un peu la carte du monde, on a une impression de vide (7 villes pour la France). En discutant avec le développeur à la fin de la session (notamment sur une faute que j’avais relevée pour un nom de ville) celui-ci n’a pas caché que le nombre de villes pour la version finale serait augmenté. Le jeu étant prévu pour 2020, il lui reste encore de nombreux mois pour régler tous ces petits soucis et ajouter du contenu.



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