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Mutant Year Zero: Road to Eden – Le combat reprend dans Seed of Evil

Le jeu de stratégie Mutant Year Zero: Road to Eden s'enrichit d'un nouveau DLC nommé Seed of Evil et j'ai eu l'occasion de le découvrir en avant-première avant sa sortie d'aujourd'hui 30 juillet. Une vidéo pour se mettre dans l'ambiance :

Une incompréhension entre le service de presse et moi m'a amenée à n'avoir initialement que le jeu de base. J'ai donc joué une dizaine d'heures environ avant de me demander comment cela se faisait que je ne trouvais aucune mention nulle part de cet ajout de contenu. L'avantage, c'est que cela m'a permis de pouvoir appréhender les bases de manière progressive, ce qui est largement recommandé car, comme j'en parlerai plus bas, le niveau est d'entrée assez élevé. Vous pouvez trouver une présentation générale sur cet article réalisé par Azashar, mais laissez-moi vous résumer le tout ici.

 

Mécanismes généraux

Nous nous situons dans un futur post-apocalyptique, des bombes ont tout détruit et l'humanité s'est rassemblée dans des Arches pour tenter de survivre. Les Traqueurs sont les seuls à sortir pour partir récupérer ce qu'ils peuvent dans les terres désolées des alentours. Nous incarnons deux de ces Traqueurs, qui sont également des Mutants : l'un est un canard nommé Dux, l'autre est un cochon nommé Bormin. Sur les ordres de l’Aîné, le dirigeant de l'Arche, ils sont amenés à aller plus loin que jamais pour retrouver un autre Traqueur disparu.

Le jeu se déroule en deux phases.

Lors de l'exploration, les Traqueurs évoluent librement à travers un monde en trois dimensions, avec une caméra plongeante. De base, les personnages se suivent, mais ils peuvent au besoin être dispersés pour, par exemple, se camoufler avant une phase de combat. Différents éléments du décor servent à se cacher, ce qui offrira des bonus de défense durant les combats. Des objets sont à récupérer à terre : de la ferraille, des pièces d'armes, des objets et d'anciens artefacts, amenant donc à se promener un peu partout pour tout trouver.

Lors des combats, le jeu passe en mode tactique au tour par tour, avec la possibilité de déclencher l'engagement en lançant une embuscade (ce qui est préférable plutôt que de se faire détecter car cela donne l'avantage de jouer en premier). À chaque tour, les personnages possèdent deux points d'action, qui s'utilisent pour se déplacer, tirer, ou lancer une capacité spéciale de mutation. Les combats sont très tactiques, dans la mesure où certains ennemis ont des capacités très embêtantes comme celle de ramener les morts à la vie (le robot infirmier), ou encore de rameuter une patrouille (le chaman). L'objectif est toujours de neutraliser le maximum d'ennemis en observant leurs patrouilles pour essayer d'identifier les ennemis seuls de manière furtive, afin de limiter la quantité d'ennemis à affronter pour le combat final de chaque lieu. Tout est question d'angle de vue, de portée et d'abri pour profiter au mieux du terrain, autant horizontalement que verticalement.

Les éléments ramassés, que ce soit sur les ennemis tués ou dans le monde, sont autant de moyens d'améliorer les personnages :

  • la ferraille s'échange à la boutique d'Iridia contre des objets à lancer (grenade, cocktail Molotov...), des kits de soin, des armures et même parfois des armes.
  • les pièces d'armes servent à l'Atelier de Delta pour améliorer les armes, du rang I au rang III, ce qui augmente les dégâts de base et les dégâts critiques infligés.
  • les artefacts sont à ramener Chez Pripp pour débloquer des passifs très puissants : rallonger la durée d'hémorragie des membres du groupe de 2 tours, débloquer un emplacement de grenade supplémentaire, rallonger l'effet des grenades EMP de 1 tour, augmenter les dégâts de l'arme de 1 point...

 

Seed of Evil

Le DLC se débloque une fois l'histoire principale terminée, se situant dans la continuité. Sinon, une option est proposée depuis le menu principal : celle de créer directement une partie avec des Traqueurs niveau 60. Mais, dans ce cas, il faut être conscient que cela révèle entièrement la fin du jeu de base à travers quelques cinématiques d'introduction donc... à utiliser avec parcimonie uniquement si vous n'avez pas la patience. Pour vous résumer l'histoire du DLC brièvement et sans trop en dire, des ronces étranges envahissent tout et il faut impérativement arrêter le mutant renégat responsable avant que les plantes qu'il contrôle prolifèrent.

Le DLC ajoute une petite zone de quatre lieux au nord-ouest de la carte. Cela reste peu par rapport au jeu de base mais, en même temps, l'objectif ici n'est que de passer du niveau 60 au 80, il y a donc moins de choses proposées. Logique !

Un nouveau membre rejoint l'équipe dès le premier lieu visité, un élan mutant nommé Big Khan. Son niveau est automatiquement ajusté sur celui du reste du groupe, avec la quantité adéquate de points de mutation pour être de la même puissance que les autres. Il a deux armes infligeant des dégâts corrects, Rambino et Boumeur, toutes les deux de niveau III, mais elles ne sont pas silencieuses, ce qui obligera donc à récupérer une arme sur l'un des autres membres de l'équipe (ou d'en acheter une à la boutique si elle est proposée). Car, sur ce DLC comme sur le jeu de base, la capacité à pouvoir terminer un ennemi en un seul tour (voire deux en utilisant la charge étourdissante de Bormin) reste primordiale.

Son arbre de mutations est intéressant car il possède dès le premier rang la mutation mineure de coupe-circuit qui désactive un ennemi mécanique (très utile pour venir à bout des robots infirmiers). Au troisième rang, il a une mutation majeure qui renverse les ennemis et détruit les abris sur une zone (pulvérisation du sol). Puis, au quatrième rang, une autre mutation majeure inédite projette des flammes sur ses ennemis (bile ardente). Sinon, les autres mutations sont les mêmes que sur d'autres personnages : furtivité, assassin silencieux, pistolero, bond de grenouille et super tendons.

Ce DLC conserve le même état d'esprit que le jeu initial dans la conception de sa trame narrative, avec beaucoup d'humour et des dialogues complètement décalés. Par exemple, dans mes préférés, les personnages se demandent si un tank ne serait pas un canon à eau, ou encore s'interrogent sur le côté famélique d'une poupée style Barbie qu'ils pensent être une déesse de la faim.

Comptez deux à quatre heures environ pour venir à bout de ces nouvelles menaces, dépendant de votre niveau de maîtrise du jeu, et sans doute également de la difficulté dans laquelle vous évoluez.

 

Conclusion

De la même qualité que le jeu de base, le DLC Seed of Evil est l'ajout de contenu à posséder pour tous les joueurs ayant terminé le jeu de base de Mutant Year Zero: Road to Eden. Si vous n'avez pas encore terminé le jeu initial, je vous conseille de le faire auparavant car sinon vous gâcherez votre plaisir, et ce serait dommage de zapper directement à la conclusion.



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