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CardLife – Un jeu de survie en carton !

CardLife est un nouveau jeu de survie sorti le 9 octobre sur Steam en accès anticipé par le studio Freejam, notamment connu pour l'excellent Robocraft. À l'occasion d'une grosse mise à jour déployée fin novembre qui ajoute notamment la localisation en français, je suis partie tester ce jeu à l'apparence atypique. Jugez plutôt :

 

Premiers pas

Si vous aimez jouer avec des amis, vous pourrez rejoindre un serveur, officiel ou privé. Si, au contraire, vous souhaitez jouer en solo, vous pourrez héberger votre propre partie sur votre ordinateur. J'ai, pour ma part, opté pour cette seconde option, désirant avant tout découvrir les fonctionnalités du jeu, et non me confronter aux autres joueurs. Je ne pourrai donc pas, dans la suite, parler du JcJ ou encore de la stabilité du titre en multijoueur.

Dès la création du personnage, la grosse particularité du jeu se découvre. En effet, mon futur avatar ne se crée pas en sélectionnant des éléments pré-conçus dans une longue liste d'options avec des couleurs et des formes. Non, ici, mon bonhomme est un assemblage de morceaux de cartons, chacun pouvant être découpé librement dans la mesure où cela donne une forme complète.  N'étant absolument pas douée en dessin, je conserve le modèle de base, sauf pour la tête : je griffonne une fillette avec des couettes !

L'outil est simple à prendre en main, avec la possibilité de faire des extrusions (indispensables pour les yeux) et de n'absolument pas suivre les pointillés, même si j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois avant de réussir quelque chose de correct. Il manquerait éventuellement la possibilité de pouvoir rajouter de la matière (car, comme lorsqu'on découpe du carton, une fois les ciseaux passés, il n'y a pas de moyen de rattraper sa bêtise, la couette de droite est ainsi un peu ratée).

Après avoir choisi un nom, je débarque dans le monde, également entièrement fait de carton, du sol aux nuages. J'avoue que je craignais que cela soit désagréable à la longue, trop répétitif avec cette structure en alvéoles omniprésente et le manque d'épaisseur, sans compter que cela limite forcément les modèles possibles. Pas du tout ! Le monde est au final vraiment joli, avec de beaux paysages, une lumière dynamique, et tout un ensemble de biomes variés qui évoluent au rythme du cycle jour/nuit : plaine, forêt, montagne, plage... Les créatures également sont bien réalisées, et bien plus variées que je ne pensais possible.

Une série de quêtes s'affiche sur la droite de mon écran et me guide dans ma découverte. Comme dans la plupart des jeux de survie, les premiers objectifs consistent à ramasser des ressources, à commencer par du bois, puis à construire des trucs simples. N'ayant pas encore de hache, j'abats mon premier arbre à la main. Chacun de mes coups produit un trou dans le tronc, jusqu'à ce qu'une ligne complète se crée et que l'arbre s'écroule.

Cela génère de petits tas de ressources qu'il ne me reste plus qu'à ramasser !

 

Combat et survie

En accomplissant mes premières quêtes, je fais une rencontre fatale, je meurs sous les corps d'un vil gobelin qui descend jusqu'à zéro ma barre de vie (indiquée sous la forme de la jauge rouge au milieu de mon écran). Je réapparais à proximité, toutes mes ressources perdues. Je peux les retrouver fort heureusement sur mon corps, indiqué d'un grand faisceau, l'occasion de me venger et d'abattre ma première créature diabolique. Le combat est assez classique, un spam simple du clic en gardant son curseur sur la cible.

Heureusement, certains animaux sont gentils dans ce monde, et n'attaquent pas, en tout cas tant que je ne les embête pas.

D'après les schémas disponibles dans l'artisanat, il existe actuellement trois armes : épée, arbalète et arc. Une autre arme très spéciale peut être récupérée sur un nouveau monstre ajouté lors de la dernière mise à jour, une épée énergétique futuriste !

Au-delà de la vie, l'aspect survie est encore très limité, car le personnage ne possède qu'une barre de faim (en bas à droite), qui se remplit en mangeant, soit des baies, soit de la viande (de préférence cuite), et se vide en jouant (et plus lentement en restant à ne rien faire). La nourriture est relativement aisée à trouver, il y a des arbustes avec des baies partout, ce qui ne pose pas un réel souci de combler ce besoin, juste une petite contrainte à prendre en compte à un rythme régulier. Il y a également une barre d'énergie (au milieu en vert) qui se vide en sprintant.

