Gamescom 2019 – The Arcade Crew / Dotemu (partie 2)
Suite du remake Switch du jeu d’arcade des années 1990, Windjammers 2 garde son principe intact : se renvoyer un disque pour marquer des points. Le premier arrivé à 15 aura mis une tannée à son adversaire dans un pur esprit arcade, coloré de partout.
Personnellement, je n’avais jamais touché à un Windjammers, donc difficile de pouvoir retranscrire ce qui a changé, ce qui s’est amélioré par rapport au 1, ce qui a été rajouté. Le jeu proposera une dizaine de personnages, dont seuls 6 étaient jouables (3 anciens et 3 nouveaux).
Ce que je peux vous dire, c’est que le jeu répond au doigt et à l’oeil. Et même si, sur mes 2 victoires sur 3 face à un joueur qui avait déjà fait le premier, il y avait pas mal de hasard, la preuve est faite que le jeu est accessible. A moins que ces longues années sur Pong portent enfin leur fruit…
Quoi qu’il en soit, le jeu est fun à jouer, comme à regarder, puisqu'après avoir joué, on a regardé les deux développeurs sur place s’affronter joyeusement dessus, permettant d’admirer le style du jeu… et l’écran chargé par moments d’effets spéciaux.
Street of Rage 4
Véritable pionnier du Beat Them All 2D moderne, Street of Rage revient sur le devant de la scène avec un 4eme épisode annoncé il y a quelques mois.
Personnellement, cette annonce m’a laissé très dubitatif, non pas par le design très différent, beaucoup plus cartoon à la Street Fighter 2 que réaliste, mais parce que les remakes/suites des dizaines d’années après sont généralement très casse-gueules pour la simple et bonne raison qu’ils ne sont généralement plus emplis de l’essence, du gameplay, ni de l’âme de la série originale après tant d’années et une équipe de développement complètement différente. Et étant fan de la saga, c’est avec beaucoup d’appréhension que j’ai pris la manette pour essayer durant 30 minutes Street of Rage 4 sur les 2 niveaux disponibles.
L’écran de sélection arrive, je suis seul à jouer pour le moment, alors je fais une partie solo avec Blaze qui fait son grand retour ! (tout comme sa culotte visible, rassurez-vous les pervers)
Et d’un seul coup, d'un revers du pad, quasiment tous mes doutes, toutes mes réticences se sont envolés : j’avais l’impression de jouer à la série d’origine, la fluidité moderne en plus. Mais même si le tout a été conservé, cela n’a pas empêché les développeurs de Guard Crush Games, déjà responsables pour le remake et revival de Wonder Boy III in Monster World ainsi que de la suite, de proposer quelques nouveautés qui s’incorporent naturellement dans le gameplay pour le rafraîchir un peu.
Chaque personnage peut donner des coups de base, sauter, saisir et utiliser des armes (avec un bouton séparé de celui d’attaque, ouf !), chopper les adversaires en se collant à eux et envoyer une attaque ultime. A cela s’ajoute le bouton Y qui sert de « coups forts » au comportement un peu original : à chaque fois que vous l’utilisez, une portion de vie du personnage se consomme et devient verte. Cette portion peut se récupérer en frappant normalement des adversaires, mais sera perdue définitivement si un ennemi vous touche. A utiliser avec parcimonie donc si vous ne voulez pas consommer vos 3 vies sans comprendre pourquoi ,comme un certain rédacteur un peu teubé et maladroit sur les bords qui est justement en train de rédiger ces lignes !
Le game over s’étant rapidement présenté, et un autre joueur arrivant, c’est naturellement qu’une partie à 2 s’est imposée. Je choisis ce coup-ci Cherry, la petite nouvelle avec sa guitare et mon nouveau compagnon de castagne voulait absolument reluquer la culotte rouge de Blaze. Dans cette partie « Girl Power », encore plus de subtilités, puisque l'on peut interagir avec son partenaire. Et par interagir, comprenez par là que, s'il est sur le chemin de vos poings, il se prendra des dégâts. Un ajout très intéressant qui rend les parties encore plus fun. Enfin pour celui qui n'a aucun scrupule de sacrifier un petit morceau de barre de vie de son allié qui passait dans le coin pour tataner un boss. Hé hé hé hé.
La troisième et dernière partie arrive sur le second niveau proposé. Ce coup-ci, je choisis Axel qui a pris du volume et de l'âge, mais qui n'a pourtant pas vieilli. Il est même plus réactif que jamais. Mon partenaire de combat a changé pour un modèle qui ne connait pas la série et ce nouveau compagnon choisit Cherry. C'est ma troisième mini partie et je me balade déjà dans ce nouvel environnement comme si j'y avais joué des jours et des jours. Tellement naturellement comme si la série n'avait jamais été stoppée.
La sortie en 2020 me paraît tellement loin maintenant... découvrir et jouer les autres persos jouables non annoncés, botter d'anciens ennemis mais aussi leurs nouveaux équipiers, profiter de la bande son si familière légèrement réorchestrée et découvrir cette histoire qui pour l'instant reste top secret...