Book of Demons – Un Hack & Slash dans un livre
Book of Demons est un Hack & Slash, développé par Think Trunk, qui se démarque de ses concurrents par une belle patte visuelle et un gameplay bien pratique : il s’adapte à votre temps de jeu !
Dès le début, on peut choisir la langue, il est d’ailleurs précisé que les traductions sont réalisées par la communauté. Pour le moment je commence avec l’anglais.
Une courte introduction me présente un lieu, les Archives du Merveilleux, où sont entreposés de nombreux récits. 7 d’entre eux valent particulièrement le détour, et je m’attarde sur celui qui s’intitule Book of Demons.
Avant d’entrer dans ledit livre, je fais un petit tour dans les paramètres. Je constate que je dispose d’un profil avec un avatar. Ces avatars peuvent être débloqués au fur et à mesure de la progression dans le jeu.
Côté options, j'ai droit à la base, avec un petit menu « extra » qui porte bien son nom : il comporte l’activation des effets Razer Chroma et Logitech Lightsynch.
Après être entrée dans le Book of Demons, l'histoire se révèle sous la forme d’un livre animé. Le papier prend vie, c’est vraiment beau ! Peut-être aviez-vous un livre de ce style lorsque vous étiez enfant, où les pages prenaient du relief ?
Un héros rentre chez lui pour retrouver des terres désolées. Une force maléfique a ravagé la région. Le Mal ultime est réveillé. Cette petite cinématique est une réussite. Si le pitch demeure classique, le style, quant à lui, est très recherché.
Après ce début prometteur, place à la création de personnages ! Bon pour le moment, on devrait plutôt renommer ça en « définis un nom pour ton avatar et choisis ton mode de jeu ». On notera que seul le Warrior est pour l’instant disponible. Les 2 autres classes se débloqueront quand votre Warrior aura atteint le niveau 5.
Pouvoir choisir sa difficulté est bienvenu. Chaque mode de jeu est expliqué :
- Casual pour ceux qui n’ont jamais joué à un dungeon crawler. Gameplay simplifié, pas de classement.
- Normal pour ceux qui privilégient un jeu équilibré. C’est ce que j’ai choisi.
- Roguelike pour les plus courageux, où il faudra être particulièrement doué (et chanceux) pour survivre.
J’apprécie d’emblée le doublage des personnages (en anglais), car l’intonation est juste ce qui ne fait qu’accroître le désir de plonger dans ce livre. Après avoir été accueilli par les survivants du village, mon héros part au combat. Le tutoriel me propose de découvrir comment jouer, Book of Demons se voulant un Hack & Slash différent. Il sera omniprésent tout du long, m’expliquant les pouvoirs des ennemis, les subtilités de gameplay. Il y a pas mal d’infos à retenir, mais c’est vraiment très bien expliqué.
Se déplacer ne sort pas de l’ordinaire, ma zone d’interaction avec ce qui m’entoure est délimitée par le halo de lumière autour de mon personnage. Pour attaquer, il suffit de cliquer une fois sur la cible pour activer l’autoattaque. Elle demeure lente, aussi est-il préférable de cliquer ou de maintenir appuyé pour faire plus de dégâts.
L’apprentissage se poursuit : lorsque quelque chose d’intéressant est dans le coin, une icône apparaît alors en haut de l’écran. Il s’agit pour cette fois d’un coffre. Celui-ci contient ma première carte ! C’est là l’une des particularités du jeu : vous utilisez des cartes pour activer des compétences spéciales, des objets, etc. On dispose d’un inventaire et d’emplacements avec raccourcis, de 0 à 9. Le tutoriel précise qu’on pourra débloquer davantage d’emplacements en s’adressant au Sage en ville.
Il existe plusieurs types de cartes : les objets, les artefacts (ce qu’on pourrait aussi appeler équipement) et les compétences.
Les cartes d’objets peuvent en contenir plusieurs ( par exemple : 4 potions de soin) et il faudra soit recharger la carte en ville si vous avez tout utilisé, soit avoir un peu de chance et trouver ces objets dans le donjon. L’autre façon de se soigner est de s’abreuver aux fontaines. Vous pouvez aussi retourner en ville et vous adresser au soigneur.
Les artefacts sont également à équiper dans votre barre. Ils demandent de la mana, mais ces points de mana alloués à l’équipement ne peuvent être utilisés pour vos compétences. Il faudra trouver un équilibre entre les deux. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez modifier vos cartes à n’importe quel moment (quand vous êtes dans l’inventaire, le temps est presque à l’arrêt), et ainsi adapter votre équipement et attaque en fonction de vos ennemis.
Enfin les compétences apparaissent comme différentes techniques que vous pourrez utiliser. Coup puissant retirant plusieurs coups à l’ennemi, coup faisant reculer les monstres, etc.