 

Artisanat et équipement

L'artisanat se base sur le même principe que la création du personnage : la forme de tout objet (ou presque) se personnalise avec l'outil de dessin. Chaque forme se sauvegarde et se réutilise à volonté, je peux également reprendre la dernière forme créée d'un seul clic. Les meilleurs dessinateurs se voient là offrir un champ de possibles assez gigantesque, tandis que les plus fainéants se contenteront d'utiliser le modèle par défaut.

Au-delà de cette originalité, le titre est assez classique dans sa progression, avec une évolution de la qualité des matériaux par tiers, nécessitant à chaque fois les outils du rang précédent pour être collectés : carton, pierre puis métal, le dernier rang nécessitant de concevoir des machines pour accéder aux recettes les plus avancées (fourneau ou forge..).

Le personnage en lui-même s'équipe de pièces d'armure (tête, torse, poignet et jambes), ainsi que d'armes comme je l'évoquais plus haut disponibles en trois styles pour le moment : épée, arc et arbalète (avec des flèches ou des carreaux).

Les éléments pour concevoir sa maison sont en nombre plus que suffisant (toit, mur, porte, escalier, fondation, muret, barrière, rampe, créneaux...), d'autant plus que là également les modèles sont personnalisables à l'envie. Cela nécessite un nombre relativement conséquent de ressources que les arbres très nombreux compensent allègrement, il m'a fallu environ deux heures pour créer mon premier "chez moi". Dans mon nouvel intérieur, j'ai déjà quelques meubles : un lit, une table et des chaises, et même des torches et des tableaux pour décorer. Tableaux, qui, je vous le rappelle, peuvent être redessinés : les plus doués peuvent donc créer de véritables œuvres d'art, avec une galerie tout autour pour les exposer.

Afin de permettre aux fiers créateurs de montrer leurs créations, une porte spéciale s'ajoute sur un bâtiment, ce qui donne un marqueur sur la carte de tous les joueurs du serveur. Une mise à jour future implémentera un coffre pour permettre à ces visiteurs de laisser une offrande au propriétaire des lieux.

 

Exploration

En fait, et même si j'en suis déjà à presque cinq heures de jeu, je me rends compte que je suis restée depuis le début dans mon coin. Or ce monde est gigantesque et il me reste beaucoup de choses à découvrir, comme ces caves hantées par les gobelins au nord sauvage !

A priori, pas encore de véhicules ou de montures, il faut donc tout faire à pied, à l'ancienne.

 

Conclusion

Avec des commentaires pour le moment variables sur Steam, les utilisateurs regrettent des bugs trop importants. J'avoue trouver cela un peu injuste, peut-être ai-je été chanceuse ? Car je n'ai, pour ma part, été bloquée qu'une seule fois dans le décor alors que je ramassais du minerai. Un peu trop enthousiaste, j'ai creusé un trou sous mon personnage d'où je n'arrivais plus à sortir !

Force est de constater que les développeurs sont en tout cas à l'écoute, ils déploient des correctifs et des ajouts à un rythme soutenu depuis la sortie. Ainsi, début novembre, en plus de l'ajout des 11 nouvelles localisations, de la porte de créateur et de l'épée futuriste, la mise à jour ajustait également le comportement agressif de certaines créatures, modifiait la zone de réapparition des nouveaux joueurs ou encore rééquilibrait le comportement des outils de minage. Toute une liste de changements appliqués suite aux retours des joueurs.

Basé sur un concept ultra original, CardLife a tout pour devenir un grand jeu, il n'est disponible que depuis un peu plus d'un mois et ne pourra que s'améliorer dans les mois qui viennent. Et même dans son état peut-être encore un peu "brut", je le conseille sans hésiter à tous les amateurs du genre, surtout à ce prix plus qu'abordable pour un titre qui promet une rejouabilité infinie. Ou si les bugs vous effraient, peut-être voudrez-vous tester la démo gratuite pour vous en faire votre propre avis ? Là, vous seriez vraiment bêtes de ne pas en profiter !



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