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Journey – Une aventure poétique

Développé par That Game Company, le jeu a longtemps été une exclusivité des consoles de Sony : il sort en 2012 sur la PlayStation 3, puis en 2015 sur la PlayStation 4. Mais c'est dans sa version récemment portée sur PC avec l'Epic Games Store que j'ai eu l'opportunité d'enfin le découvrir, et de parcourir ce monde aussi magnifique et mystérieux que peut l'être celui de Flower, développé par le même studio.

Il n'y a a priori pas eu de vidéo créée pour cette re-sortie, alors je vous propose un trailer de 2013, qui n'en reste pas moins totalement représentatif de l'ambiance.

Le soleil est chaud, le sable brûlant, la lumière agressive. Le début du jeu est énigmatique... Après quelques secondes, mon personnage apparaît, perdu au milieu de l'immensité du désert. Son visage est noir, disparaissant dans l'ombre de son long manteau rouge à capuche qui remonte au-dessus de sa tête. Il n'a aucun trait distinctif à part ses yeux blancs brillants.

Le tutoriel me guide légèrement, il est bref mais complet, affiché en superposition du personnage par des schémas au trait blanc. Le jeu se joue à la fois à la manette et au clavier/souris. J'ai préféré opté pour la première, plus proche du gameplay original, mais cela fonctionne aussi bien avec l'une qu'avec l'autre.

Les premiers pas sont hésitants : je ne sais pas ce que je fais là et ce que je dois faire. En haut d'une dune, c'est l'illumination lorsque je vois cette montagne éloignée, surmontée d'une flèche lumineuse qui fend les cieux à l'horizon. Il faut se rendre là-bas ! Ce sera donc mon objectif tout le long de ce périlleux voyage, qui m’emmènera bien loin de l'accueillant désert des premiers tableaux. Que ce soit dans la neige ou le sable, dans une tour mécanique ou dans les ruines d'une ville abandonnée, en flirtant dans les nuages avec un cerf-volant ou en sautant sur des lanternes chinoises, le renouveau est continuel, mais basé au final sur seulement très peu d'éléments de gameplay : le chant et le vol.

La possibilité de vol est directement liée à mon apparence. À travers les environnements se trouvent des runes spéciales qui agrandissent mon écharpe. De plus en plus grande au fur et à mesure de l'aventure, elle descend à l'arrière de la capuche dans une longue traîne flottante. Il existe en moyenne trois à cinq runes par niveau qui sont, bien sûr, souvent cachées. Il faut donc se promener un peu partout si on désire toutes les trouver, mais il n'y a aucune obligation à cela. Les niveaux se terminent sans avoir besoin de toutes les dénicher, offrant ainsi le choix de vivre son voyage comme on le désire. De toute façon, toutes les obtenir est quasi impossible lors de la première partie car il y a des passages où l'action ne donne qu'une seule chance de passer au bon endroit pour la ramasser, et je n'ai trouvé aucun moyen de retourner en arrière pour récupérer une rune ratée.

L'écharpe est donc une réserve magique pour voler : plus l'écharpe est longue, plus le personnage vole longtemps. Mais cela ne dure qu'un temps et, bientôt, toutes les runes disparaissent de l'écharpe et je me retrouve de nouveau bloquée sur le plancher des vaches. Pour charger ce pouvoir, une seule solution : s'approcher de tissus rouges et les éveiller de leur léthargie par la puissance de mon chant. Il en existe de différentes tailles, dispersés à travers les niveaux, tous couverts de petites runes blanches lumineuses. Les plus habituels sont ces petits morceaux de tissus qui volettent partout dans le désert au début mais, par la suite, ils se présentent sous différentes formes, mobiles ou non.

Les énigmes pour progresser d'un niveau à l'autre sont au final plutôt simples, revenant toujours aux bases : voler et chanter pour activer des tissus runiques. Je ne me suis à aucun moment trouvée perdue à part dans les quelques premières minutes, ne sachant pas trop à quoi m'attendre. La conception est admirablement bien réalisée, guidant sans en donner l'air, que ce soit par quelque chose de brillant, de plus grand, ou tout simplement de petites bornes discrètes.

Pour conclure, car il serait difficile d'en dire plus sans en révéler trop et tout gâcher, Journey n'a qu'un seul défaut : il est trop court !! L'histoire se déguste en une à deux heures environ, sans un moment d'ennui, pour un jeu qui ne fait absolument pas son âge. Vous pourrez vouloir refaire une seconde partie afin de rechercher les runes manquées et éviter quelques petites erreurs sur la fin...mais la rejouabilité n'est pas non plus le point fort du jeu.

Mais l'histoire vaut chaque centime dépensé et je vous conseille ce jeu sans hésiter. Si vous n'aviez pas pris part au voyage en 2012, vous pouvez embarquer dès maintenant sur :



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