Toutes les cartes ont une version standard, une magique et une légendaire. Leurs effets peuvent donc différer et être plus ou moins puissants.
Chaque personnage en ville a son utilité : en plus de partager quelques informations avec vous, ils ont des compétences fort utiles. L’aubergiste possède le Chaudron Magique : quand vous gagnez un niveau, vous obtenez un point. Ce point peut être dépensé pour avoir plus de vie ou plus de mana. Si vous choisissez de le dépenser dans les points de vie, alors un point mana ira dans le Chaudron. Le Chaudron stocke aussi les trophées, butin trouvé dans le donjon. Lorsque vous décidez de vider le contenu du chaudron, une certaine somme vous sera demandée. Attention, elle augmente au fur à mesure, alors il faut y réfléchir à deux fois avant de le faire. De plus les trophées du chaudron sont perdus quand vous mourrez.
Le Sage peut identifier les cartes magiques que vous obtenez et débloquer (moyennant finance, il n’est pas fou le vieux) de nouveaux emplacements dans votre barre.
Et enfin la Diseuse de bonne-aventure peut recharger vos cartes et améliorer celles que vous possédez grâce à des runes. Celles-ci peuvent être trouvées dans le donjon également. Attention, en améliorant une carte, ses conditions pour l’équiper changent. Ça serait bête de ne plus arriver à l’équiper après l’avoir améliorée !
Le bestiaire au sein du donjon est varié. Le bon côté de la chose, c’est que vous ne le découvrez pas à vos dépens. Le jeu vous épargne de mauvaises surprises en vous donnant quelques détails sur l’ennemi. Vous croiserez donc entre autres :
- Des zombies. Leur cœur (leur barre de vie) est vert. Quand ils meurent, ils explosent empoisonnant les cibles dans leur rayon d’action y compris les monstres.
- Des monstres portant un bouclier : il faudra d’abord le préciser et le cibler avant de s’attaquer à son propriétaire.
- Certains monstres sont entourés de gardiens. On peut voir un lien entre eux. Il faut d’abord tuer ces minions avant de s’attaquer à leur maître.
- Des monstres utilisent des incantations. Elles peuvent être interrompues en maintenant le clic gauche appuyé dessus.
- Et enfin on retrouve les classiques éléments feu et glace !
Il existe encore d’autres mécanismes, mais je ne vais pas tout dévoiler ici. Sachez que le gameplay est bien riche rempli de petites subtilités, sans pour autant le rendre complexe à se fracasser la tête contre le clavier. De plus la difficulté va croissant, alors vous aurez le temps de vous y faire.
Et bien sûr, il y a des boss ! On les distingue par le fait qu’ils ont plusieurs paliers à passer. Plus il y en a, plus il y aura de récompenses ! Au moment de passer au palier suivant, le boss devient invincible.
Très pédagogue, Book of Demons guide bien le joueur afin de lui permettre d’apprécier tous les mécanismes du jeu. Mais ce n’est pas là sa seule qualité. Grâce au « Flexiscope », vous pourrez jouer à votre rythme. Vous pourrez régler la durée de votre session. Au fur et à mesure que vous jouez, la précision du flexiscope s’affine et reflétera de plus en plus votre manière de jouer. Si au début les options « Very Small » et « Small » sont les seules disponibles, vous aurez plus tard, d’autres choix. De quoi affiner encore davantage votre temps de jeu. Vous pourrez aussi osciller entre deux « temps de jeu » si par exemple 11 c’est peu et 20 un chouia trop !
Book of Demons est vraiment très plaisant à jouer, mais néanmoins il n’est pas parfait. La maniabilité est un poil rigide par moments. Par exemple ZQSD pour se déplacer est à éviter. Le personnage qui s’arrête à chaque croisement est une fausse bonne idée.
Les montres qui incantent ne sont pas toujours faciles à interrompre. Ils incantent très tôt, le temps de les avoir à portée de clic il sera trop tard. Parfois le curseur sur la bulle d’incantation n’est pas pris en compte. On peut donc vite se retrouver dans une situation délicate, surtout s’il y a, par exemple, 4 incantations en cours aux 4 coins de l’écran.
Mais malgré cela, ce jeu est parfait pour passer l’hiver au chaud sur son PC ! Alors si vous aimez les Hack & Slash et appréciez une petite touche d’innovation, Book of Demons saura vous combler. De plus grâce à son Flexiscope vous pourrez bien contrôler votre temps de jeu. Et pour ceux qui aiment tester, une démo est disponible sur le site.
Et si vous vous demandez si votre écran d’accueil verra d’autres livres à côté de Book of Demons, c’est prévu ! 7 jeux seront disponibles, chacun rendant hommage à un jeu des années 90 avec un thème et un genre différents, mais adaptés aux goûts du jour.