Gamescom 2019 – Last Oasis

À la gamescom, le studio indépendant polonais Donkey Crew présentait son jeu de survie basé sur des clans nomades : Last Oasis. Laissez-moi vous mettre immédiatement dans l'ambiance si spéciale de ce jeu avec la bande-annonce révélée à l'occasion du PC Gaming Show de l'E3 2019 :

Plusieurs centaines d'années dans le futur, la Terre s'est arrêtée de tourner sur elle-même. Sa face brûlée reste toujours tournée vers l'astre tandis que l'autre est plongée dans une froide nuit éternelle. Enfin, pas tout à fait, car la planète continue malgré tout à tourner autour du Soleil, ce qui amène la petite zone viable entre les deux à bouger lentement au fur et à mesure des mois qui passent. Une journée dure maintenant un an et les survivants de l’humanité ont construit une grande ville mobile, Flotilla, qu’ils doivent continuer à déplacer pour survivre. Chaque jour, Flotilla envoie des nomades dans les oasis, pour rassembler les ressources nécessaires au fonctionnement de la ville. L'histoire est l'occasion d'introduire la mécanique de vie et mort des serveurs, présentés sous la forme d'une carte mondiale. Chaque serveur vit environ 2 mois, apparaissant à l'est, puis glissant peu à peu vers l'ouest, jusqu'à finalement disparaître, car devenant invivable pour les humains. Les joueurs seront donc invités à passer d'un serveur à l'autre avant qu'il ne disparaisse définitivement.

Pour survivre, les nomades construisent des Walkers, des machines en bois qui deviennent aussi grandes que les Walkers de Star Wars, servant à voyager, mais également à combattre, à transporter leurs ressources, à construire et à récolter. Sortes de bateaux sur la terre ferme, les Walkers sont gigantesques, animés de rouages apparents, avec de longues jambes fines qui s'animent tels des animaux fantastiques. Il en existe de huit styles différents, et de nombreuses options permettent d'en personnaliser l'apparence. Le communiqué de presse les compare à des araignées et utilise pour les décrire le terme de "Woodpunk" qui en effet paraît plus qu'approprié.

Le jeu tournait sur le stand, et le développeur nous en a montré différentes phases, en commençant par l'exploration sur un gigantesque Walker. Afin de pouvoir monter dessus, son nomade est équipé d'un grappin qu'il peut lancer à volonté pour s'élever vers les cieux.

Le monde est rempli de PNJs hostiles, ainsi que de joueurs plus ou moins amicaux. Le combat entre joueurs ne s'accomplit qu'avec des armes de contact, les armes de distance sont exclusivement dédiées aux Walkers ou aux bâtiments. La mort est punitive, comme souvent dans les jeux de ce type : un sac est abandonné derrière le corps, un butin libre laissant malgré tout une chance au mort de récupérer ses possessions. Par contre, il n'y a pas de perte de niveau ou de compétence.

La création d'une maison se fait grâce à des briques, assemblage de murs et de planchers. Une fois la bâtisse terminée, le développeur la démonte et charge les matériaux sur le Walker pour partir plus loin. Ayant en même temps enregistré son plan, cela lui permettra de la redéployer ailleurs.

Alors que le Walker grimpe sur une dune de sable, un immense ver des sables tout droit sorti de Dune manque de le faire basculer. Entièrement géré par la physique, le rendu est plutôt impressionnant, et c'est même amusant de voir tous ces Walkers, courant sur le sable mouvant, certains sont renversés et se retrouvent les pattes en l'air, à pagayer comme une tortue coincée sur sa carapace. D'ailleurs, le second passage du ver est fatal à notre Walker qui explose, éparpillant tout ce qu'il possédait au sol. Mais afin d'éviter une telle mésaventure, il sera possible d'avoir plusieurs Walkers, et même d'en planquer certains "hors jeu", dans une zone sûre où personne ne sera en mesure de voler quoi que ce soit dessus et évitant ainsi de se faire dérober ses précieuses affaires.

De même, afin de ne pas obliger les joueurs à rester constamment connectés, les zones revendiquées seront sûres pendant une période de temps donnée, une information publique qui permettra autant au propriétaire qu'aux éventuels intéressés de pouvoir se préparer pour une future guerre. Les lacs attireront tout naturellement les nomades, l'eau étant l'une des ressources primordiales à obtenir, voire à contrôler. Un autre endroit qui s'annonce particulièrement dangereux sera le poste d'échange, un bâtiment spécial où les nomades peuvent acheter et mettre en vente des objets.

Suite à plusieurs tests réalisés avec la communauté de leur Discord, les développeurs de Donkey Crew ont notamment travaillé à améliorer les activités proposées sur le long terme, ayant en effet remarqué que les joueurs avaient tendance à vite s'ennuyer. En 30 mintues de présentation, je n'ai pas réellement pu m'en rendre compte, il faudra donc attendre la sortie. Et ce sera pour très prochainement. En effet, Last Oasis devrait sortir en accès anticipé sur Steam le 10 octobre (la sortie prévue du 3 septembre ayant été repoussée) ! Vous pouvez dès maintenant suivre la page ou ajouter le jeu à votre liste de souhaits pour recevoir une alerte :